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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 16:59

 

L’école est-elle devenue une fabrique de chômeurs ? Cette question, quasi existentielle, taraude des cohortes de chercheurs depuis l’apparition du chômage de masse. Surtout, elle est loin d’être dénuée de sens. Comment cautionner, en effet, un système éducatif qui laisse chaque année s’évaporer dans la nature 150 000 jeunes sans qualification ? Comment avaliser une organisation qui délaisse, par élitisme, depuis des décennies, l’apprentissage de métiers manuels au profit de filières générales jugées plus nobles ?  Comment accepter que l’on puisse, aujourd’hui encore, continuer à orienter des jeunes vers des cursus sans débouché ni avenir ? ( Voxpop : Le devenir des enseignants est plus important que celui des étudiants )

C’est un fait, l’éducation, et particulièrement l’université (en dehors des filières courtes), ne forme pas les jeunes générations à l’emploi. La formation initiale ne peut être que défaillante à partir du moment où elle s’entête à refuser tout changement de logiciel. Cette réalité, accentuée par l’objectif d’atteindre 80 % d’une classe d’âge au bac, a conduit à défavoriser, à tort, les filières technologiques ou par alternance, pourtant très professionnalisantes.

Les parents ne sont pas moins responsables, eux qui rechignent à orienter leurs enfants vers des métiers porteurs et rémunérateurs, des filières manuelles comme la boucherie, qui manque de professionnels pourtant payés rubis sur l’ongle, sur l’ensemble du territoire. « Tu auras ton bac, mon fils, même si ce n’est pas le S, mais au moins tu ne seras pas plombier ou soudeur » , pourrait-on résumer…

Nicolas Sarkozy a bien tenté d’inverser la tendance en mettant, comme en Allemagne, l’accent sur l’apprentissage. Campagne d’information, mobilisation des grandes entreprises, incitation à recruter des apprentis, simplification des dispositifs d’embauche, renforcement des quotas et des sanctions, rénovation des campus… L’ancien chef de l’État a mis les moyens pour passer en cinq ans de 600 000 à 800 000 jeunes sous alternance puis, à terme, à un million. En vain, car, après un premier sursaut bienvenu mais sans pression politique, les recrutements ont chuté depuis le début de l’année.

Un jeune qui bénéficie d’un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage a pourtant 80 % de chances de trouver un emploi à l’issue de sa formation. Quand il n’est pas débauché ou recruté avant la fin de son cursus… Quelle filière générale peut en dire autant ? Aucune et certainement pas « psycho » ou « staps » (sport), qui séduisent tous les ans des dizaines de milliers d’étudiant

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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