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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 08:57

 

Madame je partage votre inquiètude et plus encore.

Je ne suis pas disposé à attendre 5 ans ! Je ne suis pas disposé à subir les inconséquences de cette présidence fruit du hasard !

Cela ne peut durer, le DANGER est trop grand pour notre pays, pour nous, pour nos enfants.

Il y a URGENCE ! Il faut AGIR sans délai.

 Il faut que partout se lèvent des femmes et des hommes pour déposer cet attelage, en finir avec le " déclinisme", reconstruire !

Nombre de mes adhérents partagent ce sentiment de survie !

 

 

  • Classement de l'article  
  • 8 oct. 2012
  • Le Figaro
  • Nathalie Kosciusko-Morizet
L’ancienne ministre, députée de l’Essonne, s’interroge sur l’avenir de la France avec le gouvernement actuel.

Sommes-nous destinés à devenir “hollandais” ? Où est le peuple de France ? Doit-il se laisser aller à cet esprit de mollesse, à cette guimauve envahissante ? Doit-on subir un pouvoir sucré ? S’agit-il d’un moment de Restauration, post-mitterrandien ? Hollande est-il cet autre Louis-Philippe ?

Être immobile n’a jamais voulu dire être efficace. Être impopulaire ne peut dans ce moment si difficile être un passeport pour gouverner. Être inaudible, colporteur d’une politique du vide, au fil des interventions télévisées de François Hollande et JeanMarc Ayrault, ne peut que rendre vaine une présidence déjà fruit du hasard.

Je suis, comme tous les Français, pleine de questions. La gauche arrivée au pouvoir, de quelle nature est-elle ? Quelle est sa légitimité historique, sa doctrine, son intention ? Hollande est-il le nom d’une génération, une créature médiatique ou de marketing, l’empreinte d’une illusion ? Le socialisme existe-t-il encore ? Parfois, je me demande de quoi la politique est-elle le mot. Coty, Queuille ne ressemblaient guère à Jaurès, à Blum, ou à de Gaulle. Et Hollande est bien l’héritier des premiers. Fadeurs. Hésitations. Peurs et renoncements. Voila sa musique, le ton de ses interventions. Cette victoire de Hollande nous a laissé un goût amer bien sûr. Mais au sortir de l’été, ces nouveaux gouvernants plongent les Français dans un désarroi jusqu’alors inconnu. Apparemment, nous ne pouvons rien faire. Faut-il attendre cinq ans ? Faut-il crier, attaquer, se battre ongles et griffes sortis ? La réponse s’impose encore : renaître.

Ces bourgeois de la politique qui se sont déguisés, bedaines effacées, sourires patelins, se révèlent arrogants, menteurs, tricheurs. Ils ont l’esprit de clan et veulent mettre l’État en coupe réglée et se servir. Un ministre du Budget méprisant. Un ministre de l’Industrie vociférant. Un ministre de l’Économie absent. Quel bel attelage !

Ils achètent les bonnes consciences des « profs » en provoquant artificiellement le recrutement d’un millier de nouveaux enseignants mais ce sont ceux qui avaient échoué aux concours. Quel sens cela a-t-il pour les vrais reçus ? Quelles compétences auront-ils ? La sélection ne veut-elle rien dire ?

Mais où est donc ma France ? Quel est ce pays devenu subitement monocolore et qui ne parvient plus à se rassembler ? Où sont les frondeurs ? Sommesnous destinés à devenir « hollandais » ? Où est le peuple de France ? Doit-il se laisser aller à cet esprit de mollesse, à cette guimauve envahissante ? Doit-on subir un pouvoir sucré ? S’agit-il d’un moment de Restauration, post-mitterrandien ? Hollande est-il cet autre Louis-Philippe ? Tout cela est anachronique.

Cela ne peut durer. Nous avons le devoir de définir les lignes politiques de demain, de dire les principes qui dessineront le contrat social de la France, de rendre l’espoir là où le désarroi détruit tout optimisme.

Nous allons être un peu seuls. Il n’y a guère à attendre des syndicats. C’est la CGT, en pleine contradiction avec la charte d’Amiens, qui, par la voix de son secrétaire général, a appelé à voter pour Hollande. Comment vont-ils faire : renonciation, trahison ou collaboration ? J’ai trop de respect pour le syndicalisme et tous ceux qui incarnent ce vaste mouvement social, cette médiation indispensable, pour imaginer un seul instant qu’ils puissent être en accord avec une équipe politique qui frise chaque jour l’imposture. Les « bobos » vont fiscalement tellement souffrir qu’il ne leur reste plus qu’à déchanter et à se donner à d’autres. Seuls restent au bord du chemin les ouvriers, les employés, déjà menacés de déclassement et qui ont pris un risque considérable pour eux, leurs enfants, leur confort, leur dignité, leur sécurité.

Mais le pire arrive. Voila un président qui ne peut cacher la haine qu’il ressent à l’endroit de son prédécesseur. Qui se rengorge d’importance : « Il me revient de façonner une conception nouvelle de la présidence de la république. » Bigre.

La France est un grand pays. Moderne. Démocratique. Dont les femmes et les hommes offrent une force, une énergie, une intelligence exceptionnelles. Cela fait son histoire. Sa place dans le monde. La compétitivité de son économie. Il faut en finir avec le « déclinisme ». Arrêter de se taper la poitrine. Personne ne viendra nous sauver de notre dépression.

C’est pourquoi je me bats. Ce n’est pas le moment de présenter des programmes ou d’additionner les promesses. Hollande a déjà trompé tout le monde. Il a gagné la présidentielle sur le mode de slogans séduisants et populistes. On en voit tous les effets. En mal d’arguments face au « Hollande bashing », il éructe : « Les magazines ont avant tout un bon sens commercial. » Diable.

Que va-t-il se passer ? Quelle image de la politique ! Quelle image de la France ! Est-ce encore le Front national qui bénéficiera de tout ce dépit, de tant de mépris, de toute cette impéritie ? Je me suis battue, dos au mur, contre le FN. J’ai dit et redit que les machinations de la famille Le Pen étaient néfastes. Je l’ai écrit. Le combat continue. Et cette gauche autiste, calculatrice, nous le savons tous, peut être le meilleur allié du FN. Alors la droite et le centre sont ces jours-ci le dernier rempart à ces aspirations confuses. Il faut continuer à expliquer, batailler et préparer l’avenir.

C’est pourquoi je veux dire ce que nous sommes, penser ce qui doit nous permettre de réécrire notre avenir. La confiance en la France, voila le premier mot. L’engagement d’un principe nouveau, la réciprocité, qui fait que chacun existe, est reconnu, mais sait qu’il n’est pas seul, voila l’idée.

Pour reconstruire, malgré l’urgence, il faudra du temps. Reconstruire s’impose face au vide d’un pouvoir confisqué par Hollande. Il faut que partout se lèvent des femmes et des hommes qui sachent qu’il faut réinventer l’école, le pacte de santé, notre envie d’être riches, inventifs, conquérants. Et je laisse à Hollande ses congrès, ses ruses, mimiques, et prétentions. Je lui laisse un règne d’amateur. Fade et triste.

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>