Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris et eurodéputée, en juillet.
LE FIGARO. - Qu'avez-vous pensé du débat Copé-Fillon jeudi soir?
Rachida DATI.- Ce fut un bel exercice démocratique. Jean-François Copé a démontré sa capacité à être un véritable chef de l'opposition, combatif et tenace, pédagogue et audible, en étant le premier des militants. Nos adhérents attendent avec impatience cette élection. Ils sont exaspérés par la gauche et veulent que nous empêchions le gouvernement de mettre la France à genoux.
Comment réconcilier les deux camps après l'élection du 18 novembre?
Avant la campagne présidentielle, on nous annonçait l'explosion de l'UMP. Cela ne s'est pas produit. Qui a maintenu l'unité? C'est Jean-François Copé. Il a démontré à la fois son sens de la synthèse et son talent de rassembleur. Le parti a été uni et rassemblé derrière Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, puis pour les législatives. Le rassemblement, cela dépend d'abord du chef.
Le prochain président devra-t-il faire des gestes envers le vaincu?
Ce sera pour lui un devoir et une obligation. La première qualité d'un chef de parti, c'est de savoir tendre la main. La politique, ce n'est pas la guerre.