Le député-maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi, a décidé de sévir dans sa ville pour mieux encadrer le déroulement des cérémonies de mariage en mairie.
Cris, sifflets, déploiement de "drapeaux notamment étrangers", groupes demusique folklorique "sans autorisation", stationnement anarchique aux abords de l'Hôtel de ville ou encore interruption de la circulation sur la promenade des Anglais toute proche pour "danser" ou "parader avec des banderoles ou des drapeaux", seront prohibés à compter du 1er juin, date d'entrée en vigueur du nouvel arrêté municipal pris par la mairie de Nice.
Le maire estime que ces "comportements [sont] de nature à troubler la quiétude, la tranquillité et la solennité de l'instant" et peuvent engendrer des retards préjudiciables au bon déroulement des mariages dans sa mairie. Les contrevenants pourraient voir repousser leur union en mairie de 24 heures.
Une "charte des mariages" sera donc remise à tous les futurs époux avant la cérémonie pour rappeler ces règles de bienséance. Ils devront la signer et s'engager à la respecter. En cas de non-respect, les contrevenants s'exposent,"en fonction des comportements et de la gravité des agissements", à un "report de la célébration au plus tard dans les 24 heures suivant l'horaire initialement prévu", report qui sera décidé par l'officier d'état-civil en charge de l'union.
En période "haute" (mai à octobre), 25 à 30 mariages sont célébrés chaque samedi à l'Hôtel de Ville de Nice, niché au coeur de la vieille ville aux ruelles étroites.