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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:58

 




La patrie trahie par la République par Jean Raspail, Écrivain,
> Romancier.

> "J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence
> d’un colis piégé".

> Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure.
> Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale.
> J’ai hésité. D’autant plus qu’en 1973, en publiant
> Le Camp des saints, j’ai
> déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter,
> sinon que je crois que les carottes sont cuites.

> Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce
> qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe
> dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac),
> parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif
> des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter
> seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le
> reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques
> de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde,
> avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes
> compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

> La France n’est pas seule concernée.

> Toute l’Europe marche à la mort.

> Les avertissements ne manquent pas – rapport de l’ONU (qui s’en
> réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques
> Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’
> Ined pousse à la désinformation. Le silence
> quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions
> communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est
> l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a
> une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce
> bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans
> l’incurie des

> « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme…

> Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam
> lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du «
> partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal
> répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite
> enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de
> la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité
> chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et
> de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du
> Français de 2050.

> Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on
> appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être
> une quinzaine de millions de Français – et pas nécessairement tous de
> race blanche – qui parleront encore notre langue dans son intégrité à
> peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture
> et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de
> génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

> Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès
> aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son
> inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à
> présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et
> sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque
> sorte – je cherche un terme approprié – d’une communauté de la
> pérennité française.

> Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de
> survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être
> même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses
> quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi
> chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient
> encore.

> Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque
> chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux
> appropriés. Et ensuite ?

> Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues,
> que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles
> abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui
> s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait
> quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce
> siècle se sera affublée de ce nom.

> Ce processus est déjà amorcé. Il existe une seconde hypothèse que je
> ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait
> auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers
> isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans
> doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il
> y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui
> m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas
> encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr…

> Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme
> de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français
> avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment,
> méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une
> certaine France (évitons le qualificatif d’éternelle qui révulse les
> belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je
> me pose la même question à propos de toutes ces associations
> omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces
> ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces
> réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État
> (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces
> pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et
> tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent
> leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation
> française.

> Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il
> m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes.
> Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication :
> ils confondent la France avec la République. Les « valeurs
> républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la
> satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est
> d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est
> qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie,
> idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure. Il me semble, en
> quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde.

> Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui
> de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien
> l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent
> Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la
> Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française
> issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en
> faisant vivre pleinement les valeurs de la République… »

> Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure :

> « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée
> constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la
> partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les
> espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en
> quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974)

> Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse :

> « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui
> sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de
> la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre,
> elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »

> Jean Raspail

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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