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" La France éternelle " : des mots trop difficiles à prononcer pour Emmanuel Macron ?
Emmanuel Macron adore les commémorations. Ou, plutôt, il adore les commémorations qui lui permettent de se mettre en scène et de mettre en valeur ses qualités déclamatoires. Avec lui, le narr...
Mais lorsqu’on prend connaissance de l’entièreté de cette lettre, on se dit qu’il est tout de même dommage que le passage sur l’amour filial de ce garçon pour ses parents n’ait pas été lu. Dommage, aussi, qu’Emmanuel Macron n’ait pas évoqué la « confiance en la France éternelle »d’Henri Fertet. Un gamin de 16 ans qui va mourir demain et qui croit en la France éternelle, ce n’est pas rien, tout de même. Dommage, encore, qu’aient été « zappés » les remerciements de l’adolescent au curé et à l’évêque pour leur sollicitude. Cela aurait donné quelques indications sur ce qu’était la sociologie de la France de cette époque. Dommage, enfin, qu’Emmanuel Macron ait biffé les passages relatifs à la foi du jeune supplicié : « Papa, je t’en supplie, prie, songe que si je meurs, c’est pour mon bien… Nous nous retrouverons bientôt tous les quatre, bientôt au ciel. ».» Supprimée, aussi, cette précision : « Expéditeur : Monsieur Henri Fertet, Au ciel, près de Dieu. »