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Vincent Crase sort du silence pour la première fois depuis le début de l'affaire Benalla
Ce personnage central de l'affaire publie un livre ce jeudi dans lequel il revient sur les événements du 1er-Mai 2018, et sur ses liens avec l'ex-chargé de mission de l'Élysée, ou encore Emman...
Dans son interview au Parisien, l'ancien employé de la République en Marche n'hésite pas à taper sur LaREM, avant de s'épancher sur les liens qu'entretenaient Alexandre Benalla avec le chef de l'État.
"Chez Alexandre (Benalla), il y a du respect et de l’admiration. Et chez Macron, sans doute un peu d’admiration. Il avait besoin de lui, aussi", décrit Vincent Crase, qui qualifie son ami Alexandre Benalla de "courroie de transmission très importante au Château". Les "hommes politiques aiment avoir à leur côté des gens hors de la caste des fonctionnaires de l’Intérieur, qui peuvent leur débrouiller un truc très vite, sans toute la lourdeur administrative", explique-t-il.
"Je l’ai vu entrer dans le bureau du 'PR ' (ndlr, président de la République) et lui dire : 'Il faudrait peut-être aller se couper les tifs !' Des trucs que personne n’oserait dire à un président. Lui le faisait. Emmanuel Macron savait qu’il pouvait se reposer sur Alexandre", poursuit encore Crase.