Paroles, et paroles....
Après le premier ministre, condamné en 1997 à six mois de prison avec sursis pour « favoritisme » dans un contrat public, c’est au tour de la garde des Sceaux d’être rattrapée par son passé judiciaire. En 2004, elle a été condamnée par le conseil des prud’hommes de Paris pour licenciement injustifié et rupture de CDD « abusive » à l’encontre de son ancienne assistante parlementaire, à qui elle a dû verser 5 300 euros. Comme Jean-marc Ayrault, Christiane Taubira est donc en infraction par rapport à la promesse de François Hollande de ne pas s’entourer de personnes « jugées ou condamnées » .