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Alain Finkielkraut expulsé de Nuit Debout. Bienvenue en A-France
SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM La maladie infantile du communisme, ou le gauchisme, célèbre essai de Lénine, attaquait frontalement les membres de la troisième internati...
Il suffit de se pencher sur l’accueil qui fut réservé hier au philosophe Alain Finkielkraut, pourtant venu en simple observateur place de la République, pour révéler la supercherie. Immédiatement agressé physiquement, conspué, insulté, traité de « fasciste », voire de « sale juif », selon certains témoins… Chantre d’un nouvel enracinement aux accents barrésiens, Alain Finkielkraut n’était pas au goût des foules hurlantes de la Nuit debout. Lesquelles foules s’abandonnent à des luttes « sociétales », symétriques de celles dont les néo-libéraux se font les promoteurs acharnés : féminisme de revanche, combats anticolonialistes d’arrière-garde dans l’esprit des Indigènes (sic) de la République… Certaines réunions de Nuit debout étaient même interdites aux Blancs… Si les créateurs de Nuit debout entendent lutter contre la mondialisation des échanges économiques, ils n’entendent pas lutter contre la mondialisation des échanges humains. Les « migrants » sont, pour eux, les nouveaux « damnés de la terre ». En poussant un peu, ils pourraient même devenir les rédempteurs d’un monde occidental considéré comme « impur » pour les tenants de l’eschatologie du marxisme culturel.
C’est bien là que le bât blesse, la Nuit debout porte en elle les germes du totalitarisme. Leur idéal de pureté tient en un monde sans l’Histoire, sans le passé, expurgé des « substances » – qualifiées de fictions, délivrées des mythes – forcément générateurs de rapports de domination. Donc, sans Alain Finkielkraut, qu’il fallait expulser pour purifier les lieux. Le dieu Égalitarisme veille à ce qu’aucune tête ne dépasse.