, «il est nécessaire de passer de la tolérance à la liberté religieuse». Ce qui n'est pas du «relativisme», assure-t-il. «Il ne convient donc pas d'affirmer de manière excluante: “Je possède la vérité.” La vérité n'est possédée par personne, elle est toujours un don.» Ni «d'imposer la vérité à l'autre», car «la vérité se dévoile seulement dans la rencontre d'amour».
En conséquence, et s'adressant toujours à ces trois religions, Benoît XVI a conclu sur une autre obligation: la lutte contre le «fondamentalisme religieux».
Il «afflige toutes les communautés religieuses» a-t-il souligné, il «veut prendre le pouvoir parfois avec violence, sur la conscience de chacun et sur la religion pour des raisons politiques. Je lance un appel pressant à tous les responsables religieux, juifs, chrétiens et musulmans de la région afin qu'ils cherchent (...) à tout mettre en œuvre afin d'éradiquer cette menace qui touche indistinctement et mortellement, les croyants de toutes les religions».