Je n’étais pas à la Manif pour tous, dimanche… Je n’en sais que ce que j’en ai lu et vu…
Je ne peux pas me prononcer sur le nombre de participants, bien que connaissant l’avenue de la Grande-Armée, et ayant vu les photos des manifestants qui y stationnaient, j’ai peine à croire qu’ils n’étaient que 300.000…
Non, ce qui m’a frappé, c’est autre chose : je me souviens d’autres manifs. Non autorisées, celles-là… Celles « organisées » par de jeunes racailles qui balançaient des cocktails Molotov sur les CRS, qui cassaient des vitrines, pillaient et détruisaient.
Je me souviens que lors de ces « événements », les forces de l’ordre avaient consigne de ne pas intervenir. De rester à distance. Bref, de capituler face à 50 ou 100 casseurs.
Hier, j’ai vu ces mêmes forces de l’ordre gazer et bousculer des gens, parfois âgés, parfois des enfants, qui ne lançaient aucun cocktail Molotov, ni briques, qui n’avaient pas les visages dissimulés par des cagoules, ne pillaient pas, ne détruisaient pas le mobilier urbain, ni ne brûlaient de voitures.
Deux poids, deux mesures ? Consignes lâches et inconséquentes de la préfecture qui laisse en paix les racailles et ordonne de cogner les simples citoyens ? Je n’en sais rien.
Tout ce que je sais, c’est qu’avec 100 « manifestants » armés, la police aurait été plus laxiste qu’avec 1,4 million de pères et mères de famille venus avec leurs mômes manifester pacifiquement contre un bouleversement sociétal majeur…