M. Fillon, Mme Pécresse et consort, par votre attitude actuelle vous nous décevez , nous exaspérez. Le message de M Gaudin est frappé du coin du bon sens. La plaie Hollande nous est déjà insupportable, de grace oubliez vos égos, soyez constructifs. Merci.
« Les militants se moquent un peu de qui sera le président de L’UMP, estime le sénateur maire de Marseille. Ça peut attendre l’automne. »
ATTENTION, Jean-Claude Gaudin n’est pas content. Le sénateur maire de Marseille, président du groupe UMP au Sénat, ne goûte pas vraiment les critiques et demandes d’inventaire sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
« Ils ne manquent pas de toupet ! » , s’exclame Gaudin, invité mercredi du « Talk-Orange-Le Figaro ». «Ces genslà, qui ont gouverné et qui ont même profité des avantages que confère la direction des affaires de notre pays, s’ils n’étaient pas à l’aise et s’ils avaient quelque chose à reprocher à Nicolas Sarkozy, ils n’avaient qu’à quitter le gouvernement. » Le sénateur prend cependant bien soin d’écarter Jean-Pierre Raffarin du lot en feignant de croire que l’expremier ministre n’a pas lui-même demandé un examen des années Sarkozy. Il n’est pas content non plus des annonces ou des propositions de candidatures pour la présidence de l’UMP.
« Dépenses outrancières »
« Nous avions mieux à faire que de nous lancer dans une compétition interne, nous pouvions attendre jusqu’à l’automne » , tempête Jean-Claude Gaudin. Selon lui, les militants de l’UMP, les sympathisants et même les Français n’attendent qu’une seule chose : « Que nous nous opposions au déferlement de propositions de dépenses outrancières du gouvernement. » « Ils se moquent un peu de qui sera le président de l’UMP, ça peut attendre » , explique-t-il. Cela peut d’autant plus attendre, selon Gaudin, qu’aujourd’hui « l’UMP est bien dirigée ». « Jean-François Copé est un excellent secrétaire général, estime-t-il. Il dirige le parti, il est en droit de le faire, c’est le respect des statuts. Surtout qu’on ne vienne pas lui mettre des bâtons dans les roues ! »
Et gare à ceux qui prennent un peu vite parti pour l’un ou l’autre des candidats : « Quand j’entends certains dire “moi je choisis monsieur X ou monsieur Y parce que ce sera le candidat en 2017”, c’est plus qu’une erreur ! C’est une faute ! » « Quand vous prévoyez des plans sur la comète en matière électorale, ça ne se passe jamais comme prévu. » JeanClaude Gaudin, président de la commission des investitures de l’UMP, est bien placé pour le savoir.