La première chose est qu’en effet, il n’y a plus de nation pour les élites. Mais ça commence à faire longtemps. C’est la « révolte des élites » de Christopher Lasch à la fin des années 70. Il avait très bien vu cela aux États-Unis. C’est évidemment venu chez nous ensuite.
Ces élites-là, comme Jacques Attali, Daniel Cohn-Bendit, disent : « Les peuples sur lesquels on s’appuie n’existent plus. Chaque territoire est un hôtel. Nous, nous passons d’hôtel en hôtel. » C’est ce que vous appelez le nomadisme des élites, et c’est très juste.