Cela se décline de mille façons. Le hijab ? Et le voile des religieuses, alors ? D’ailleurs – Alain Juppé si tu nous écoutes -, toutes nos mères portaient jadis des foulards et, à y regarder de plus près – Aurélien Taché, es-tu là ? -, ce n’est rien d’autre qu’une variété de serre-tête, élément fantasmagorique de la garde-robe féminine catholique. Le halal à la cantine ? Mais on a eu du poisson le vendredi pendant de si nombreuses années ! La hauteur de ce minaret ? Mais que dire des nombreux clochers tout autour, si l’on faisait une comptabilité serrée, l’islam a encore un grand déficit à combler ! Qui le nierait ?
Et si l’on déroule la bobine, on n’en voit pas la fin : viendra le temps de l’appel du muezzin – quelle différence avec l’angélus qui incommode, à la campagne, les rurbains ? – puis celui des jours fériés – qu’on laisse Noël, soit, puisque cela fait plaisir aux enfants, mais par esprit d’équité et pour rééquilibrer, il faut donc troquer Pâques ou l’Ascension contre l’Aïd.