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Avoir porté les valises du FLN est donc, à EELV, un exemple et un motif de fierté...
On le sait, c'est le passage obligé dans les petites sauteries entre collègues fêtant une promotion - qu'il s'agisse d'un ministère régalien, d'une direction de PME, d'un thèse, ou comme ici,...
Julien Bayou, nouveau patron de EELV, a donc sacrifié à la tradition lors de son premier discours le 30 novembre dernier, en remerciant ses parents… de lui avoir « donné le goût de l’engagement et de la désobéissance. […] mon père était fanfariste, ma mère était porteuse de valise pour le FLN algérien et évidemment si je suis là devant vous, c’est un bon mélange des deux, radical et festif ».
Le secrétaire national d’un parti politique français au poids non négligeable, conseiller régional d’île-de-France, estime donc qu’avoir trahi son pays en guerre, aidé à assassiner des Français, militaires, mais aussi civils, hommes, femmes enfants – acte assez radical, en effet, mais pas très festif, de l’avis des familles des intéressés – est une qualité. Il est fier d’avoir hérité de ce « goût de la désobéissance » qui a suscité cet « engagement », et le revendique sans complexe – en fanfare comme papa ! -publiquement. Sans même se demander si compte-tenu des circonstances – le 30 novembre, les corps de nos soldats au Mali n’étaient même pas encore rapatriés – cet affron