NON ! NON ! et NON
Il faut arrêter sans tarder le massacre
de notre société
L’épisode du pacs reste dans toutes les mémoires. Il y a quinze ans, Élisabeth Guigou affirmait, la main sur le coeur, que la loi ne pouvait «ni ignorer ni abolir la différence entre les sexes » . Juré, craché, celle qui était alors garde des Sceaux disait qu’il n’était pas question, au grand jamais, de reconnaître un jour le mariage et l’adoption pour les homosexuels. Un discours en forme de «valise à double fond»… Car, quinze ans après, nous y sommes! Et c’est toujours la même chose. Subrepticement mais sûrement, les militants de la cause homosexuelle continuent à pousser leurs pions. Si elle n’y prend garde, la France se réveillera bientôt avec une réforme dont personne ne voulait, hors une petite minorité de bobos et de jusqu’au-boutistes. Il en va pourtant de l’équilibre de notre société, de l’avenir de la famille et de milliers d’enfants à naître. Il y a six mois, on parlait de mariage. Et d’adoption. La procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui («mères porteuses») pour avoir des enfants étaient exclues. Puis la donne a changé. Y compris au sein du gouvernement, avec la molle approbation du chef de l’État. La PMA pourrait être autorisée, au nom de l’égalité avec les couples hétérosexuels. Or, précisément, les conditions de la PMA ne pourront jamais être identiques : les couples féminins devront avoir recours à une tierce personne, masculine. On ne changera pas les lois de la nature. Toujours au nom du sacro-saint principe d’égalité, François Hollande ira-t-il d’une concession à l’autre? Si les couples féminins disposent de la PMA, les couples masculins seront en droit d’exiger la gestation pour autrui. Porte ouverte à toutes les dérives financières, morales et bioéthiques. Pour éviter, là aussi, d’être dépassé par sa proposition sur le «mariage pour tous», le président de la République doit ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard. Tout indique que la promesse, lancée à la légère pour complaire à sa gauche, se transforme en un piège dont il aura les pires difficultés à s’extraire. Le débat, c’est maintenant. Si François Hollande ne daigne pas sortir de l’ambiguïté, souhaitons que la grande manifestation du 13 janvier le mette face à ses responsabilités.