François Hollande a finalement décidé de ne pas inclure le droit de vote des étrangers dans la réforme constitutionnelle présentée ce matin en conseil des ministres. Vous avez été près de 300 000 à signer notre pétition contre le droite de vote des étrangers. Cette extraordinaire mobilisation aura permis de faire reculer le gouvernement. Le 29 janvier dernier, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault avait annoncé qu'il allait reprendre l'initiative et consulter et négocier avec les parlementaires pour tenter de rassembler la majorité des 3/5 nécessaire pour l'adoption de ce texte. Pour atteindre ce triste objectif, il ne manquait que 30 voix au gouvernement. Certaines déclarations de parlementaires "centristes", comme Yves Jego, favorables au droit de vote des étrangers, apparaissaient, malheureusement, pour le Premier ministre comme un encouragement. C'est ainsi, que ses conseillers se sont lancés dans une réelle campagne de marchandage, espérant ainsi convaincre d'autres parlementaires de droite ou du centre de voter leur texte. Heureusement, notre action et la formidable pression que nous avons réussi, ensemble, à faire peser sur les parlementaires "hésitants" aura été déterminante. Tous sont, finalement, restés fidèles à notre modèle républicain qui fait le lien entre la citoyenneté et la nationalité et considère que la citoyenneté française s'incarne dans le droit de vote et que l'on ne peut donc pas brader le droit de vote. L'abandon (sûrement temporaire) de cette mesure par François Hollande ne doit, cependant pas, nous conduire à baisser la garde. De nombreux parlementaires de gauche ont déjà fait part de leur volonté de trouver un moyen de relancer le débat sur cette question. Nous devons rester extrêmement vigilants et mobilisés. D'autant plus que la nocivité de la politique gouvernementale, en la matière, ne se limite pas à cette seule question ; le laxisme judiciaire incarné par Mme Taubira, ministre de la justice conduira fatalement à une hausse de la délinquance, les mesures prises par M. Valls, ministre de l'intérieur, pour faciliter l'immigration ne feront qu'aggraver la situation de notre pays, en renforçant le communautarisme. Contre tout cela, nous devons continuer à défendre notre pays et son modèle républicain. Merci encore pour votre soutien et votre engagement à nos côtés. Nous avons prouvé qu'ensemble, en agissant de façon coordonnée, nous pouvions faire reculer le gouvernement. Si vous souhaitez nous soutenir dans ces futurs combats et nous permettre d'imprimer du matériel militant afin de mobiliser les français et de faire pression sur les parlementaires, vous pouvez nous adresser un don, via paypal ou par chèque (à l'ordre de l'UNI) adressé à l'UNI, 34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt. Vous recevrez un reçu fiscal vous permettant de déduire 66 % du montant de votre don de vos impôts. Chaque aide, même la plus modeste, est préciseuse. Merci de votre soutien. Olivier Vial Président de l'UNI. |