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Privé de retraite, un octogénaire doit se battre pour prouver qu'il est vivant - Boulevard Voltaire
L'histoire, relatée par Le Berry républicain , ressemble à un sketch de Raymond Devos. À Bourges, un octogénaire a dû se démener durant trois mois pour prouver... qu'il n'était pas mort. Le...
« Pour continuer de toucher la pension de son mari défunt, il suffit d’oublier de déclarer sa mort ! En France, où l’état civil est bien tenu, ce n’est guère possible. Mais lorsqu’on est revenu s’installer en Afrique du Nord… » peut-on encore lire dans Capital
La France ressemble à un enclos dans lequel des chevaux de trait dociles, tenus au bout d’une longe, parfois avec des œillères, tournent en rond docilement. Gare à eux s’ils tentent une incartade, on leur tape aussitôt sur le nez et, dressés, ils rentrent aussi sec dans le rang. On a fini par les mépriser à force de les maîtriser. Tout autour, à l’extérieur, s’égayent dans les champs des poneys sauvages, venus des banlieues et de l’ultra-gauche, que l’on n’a jamais débourrés et que, pour cela, on admire et on craint, sans trop les approcher car un coup de sabot est vite arrivé. Tout est permis, et on trouve même un charme romantique, façon Michel Déon, à « ces poneys aux longs poils humides, brillants comme de la soie » qui « broutent l’herbe éclatante de la rosée ». Sauf que - comment dire ? - les chevaux de trait commencent à en avoir sérieusement leur claque d’entretenir de leurs impôts lesdits charmants canassons et de morfler à leur place quand ceux-ci gambadent en toute impunité.