Bd Voltaire
Le 14 septembre 2013
Entretien réalisé par Emmanuelle Duverger.
Vous avez lancé mardi dernier le “Non au Changement de Peuple et de Civilisation”. Les premières réactions sont encourageantes. Une bonne surprise ?
Je ne peux pas dire que ce soit une surprise puisque ce qui me stupéfie depuis vingt ans c’est la passivité de nos concitoyens face à l’horreur de ce qui survient, le Grand Remplacement, le changement de peuple et de civilisation. Qu’ils réagissent enfin ce ne serait que normal. En revanche, qu’ils le fassent en tel nombre et si généreusement, c’est une surprise, oui, par rapport aux commentaires plutôt tièdes et parfois hostiles qu’on a pu lire dans “Boulevard Voltaire”. En somme il y a les lecteurs qui critiquent en écrivant et ceux, beaucoup plus nombreux, heureusement, qui approuvent en s’inscrivant. Mais ceux-là, que je remercie beaucoup de leur geste, feraient bien d’écrire aussi, de se manifester, de se rendre visibles, de transmettre mon appel pour augmenter notre nombre et rassurer ceux de nos compatriotes qui n’osent pas encore se déclarer, réinvestir leurs propres mots, en croire leurs yeux et agir en conséquence.
Quelles actions concrètes allez-vous proposer à ceux qui ont adhéré à votre appel ?
J’ai toujours dit que ce que nous pourrions faire dépendrait étroitement de notre force, c’est-à-dire de notre nombre, essentiellement, et de nos moyens. Nous avons déjà, en trois jours, largement dépassé les deux hypothèses basses que j’avais avancées, la veillée funèbre pour la patrie, si nous n’étions que dix, le think tank, si nous n’étions que cent. Nous sommes un élan, il nous faut devenir une puissance, et que cela se sache. Que chaque adhérent en convainque deux ou trois autres et ainsi de suite, qu’il fasse connaître mon appel, qu’il se rende, et notre mouvement, aussi visibles et audibles que possible. Dès les prochains jours nous aurons un site Internet opératoire, avec un forum public, un forum pour les adhérents. Nous pourrons nous compter, échanger nos idées, constituer des groupes un peu partout je l’espère, mettre sur pied une rencontre nationale, donner corps, forme, présence et visibilité à notre refus, à notre grand NON. Autant l’in-nocence malgré ses vertus est une notion longue et compliquée à faire entendre et partager, autant notre simple et clair Non au Changement de Peuple et de Civilisation est immédiatement intelligible et suscite les ralliements, comme si nos concitoyens l’attendaient depuis des lustres.
Vous deviez venir manifester dimanche à Paris à l’appel du Collectif pour la défense des libertés publiques. Cette manifestation a été interdite par la préfecture au motif que les antifas avaient annoncé une contre-manifestation. Même chose pour le Rassemblement organisé par Riposte Laïque à la même date pour défendre la liberté d’expression… Deviendrait-il difficile de manifester en France quand on n’est pas d’accord avec le gouvernement ?
Ce que les deux pouvoirs, le médiatique et le politique, ne supportent pas, c’est la vérité, la mise à nu du désastre qu’ils ont créé, la réalité de leur société prétendument multiculturelle et en fait déculturée, hébétée, hyperviolente, ingouvernable. Mais cette réalité craquèle tous les jours un peu davantage leur chape de mensonge, qui va éclater. Nous devons y aider par tous les moyens.
Le bijoutier de Nice, victime d’un braquage et qui a tué son agresseur, bénéficie d’un énorme soutien sur Facebook. Comment l’interprétez-vous ?
Comme un témoignage d’exaspération salutaire, bien sûr. Mais nous ne devons pas aspirer à la privatisation de la justice, pas plus qu’à la prolifération des prisons ou à la multiplication des caméras de surveillance. Ce ne sont pas des solutions, ce ne sont que des aspects du problème, des formes du réensauvagement de l’espèce, des retombées sinistres de la conquête coloniale en cours par le truchement des ventres, bien sûr, de l’immigration incessante, mais aussi de la nocence généralisée.
Il faut renverser le sens de l’histoire,
pas essayer de s’en accommoder comme on peut.