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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 07:54

ALERTE ! On étouffe dans ce pays !


 

 

 

  • 23 mars 2013
  • Le Figaro
  • par Yves Thréard ythreard@lefigaro.fr
 N’était l’exceptionnelle richesse de Mme Bettencourt et de sa fille, ce n’était au début qu’une histoire de famille comme il en existe beaucoup. C’est devenu aujourd’hui une affaire d’État, car un ancien président de la République vient d’être mis en examen pour abus de faiblesse. Comment est on passé de l’une à l’autre ? Certes, la notoriété des protagonistes explique l’emballement médiatique. Mais l’explication est insuffisante. Il y a les faits et le contexte. Les faits ? En dépit de perquisitions et d’auditions, ils ne sont pas établis. Nicolas Sarkozy a rendu visite à André et Liliane Bettencourt, en 2007, en leur domicile neuilléen. La belle affaire ! Il eût été étrange que l’ancien maire de Neuilly, alors ministre de l’Intérieur, ne connaisse pas de longue date ses hôtes, dont le nom est attaché à l’une des plus belles réussites de l’industrie française. Et il ne paraît pas anormal qu’une figure de l’UMP entretienne des relations de courtoisie avec un ancien ministre de Georges Pompidou, sénateur jusqu’en 1995. Nicolas Sarkozy aurait-il abusé de leur grand âge pour leur soustraire quelques liasses de billets afin de financer sa campagne ? On ne sache pas qu’à l’époque André Bettencourt, décédé depuis, et son épouse, mise sous tutelle en 2011, manifestaient une quelconque faiblesse. Personne d’ailleurs, ni le majordome du couple, ni leur ex-comptable, ni leurs employés de maison n’ont vu le moindre billet passé d’une main à l’autre. Et quand bien même, six ans après, les faits de financement illégal seraient prescrits par la loi. Reste donc le contexte. Un ancien président de la République redevenu simple justiciable. Qui, c’est vrai, a eu pendant son mandat la dent très dure avec les magistrats. Il les avait comparés à des petits pois : « Même couleur, même gabarit, même absence de saveur. » Qui, c’est vrai aussi, voulait supprimer la fonction de juge d’instruction, personnage trop puissant, selon lui. Le juge Jean-Michel Gentil, signataire en juin 2012 d’une pétition dénonçant rétrospectivement la politique pénale de Nicolas Sarkozy, ne peut que s’en souvenir. Pour prendre sa revanche ? Si tel était le cas, ce ne serait pas en l’espèce un abus de faiblesse, mais un aveu de partialité.

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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