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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:28

 

 

  • 12 oct. 2012
  • Le Figaro
  • IVAN RIOUFOL RIO irioufol@lef irioufol@lefigaro.fr

 

Cela fait des années que des représentants de la communauté juive mettent en garde contre la montée de la judéophobie dans les cités, annonciatrice de rejets anti-Français. Eh bien ! Nous y voilà. L’opinion médiatique découvre, abasourdie, ce qui se sait et s’écrit dans l’indifférence des « antiracistes » depuis près de vingt ans : oui, il existe un islamisme de France ; oui, il est porteur d’un nouvel antisémitisme ; oui, il peut dériver vers le terrorisme ; oui, il a des liens avec le grand banditisme. Cette réalité a été confirmée avec le défèrement, hier, de sept suspects, tous indigènes et majoritairement convertis, qui projetaient des attentats antijuifs dans leur djihad contre la France. S’il existe un risque de néofascisme, il germe dans les ghettos qui contestent l’autorité de l’État.

Cette réalité ne peut plus être occultée, au motif qu’elle ne concernerait que quelques milliers de fanatiques. Ils prennent de l’ampleur et leur idéologie suprémaciste insulte la république. Ceux qui, au PS, voient le retour de la « peste brune » dans la tentation d’une partie de l’opposition de se droitiser restent muets devant l’appétit islamiste pour la guerre civile. Bruno Le Maire (UMP) se trompe aussi quand il assure : « Comparer islamisme et nazisme n’a pas de sens. » Citons le grand mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini, allié d’Adolf Hitler : « Les principes de l’islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances, en particulier dans l’affirmation de la valeur du combat et de la fraternité des armes, dans la prééminence du chef, dans l’idéal de l’ordre (…) » (1).

La mollesse des moralistes vis-à-vis de l’islam radical est un scandale permanent, au vu de la mise en péril du « vivre ensemble » dont ils se disent les gardiens. Jean-Louis Borloo n’incite pas davantage à la vigilance quand il se contente de remarquer « les progrès considérables de l’intégration républicaine en France » . Cette réalité partielle, réjouissante en effet, ne peut faire oublier les refus de s’intégrer qui s’accumulent. Les polémiques nées des remarques de Jean-François Copé constatant un racisme anti-Blancs dans les banlieues et décrivant, à travers l’épisode d’un pain au chocolat arraché des mains d’un enfant, la pression collective pour faire respecter le ramadan reviennent à nier les repliements identitaires. Ils peuvent aller jusqu’à l’abandon de l’usage du français dans des familles, qui voient l’école comme un obstacle à la préservation de leur culture.

C’est cela qu’il faut décrire, sans craindre de choquer une indéfendable pensée raciste et sexiste excusée par les avocats des minorités. Ceux qui assurent, à droite comme à gauche, qu’il faut faire attention aux mots voudraient en fait que rien ne soit dit pour ne pas stigmatiser les musulmans. Or c’est les mépriser de les croire solidaires des nazillons dont la haine de l’Autre puise dans une culture sommaire et un antisionisme instrumentalisé par l’extrême gauche. Les effarouchés, qui disent redouter l’amalgame entre islam et islamisme, entretiennent eux-mêmes la confusion en refusant de nommer les dérives radicales. Ils font le lit d’un totalitarisme qu’ils prétendent combattre en s’en prenant sottement à ceux qui le dénoncent. Leur démarche est absurde. Flagrant délit d’imposture

Une fois de plus, l’«antiracisme » est pris en flagrant délit d’imposture avec la mise au jour de ce gangsterrorisme soudé depuis des années dans la guerre sainte contre les mécréants. Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), décrit « l’islamisme idéologique » comme s’inscrivant « dans la lignée de l’extrême droite » . Mais ce faisant, il nie la spécificité de l’antijudaïsme coranique et de ses explicites appels au meurtre, repris dans la charte du Hamas. Surtout, il refuse l’autocritique sur son propre choix politique de n’attaquer qu’à droite, sans avoir jamais eu la même intransigeance pour l’extrême gauche et ses soutiens aux mouvements « antisionistes », réceptacles de la détestation de l’Occident. Ce deux poids deux mesures affaiblit l’indignation tardive de ceux qui ne voient que d’un oeil.

Cet aplatissement devant les victimes présumées de la société, partagé par SOS-Racisme et le Mrap, a pareillement conduit ces organisations à faire la sourde oreille devant la violence verbale de certains rappeurs contre la France et les « faces de craie ». Personne n’a voulu entendre le chanteur de rap Doc Gynéco qui, en 2007, mettait en garde : « Le rap s’est aujourd’hui islamisé (…) Il est un peu le bras armé du djihad. » Or le djihadiste Jérémie Félix Louis-Sidney, tué samedi après avoir fait feu contre la police, était de ces rappeurs qui appellent à la guerre sous l’oeil attendri des défenseurs des « jeunes » et de la « création artistique ». Culpabiliser encore

Tout est bon pour obscurcir la réalité et culpabiliser ceux qui estiment parfois devenir étrangers dans leur propre pays. Le Parisien a publié, mercredi, une étude de l’Insee « qui tord le cou aux clichés » sur l’intégration : il en ressort que 90 % des enfants ou petits-enfants d’immigrés affirment se sentir français. C’est oublier une enquête de l’Ifop de février sur « Le regard des Européens sur l’islam » : elle fait ressortir une commune perception de l’échec de l’intégration des musulmans. Les plus critiques sont les Néerlandais (77 %), suivis des Allemands (75 %), des Français (68 %), des Britanniques (65 %). Or ces rappels des différences culturelles, jugées primordiales par les sondés, seraient constitutifs d’un nouveau racisme, selon le sociologue Michel Wieviorka. Faudrait-il donc renoncer à exiger des nouveaux venus qu’ils épousent les règles du pays d’accueil ? Et quoi encore ? Préserver la démocratie

La France est en droit de défendre ses valeurs, sans craindre ces antiracistes qui se déshonorent. En cela, la Droite forte (UMP) a raison de vouloir soumettre aux imams une « charte républicaine des musulmans de France » et d’affirmer dans la Constitution la « tradition chrétienne » de la République laïque. C’est la démocratie qui est à préserver. 

blog.lefigaro.fr/rioufol

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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