Il y a 2 mondes en notre pays !
Celui des nantis, à savoir les fonctionnaires qui ne sont pas concernés par le chômage ( pas de cotisation )
et bénéficient d'une retraite avantageuse.
Et celui du privé confronté au chômage grandissant, promis à la paupérisation lors de la retraite.
C'est l'injustice la plus flagrante, insupportable, inadmissible de notre pays.
Nous voulons l'équité pour tous !
Plus d'échappatoire possible
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Revoilà les retraites ! À gauche comme à droite, on voulait croire le problème résolu pour quelques années. Les dernières projections officielles, attendues mercredi prochain, diront que notre système repart à vau-l’eau. Car, en économie, les miracles n’existent pas : avec la crise, les déficits se creusent… Il va donc falloir d’urgence remettre l’ouvrage sur le métier. Patronat et syndicats s’y emploient pour les régimes complémentaires du privé, mais le problème se posant dans les mêmes termes pour le régime général et dans la fonction publique, le gouvernement devra aussi se retrousser les manches. Cette fois-ci, il n’y aura pas d’échappatoire possible pour une gauche qui n’a jamais montré un immense courage sur la question. Pour ne pas dire qu’elle a fait preuve d’une inconséquence rare. Non seulement en s’opposant systématiquement à toutes les réformes (pourtant bien insuffisantes) entreprises par la droite, mais encore en les remettant en cause à la première occasion. Le retour partiel à la retraite à 60 ans décidé au lendemain de l’élection de François Hollande - sous le regard éberlué de toute l’Europe - restera à ce titre comme le péché originel du quinquennat. Avant de baisser les pensions de ceux qui ont cotisé toute leur vie ou de taxer des entreprises en manque de compétitivité, il existe d’autres voies à explorer. La première - qui devrait complaire à un gouvernement épris de justice -
serait de considérer tous les Français sur un pied d’égalité.
Est-il équitable de rogner les
retraites des salariés du privé, quand subsistent des
régimes spéciaux et un traitement de faveur pour les
fonctionnaires ?
Deuxième piste : repousser encore l’âge de départ à la retraite ou allonger la durée de cotisation. Même si le sujet déplaît à gauche, il repose sur une équation incontournable, que tous nos voisins ont prise en considération. Puisque nous vivons de plus en plus longtemps, nous devons aussi travailler de plus en plus longtemps. Sur la question des retraites, les socialistes français sont les derniers dans le monde à nier l’évidence. Mais ils n’auront bientôt plus le choix.