Selon donc cette étude du CEP intitulée « 20 ans d’euro : perdants et gagnants, une enquête empirique », la monnaie unique aurait largement pris à certains pays ce qu’elle a apporté à d’autres, depuis son introduction.
Pour le CEP, les pays qui ont le plus souffert de l’adoption de l’euro sont la France et l’Italie, tandis que les grands gagnants sont l’Allemagne et les Pays-Bas.
Sur la période 1999-2017, la France perd 55 996 euros par Français et l’Italie, 73 605 euros par Italien.
Les chiffres sont encore plus impressionnants lorsque l’on raisonne au niveau global en perte de PIB, à savoir que les pertes sont respectivement 3 591 milliards d’euros pour la France et de 4 325 milliards d’euros sur 20 ans pour l’Italie.
L’euro est une immense braderie de la richesse française, une immense promotion sur toutes nos industries, un rabais sur notre souveraineté, et au bout du compte, c’est tous nos compatriotes qui sont littéralement « soldés ».
Soldés parce que les salaires ne peuvent plus monter, soldé aussi notre droit social, soldés nos protections et nos équilibres sociétaux.
Cette Europe-là est devenue une imbécillité de technocrates et de politiciens ligne Maginot qui sont en retard d’au moins deux guerres !
D’ailleurs, le think tank allemand se garde bien de dire à la France qu’il faut en finir avec l’euro, non, la soupe est trop bonne dans la gamelle allemande, alors le CEP nous ressort, d’après Le Figaro, le discours suivant : « le think tank souligne plutôt l’importance d’engager des améliorations structurelles sur l’économie et l’État : «des réformes structurelles sont nécessaires maintenant». Jusqu’à donner un avis très personnel sur la politique économique française : «pour profiter de l’euro, la France doit suivre avec rigueur la voie de la réforme du président Macron», conclut l’étude. »
Voilà donc une approche digne du communisme.