le remplacement du tiers de notre production nucléaire, d’ici à 2025 ou plutôt 2035, par de l’éolien et accessoirement du photovoltaïque. Or cette opération n’a aucune utilité du point de vue du climat. En effet, notre production d’électricité est presque exempte de carbone ; la part fournie par les combustibles fossiles doit être tombée aujourd’hui aux environs de 5 % et ne saurait descendre davantage, car il faut des centrales à gaz pour compenser l’extrême intermittence de l’éolien et du photovoltaïque. Le développement de ces deux formes d’énergie ne peut dès lors qu’accroître les émissions de CO2 au lieu de les diminuer.
Ainsi, les deux objectifs - la lutte pour le climat et le remplacement du tiers de la production nucléaire - se révèlent antagonistes. Notre pays, dont les finances publiques sont en mauvais état, n’a pas les moyens de courir deux lièvres à la fois.