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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 22:38

 

"C'est vrai que dans une société en crise, et compte tenu de ce qu'est la pression migratoire aujourd'hui, à cause de ce qui se passe dans le reste du monde, l'immigration est un problème.

 

"Il faut être capable d'accueillir dignement ceux qui viennent et veulent venir vivre en France et ça n'est pas facile. C'est un problème à résoudre, ça ne se fait pas sans difficulté. Plus une société est en crise et plus c'est compliqué.  

 

"Il est irresponsable de penser que l'immigration est un sujet dont il ne faut pas s'occuper. Oui, il faut maîtriser les flux migratoires. Sinon, si vous accueillez 'toute la misère du monde' comme disait jadis Michel Rocard, tous nos systèmes sociaux vont exploser". 

 

"Vous croyez que ça ne sera pas un problème pour tous ceux qui ont, effectivement, besoin de la solidarité nationale

 

 


 

VOX POPULI

. Dans la vie, il n'y a pas de solutions.
Il y a des forces en marche:
il faut les créer et les  solutions suivent. 
- Vol de nuit - 

 

Françaises, Français, ensemble, maintenant, il nous faut défendre la Patrie.

L’immigration mal gérée menace notre pays dans ses fondements, ses valeurs, son identité,  son unité, son économie, sa protection sociale, sa sécurité et donc son devenir.

Agir avec énergie pour remettre la France en ordre de marche c’est notre défi premier, il nous faut réussir ou ne plus être !

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:47


Dire la vérité aux Français, …

Ainsi, nous refuserons d'effacer nos frontières. Elles sont la condition de notre liberté, de notre démocratie, de notre solidarité.

Ainsi, nous défendrons notre identité, notre culture, notre langue, notre façon de vivre, notre modèle social.

Ainsi, nous n'accepterons pas une immigration incontrôlée qui ruinerait notre protection sociale, qui déstabiliserait notre société, perturberait notre façon de vivre, bousculerait nos valeurs. L'immigration est féconde si elle est maîtrisée pour que ceux que nous accueillons puissent être accueillis dans les meilleures conditions possibles, pour qu'ils prennent en partage notre histoire, nos valeurs, notre façon de vivre.

Régulariser tous les étrangers en situation irrégulière, c'est la certitude de créer un appel d'air incontrôlable.

 

Ce sont là Monsieur le Président autant de doléances qui seront incluses dans notre charte , dont nous vous adresserons copie en janvier 2012. L'heure est à l'action !

 

Un danger sans précédent attend la France...

 

Une étude menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, révèle que les préceptes de l’islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, réagit à ce constat en lançant un cri d’alarme.

Interview France Soir

L’étude de l’Institut Montaigne affirme que l’islam a pris le pouvoir dans nos banlieues. Partagez-vous cette analyse ?

Xavier Lemoine
Oui ! Je le dis depuis des années. L’islam s’est implanté dans nos quartiers. On en prend enfin conscience. Sauf que les remèdes avancés par l’Institut Montaigne – mettre plus d’argent dans les quartiers – ne sont pas les bons. De l’argent, depuis trente ans, on en a mis beaucoup dans les banlieues. Le problème, c’est que la République n’a eu aucune exigence vis-à-vis des populations accueillies. Installées en France, beaucoup d’entre elles continuent à vivre et à se comporter comme dans leurs pays d’origine, avec leurs langues et leurs coutumes, refusant nos valeurs, notre histoire et notre culture


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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 22:56
Le nombre de demandes d'asile politique explose

 INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.

 

«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur,  a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.

«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011»,alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.

L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis».Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.

Asile-politique.jpg

Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).

Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.

Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.

Plan radical

Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.

Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.

Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.

L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant.

Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»


 

Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros


Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année, pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros.

Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté de 85% en trois ans.

 

Par Jean-Marc Leclerc

 

Guéant veut réformer le droit d'asile

 

Alors pour endiguer ce flux, le locataire de la place Beauvau entend durcir les conditions d'accès à la procédure et réduire le budget de l'asile (523 millions d'euros en 2011). "La modération des dépenses publiques s'impose aussi à notre politique d'asile", a justifié le ministre. Désormais, un "seuil de 90 jours" sera retenu pour faire une demande de statut de réfugié, alors qu'une directive européenne datant de 2005 instaure un "délai raisonnable". Claude Guéant va également demander au Parlement une suspension des prestations sociales accordées aux "demandeurs qui fraudent ou ne coopèrent pas loyalement avec l'administration".

Extension de la liste des "pays sûrs"

"On ne peut plus laisser les candidats à l'asile libres de choisir leur lieu de résidence", a ajouté le ministre de l'Intérieur. Pour éviter de submerger certaines communes, les demandeurs d'asile seront donc répartis par les plates-formes régionales à un centre d'accueil spécifique. Par ailleurs, la plate-forme administrative de Montauban, ouverte en 2009 pour pallier aux besoins de celle de Toulouse, sera supprimée.

Parmi les autres mesures annoncées vendredi : l'extension de la liste des "pays d'origine sûrs" à l'Arménie, la Moldavie, le Monténégro et le Bangladesh, pourtant "première nationalité de demande d'asile alors que la situation du pays a évolué et ne le justifie pas". Un pays est considéré comme sûr s'il veille "au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'Homme et des libertés fondamentales".

 

>>>> Voir : Demandeurs d'asile


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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 23:56

Il est grand temps de faire entendre notre voix, haut et fort !

Il faut revoir notre politique d'immigration et d'intégration,

dans l'esprit et la forme,


 VITE !

 

Il faut rapidement envoyer un message FORT aux pays émigrants, en ce sens :

La France ne sera plus le pays de cocagne.

Elle est et restera le pays des droits de l'homme

mais sans mansuétude, sans candeur.

 KONK 7

Le site du parti de l'In-nocence

 
Éditorial n° 48, mardi 19 avril 2011

La condition de la conquête

 

Le flux actuel des immigrés clandestins — au demeurant fort peu clandestins : on ne voit qu'eux — aurait tous les caractères de la farce s'il n'était si lourd de menaces pour notre civilisation, ou ce qu'il en reste. Nous avons eu pendant trente ans les réfugiés de la dictature (nous disait-on), voici les réfugiés de la liberté (la plupart viennent de Tunisie, ces temps-ci). Toute référence au droit d'asile est à peu près abandonnée, comme un vieux prétexte devenu inutile. Les nouveaux arrivants quittent leur pays à la faveur des progrès démocratiques qui y ont cours, ils profitent du désordre entraîné par l'effondrement des anciens pouvoirs pour gagner des terres plus rémunératrices, et voilà tout. Leur patrie n'est pourtant pas misérable et il semble que ce serait le moment où jamais, pour eux, de contribuer à son développement historique, économique, institutionnel. Non, ils préfèrent venir jouir ici de notre développement à nous, quitte à le compromettre et à le paralyser par leur afflux et par leur mécompréhension des exigences de son bon fonctionnement (au premier rang desquelles le fameux moins pour le plus du pacte d'in-nocence : eux rêvent plutôt d'un plus pour le plus qui ne s'est jamais traduit, où qu'il ait sévi, que par un plus pour le moins).

Quand les Barbaresques se présentaient tout armés devant nos anciens parapets, sur leurs vaisseaux de course ou leurs chevaux arabes, on les repoussait tant bien que mal, en y mettant parfois sept ou huit siècles. Leurs descendants ont trouvé dans notre aberration idéologique le moyen de réussir là où leurs ancêtres avaient échoué. La condition est simple, quoique inattendue et paradoxale : il leur suffit d'aborder nos côtes et nos frontières non plus dans leur agressive splendeur, avec leurs oriflammes, leurs cimeterres et leurs arcs, mais dans leur misère à mains nues, au contraire, en partie jouée s'il le faut. Les mêmes qu'on accueillerait à coups de canon s'ils nous attaquaient pour nous conquérir nous conquièrent bien plus sûrement en faisant appel à notre bon cœur, à nos invraisemblables lois, à notre sentiment de culpabilité (qui leur est totalement inconnu), à la trahison enthousiaste et empressée de nos amis du Désastre. Ils n'en croient leurs yeux ni leur jambes. Oui, c'est bien comme on leur avait dit, si invraisemblable que cela leur ait paru : l'Europe n'oppose aucune résistance sérieuse à l'invasion qu'ils lui font subir. Tout au contraire, malgré quelques simagrées de surface, destinées aux plus ronchons, vieux-jeu et dépourvus d'humour de ses citoyens électeurs, elle accueille à bras ouverts ses humbles colonisateurs, elle met à leur disposition des autobus, des avions et des trains, afin qu'ils puissent s'avancer plus vite jusqu'à son cœur le plus désirable. Elle leur distribue des laissez-passer, elle les loge, elle les nourrit, elle leur alloue des allocations, des pensions, des indemnités pour le dérangement qu'ils ont pris en violant ses lois — des lois dont elle s'excuse en mettant en avant d'autres lois, qui réduisent à néant les premières et servent à les tourner en dérision.

Les bénéficiaires d'un si surprenant accueil savent qu'ils ne doivent surtout pas remercier, ni se montrer étonnés même s'ils le sont, et reconnaissants encore bien moins : cela pourrait réveiller le dormeur, faire naître la suspicion dans l'esprit du colonisé ravi. Les conquérants désarmés doivent au contraire se plaindre bien haut d'être reçus comme des chiens, c'est très important, on le leur a bien répété : il leur faut s'indigner que rien ne soit prêt pour les accueillir, même s'ils débarquent ininvités sur un rocher dénudé, et en appeler au droit des gens, eux qui n'ont jamais levé le petit doigt en sa faveur dans leur pays. Ils ont bien appris leur leçon : ils savent qu'aussi longtemps qu'ils se présenteront en mendiants atrabilaires et revendicatifs le pays leur sera soumis, par on ne sait quel charme inexplicable. Après le fantastique succès de leurs revendications de miséreux il sera toujours temps pour eux, plus tard, un peu plus tard, bien vite, lorsqu'ils seront les maîtres, de présenter des exigences de maîtres.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 10:08

Quel avenir pour la France ? La République est-elle en danger ?

  

Lemoine.jpg

 

 En ce 11/11/2011, alors que la France rend hommage à ses morts au combat, aux poilus de la Grande Guerre, à ceux qui ont donnés leur vie pour le pays, aux soldats morts en opérations extérieures... Interrogeons nous sur l'avenir de notre République...

 

Un danger sans précédent attend la France...

Une étude menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, révèle que les préceptes de l’islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, réagit à ce constat en lançant un cri d’alarme.

Interview France Soir

L’étude de l’Institut Montaigne affirme que l’islam a pris le pouvoir dans nos banlieues. Partagez-vous cette analyse ?

Xavier Lemoine
Oui ! Je le dis depuis des années. L’islam s’est implanté dans nos quartiers. On en prend enfin conscience. Sauf que les remèdes avancés par l’Institut Montaigne – mettre plus d’argent dans les quartiers – ne sont pas les bons. De l’argent, depuis trente ans, on en a mis beaucoup dans les banlieues. Le problème, c’est que la République n’a eu aucune exigence vis-à-vis des populations accueillies. Installées en France, beaucoup d’entre elles continuent à vivre et à se comporter comme dans leurs pays d’origine, avec leurs langues et leurs coutumes, refusant nos valeurs, notre histoire et notre culture.

Xavier Lemoine : "La République court à la catastrophe !"

FS - Avez-vous des exemples ?
XL - Dans ma ville, on a dépensé des sommes énormes pour que les populations étrangères s’intègrent. Mais des familles qui vivent en France depuis 10, 20 ou 25 ans ne parlent toujours pas français. Elles ne souhaitent pas s’intégrer, et la République laisse faire. Résultat : une multitude de communautés ethniques vivent chez nous en totale autarcie, entre elles, en dehors de nos règles et de nos valeurs.

FS - Notre pays est pourtant très attaché à ses valeurs républicaines !
XL - Oui, mais par angélisme on a laissé ces communautés s’organiser entre elles. Sous prétexte de respecter leurs cultures, on n’a pas exigé le respect de notre culture. On a été pris en otages. Ce que je dis, ce n’est ni du racisme ni de la discrimination. C’est du bon sens. Il faut défendre les valeurs qui ont fait la France.

FS - Refuser de s’intégrer, ça veut dire quoi ?
XL - Par exemple, ne pas parler français. La plupart des enfants des quartiers ne parlent pas français à la maison. Ils parlent la langue et ils regardent la télévision du pays d’origine de leurs parents. Dans les cours de récréation de ma ville, il y a 40 à 50 nationalités différentes. Et, là encore, chacun parle la langue d’origine des parents. Les mercredis et les samedis, ces mêmes enfants sont pris en charge par les écoles coraniques ou les associations tenues par leurs ambassades. Les établissements publics sont de moins en moins utilisés.

FS - Quelles conséquences pour ces jeunes ?
XL - Élevés dans leurs ghettos communautaires, ils n’adhèrent pas à nos valeurs. Et quand ils arrivent dans le monde du travail, ils ne sont pas « employables ». Ce n’est pas une question de formation, mais de « savoir être », de comportement, de codes sociaux.

FS - Quelles conséquences pour notre pays ?
XL - C’est l’éclatement de la République ! Les politiques, les associations et les médias doivent comprendre que nous ne sommes pas au pays des Bisounours. Récemment, un imam est venu me voir et il m’a dit : « Monsieur le maire, en 2014 vous serez peut-être encore réélu, mais en 2020 ce sera nous. C’est mathématique, car nous serons majoritaires. »

FS - Je ne comprends pas…
XL - Cet imam faisait allusion au basculement démographique qui, selon lui, se produira en France. Déjà, en Seine-Saint-Denis, que constatons-nous ? Sur le 1,5 million d’habitants recensés, 500.000 sont titulaires d’une carte de séjour, 500.000 sont français en vertu du droit du sol ou des naturalisations et donc sans aucune ascendance française, les 500.000 autres, Français ayant des ascendances françaises, plutôt vieillissants et « déménageants ». Or le taux de natalité des deux premiers tiers est le double de celui du dernier tiers. C’est inéluctable, la bascule démographique s’accomplit, comme le décrit très bien Christopher Caldwell dans son récent livre, "Une révolution sous nos yeux".

FS - On aborde là un sujet tabou. Que proposez-vous ?
XL La France doit exiger trois choses de la part des populations qui s’installent chez nous : la connaissance du français, la connaissance et le respect de nos coutumes, et la connaissance et le respect de notre histoire. Actuellement ce n’est pas le cas, et c’est dangereux. Nous n’enseignons même plus notre histoire à l’école. Il est temps d’être lucide et responsable.

FS - Que faire si certains refusent de se plier à vos trois exigences ?
XL - J’ai été récemment au Danemark et en Suède. Là-bas (des pays culturellement plutôt à gauche), les étrangers ont six mois pour apprendre la langue du pays, ses valeurs fondatrices et son histoire. Si vous ne possédez pas ces trois éléments essentiels, vous n’avez pas accès au numéro d’immatriculation qui vous donne droit à la Sécurité sociale, aux aides sociales, au logement, au travail.

FS - En France, imposer ces trois critères aux étrangers, est-ce possible ?
XL - Bien sûr que c’est possible ! C’est même indispensable, si nous croyons en nos valeurs. Quand j’en parle en privé avec des élus de gauche, ils sont d’accord avec moi. Sur le terrain, les maires de gauche font le même constat que moi. Ils ont déjà fait évoluer le discours du PS, Partis Socialiste… mais ils n’osent pas encore le dire publiquement. Le plus lucide et courageux d’entre eux, c’est Manuel Valls, bien mal récompensé par les résultats des primaires...

Source : Propos recueillis par Patrick Meney - France Soir

* * *

Banlieue de la République - octobre 2011

Une enquête inédite sur les banlieues en France

Fruit d'une collaboration entre Gilles Kepel et une équipe de chercheurs, Banlieue de la République analyse en profondeur un territoire, Clichy-sous-Bois et Montfermeil, qui furent l'épicentre des émeutes en 2005.

"Banlieue de la République", une étude sur les communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) publiée par l'Institut Montaigne, le think tank dirigé par Claude Bébéar, président d'honneur du groupe AXA, a été rendue publique mercredi 5 octobre. Dirigée par le politologue Gilles Kepel, cette enquête mettait notamment l'accent sur le poids de l'islam dans ces citées paupérisées.

>> Débat entre Gilles Kepel, auteur de l'enquête, Claude Dilain, sénateur-maire de Clichy-sous-Bois, et Xavier Lemoine, maire de Montfermeil

 

http://www.lemonde.fr/societe/video/2011/10/04/banlieue-de-la-republique-6-ans-apres-les-emeutes_1582189_3224.html#ooid=l2Y2V2Mjq_o1K5MogwSB0Dlx1VhhG9jw

 

>>  Gilles Kepel, auteur de l'enquête "Banlieue de la République" pour l'Institut Montaigne, présente le chapitre sur le religieux.

 

 

 

Rapport-banlieu.jpg 


http://www.institutmontaigne.org/medias/documents/banlieue_republique_resume_institut_montaigne.pdf

 

 Note : 

L'Institut Montaigne est un laboratoire d'idées - think tank - créé en 2000 par Claude Bébéar. Analyser, comparer, proposer : telle est sa raison d’être. Il veut contribuer au développement des atouts de la France dans le contexte mondial. 

Dépourvu de toute attache partisane, les financements de l’Institut Montaigne sont exclusivement privés, très diversifiés, aucune contribution n'excédant 2 % du budget annuel qui est d'environ 3 millions d’euros.

Il réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus divers.

Grâce à l’apport de chercheurs qu’il associe à ses travaux, à ses groupes de travail qui réunissent des compétences complémentaires, l'Institut Montaigne élabore et diffuse des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux politiques, économiques et sociaux de nos sociétés. Il défend ses idées auprès des pouvoirs publics, quelle qu’en soit la couleur.

À travers ses publications et les événements (conférences, colloques, voyages d’étude…), l'Institut Montaigne,
 think tank pionnier en France, souhaite jouer pleinement son rôle d'acteur du débat démocratique.

 

http://www.institutmontaigne.org/site/page.php

http://www.institutmontaigne.org/banlieue-de-la-republique-3389.html

http://www.banlieue-de-la-republique.fr/

 

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 15:22

 


 L’institut IPSOS a publié le 4 août un sondage qui dérange.

  RIOU ipsos

 

Donc vous n’entendrez pas trop parler de lui dans les médias, ou alors très brièvement, et les idéologues vont travailler dur pour censurer sa publication. Pourtant, il s’agit d’un raz de marée social à l’échelle européenne. « Vision globale sur l’immigration », c’est son titre, a été mené entre le 15 et 28 juin auprès d’un échantillon représentatifs de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède. Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C’est une des premières fois, à ma connaissance, que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays. Je publie ci dessous le sondage complet afin que chacun puisse prendre connaissance en toute transparence des questions posées, et puisse juger de sa pertinence (1). Autant dire que les résultats bouleversent tous les clichés et s’inscrivent à l’envers de la rengaine habituelle du mieux vivre ensemble et de la diversité multiculturelle. Ce n’est guère surprenant, car nous avons tous le sentiment que les médias manipulent et diabolisent ce sujet tabou. Grande première, il est maintenant prouvé que les sentiments négatifs vis à vis de l’immigration ne sont pas du tout le fait des extrémistes de droite et des populistes, comme aiment à le répéter les tenants du politiquement correct et les censeurs.  Cela n’empêchera pas nos élites de service de continuer à le soutenir, ou de contester les résultats, mais au moins, vous êtes maintenant informés que vous n’êtes ni un pestiféré, ni un xénophobe honteux. Si vous êtes d’extrême droite ou identitaire, sachez que la majorité de la population, qui n’a pas d’attirance pour le Front National, pense comme vous : « il y a trop d’immigrants en Europe ».

Toute la question revient alors à ne pas franchir la ligne rouge du racisme. Trop d’immigrants ne veut pas dire qu’ils doivent être traités comme une sous-race, mais absolument pas comme des privilégiés sociaux. 

 

 Question : « pensez-vous qu’il y a trop d’immigrants dans votre pays ? »

 ( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas) 

 RIOU1

 

 

72% de la population belge affirment fortement que oui, ainsi que, 71% des anglais 67% des italiens, 67% des espagnols, 53% des allemands, 52% des français, 50% des hongrois, 46% des suédois Et, en confirmation de ce qui précède, seulement 29% des polonais, qui n’ont que 0.1% d’immigrés.

 Premier constat : les immigrés sont majoritairement vécus comme une mauvaise nouvelle, la moyenne européenne étant 56%.

 Second constat : ce n’est pas tant leur nombre que leur niveau d’intégration qui dérange. En France, il y a deux fois plus de musulmans que partout ailleurs en Europe. Pourtant c’est en Belgique et en Grande Bretagne, là où ils refusent le plus vigoureusement l’intégration, qu’ils sont le moins bien perçus.

 

  Question : « pensez-vous que le nombre d’immigrants à augmenté ces cinq dernières années ? » 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 RIOU2.jpg

Hélas, la réponse est un OUI écrasant. 94% en Belgique. Près de 80% des citoyens, en Italie, en Grande Bretagne, en Espagne, en Hongrie, et en France pensent que le nombre d’immigrés a énormément augmenté, tandis que 3% des européens pensent qu’il a baissé.

 

 Question : « Pensez-vous que l’immigration a eu un impact positif ou négatif sur votre pays ? »

 ( Bleu = très positif. Gris = ni positif ni négatif. Vert = très négatif. Noir = ne sait pas)

RIOU3.jpg


 C’est la question qui tue. Les politiques ne demandent jamais l’avis des citoyens, ou alors pour les traiter de populistes et les désigner à la vindicte    (populaire). 72% des belges pensent que l’impact est TRES négatif ! 64% des anglais, 56% des italiens, 55% des espagnols, 54% des allemands, 54% des français en pensent autant, ce qui, sans surprise, ressemble au 57% de non du référendum suisse sur les minarets. 

 

 

Question : « pensez-vous que l’immigration impose trop de pressions sur les services publics de votre pays (par exemple la santé, les transports, l’éducation)

 ( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas) 

 RIOU5.jpg


Ce sont les anglais, pour 76% d’entre eux, qui se sentent le plus sous pression, suivis de 70% des espagnols, 68% des belges, 58% des allemands, et 56% des français. 

 

Question : « les immigrants font-ils de votre pays un lieu plus intéressant à vivre ? » 

( Bleu = très certainement. Gris = ni plus ni moins. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

RIOU5-copie-1.jpg

 Ils ne sont pas nombreux, les européens qui pensent que l’immigration a un apport positif…18% des espagnols et des italiens, 19% des belges, 28% des français, 33% des anglais et 35% des allemands. Un désastre pour ceux qui défendent, comme des lobotomisés, que l’immigration est une chance. 

 

Question : « pensez-vous que l’immigration est bonne pour l’économie ? »

 ( Bleu = très. Gris = ni bonne ni mauvaise. Vert = pas bonne du tout. Noir = ne sait pas) 

 RIOU6


Là encore, les citoyens européens sont loin d’être convaincus ! Les journalistes auraient donc totalement échoué dans leur travail de lavage de cerveau ? Rohhhh…18% des belges, 23% des allemands, 24% des français, et moins d’un anglais, d’un suédois, d’un espagnol et d’un italien sur trois pensent que oui.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :© Jean-Patrick Grumberg pourwww.Drzz.fr (1)

 http://www.ipsos-na.com/download/pr.aspx?id=10883 

         

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 22:40

Alors qu’en 1968, le gouvernement travailliste s’apprête à voter des lois contre la discrimination raciale, Enoch Powell, figure majeure du parti conservateur, premier ministrable potentiel, respecté de tous pour son intégrité, prononce — sans consulter son parti — un discours sur l’immigration qui enflamme le pays

 

enoch-powell

 

Discours d’Enoch Powell du 20 avril 1968

 

La fonction suprême de l’homme d’état est de protéger la société de malheurs prévisibles. Il rencontre dans cette tâche des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. L’un d’entre eux est qu’il est d’évidence impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : à chaque étape de la progression d’un danger supposé, le doute et le débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire. Ces dangers sont en outre l’objet de bien peu d’attention en comparaison des problèmes quotidiens, qui sont eux incontestables et pressants : d’où l’irrésistible tentation pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de l’avenir. Par-dessus tout, nous avons également tendance à confondre la prédiction d’un problème avec son origine, ou même avec le fauteur de trouble. Nous aimons à penser : « Si seulement personne n’en parlait, sans doute rien de tout cela n’arriverait…»

 

Cette habitude remonte peut-être à la croyance primitive que le mot et la chose, le nom et l’objet, sont identiques. Dans tous les cas, l’évocation des périls à venir, graves mais évitables (si l’on s’attache à les résoudre), est la tâche la plus impopulaire de l’homme politique. La plus nécessaire aussi.

Les hommes politiques qui s’y soustraient en connaissance de cause méritent — et reçoivent d’ailleurs fréquemment — les critiques de leurs successeurs. Il y a 1 à 2 semaines, je discutais dans ma circonscription avec un homme d’une quarantaine d’années qui travaille dans l’une de nos entreprises nationalisées. Après quelques mots sur la pluie et le beau temps, il me dit soudainement : « Si j’avais les moyens, je quitterais le pays. » Je lui fis quelques reproches, lui faisant remarquer que le gouvernement actuel ne durerait pas éternellement. Mais il n’y prêta pas attention et poursuivit : « J’ai trois enfants. Ils ont tous le bac [grammar school], deux d’entre eux sont mariés et ont une famille. Mais je ne serai heureux que lorsque je les aurai tous vu partir à l’étranger.

 Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les noirs domineront les blancs. »

 

J’entends déjà les cris d’orfraie. Comment puis-je dire une chose aussi horrible ? Comment puis-je jeter le trouble et déchaîner les passions en relatant une telle conversation ? Ma réponse est que je m’interdis de ne pas le faire. Dans ma propre ville, au grand jour, un brave et honnête compatriote me dit à moi, son député, qu’il ne fera pas bon vivre dans son pays pour ses propres enfants. Je n’ai tout simplement pas le droit de hausser les épaules et de passer à autre chose. Ce que dit cet homme, des milliers, des centaines de milliers de gens le pensent et le disent. Peut-être pas dans tout le pays, mais partout où s’opère la transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui, et qui n’a aucun parallèle connu en 1000 ans d’histoire.

Sur la lancée actuelle, dans 15 ou 20 ans, il y aura en Grande-Bretagne, en comptant les descendants, 3,5 millions d’immigrés du Commonwealth. Ce chiffre n’est pas de moi : c’est l’évaluation officielle donnée au Parlement par les bureaux de l’état-civil. Il n’y a pas de prévision officielle semblable pour l’an 2000, mais le chiffre avoisinera les 5 à 7 millions, soit environ un dixième de la population, quasiment l’équivalent de l’agglomération londonienne. Cette population ne sera bien sûr pas uniformément répartie du nord au sud et d’est en ouest. Dans toute l’Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers, seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou d’origine immigrée.

Avec le temps, la proportion des descendants d’immigrés nés en Angleterre, et donc arrivés ici comme nous, augmentera rapidement. Dès 1985, ceux nés en Angleterre [par rapport à ceux nés à l'étranger] seront majoritaires. C’est cette situation qui demande d’agir avec la plus extrême urgence, et de prendre des mesures qui, pour un homme politique, sont parmi les plus difficiles à prendre, car ces décisions délicates sont à considérer dans le présent, alors que les dangers à écarter, ou à minimiser, ne se présenteront qu’aux élus des générations futures.

Lorsqu’un pays est confronté à un tel danger, la première question qui se pose est celle-ci : « Comment réduire l’ampleur du phénomène ? » Puisqu’on ne peut entièrement l’éviter, peut-on le limiter, sachant qu’il s’agit essentiellement d’un problème numérique ? Car en effet, l’arrivée d’éléments étrangers dans un pays, ou au sein d’une population, a des conséquences radicalement différentes selon que la proportion est de 1% ou 10%.

La réponse à cette simple question est d’une égale simplicité :

il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants.

 Ces deux propositions font partie de la plate-forme officielle du Parti Conservateur.

Il est à peine concevable qu’en ce moment même, rien qu’à Wolverhampton, entre 20 et 30 enfants immigrés supplémentaires arrivent chaque semaine de l’étranger, soit 15 à 20 familles supplémentaires dans 10 ou 20 ans. « Quand les Dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou » dit le dicton, et assurément

 

nous devons être fous, littéralement fous à lier, en tant que nation, pour permettre chaque année l’arrivée d’environ 50 000 personnes à charge et qui plus tard accroîtront la population d’origine immigrée.

J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire. Nous sommes devenus fous au point de permettre à des célibataires d’immigrer ici dans le but de fonder une famille avec des conjoints ou des fiancés qu’ils n’ont jamais vus. Ne croyez pas que cet afflux de population diminuera de lui-même. Bien au contraire. Même au rythme actuel de 5 000 admissions par an et par quota, ce chiffre est suffisant pour faire croître le nombre de personnes à charge de 25 000 par an, et à l’infini, sans compter l’immense réservoir des liens familiaux existant avec le pays d’origine – et tout cela sans parler de l’immigration clandestine.

Dans de telles circonstances, la seule mesure adaptée est de réduire, toutes affaires cessantes, le rythme de l’immigration jusqu’à des chiffres négligeables, et de prendre sans délai les mesures législatives et administratives qui s’imposent.

J’en viens maintenant au retour au pays. Si toute immigration cessait demain, la croissance de la population immigrée ou d’origine immigrée serait substantiellement réduite, mais l’importance numérique de ces populations ne modifierait pas les fondamentaux du danger qui nous préoccupe. Et cet aspect du problème ne peut être traité que lorsqu’une proportion importante des populations immigrées est encore composée de personnes arrivées récemment, durant les 10 dernières années. D’où l’urgence de mettre en œuvre dès aujourd’hui ce second volet de la politique du Parti conservateur : encourager la ré-émigration. Personne n’est en mesure d’estimer le nombre de ceux qui, moyennant une aide généreuse, choisiraient soit de retourner dans leur pays d’origine, soit d’aller dans d’autres pays désireux de recevoir main d’œuvre et savoir-faire. Personne ne le sait, car jusqu’à présent, aucune politique de cet ordre n’a été mise en œuvre. Tout ce que je puis dire, c’est qu’actuellement encore, des immigrés de ma circonscription viennent me voir de temps à autre pour me demander de bénéficier d’une aide au retour. Si une telle politique était adoptée et mise en place, avec la détermination que justifie la gravité de la situation, les flux sortants pourraient sensiblement modifier les perspectives d’avenir.

Le troisième volet de la politique du Parti Conservateur est l’égalité de tous devant la loi : l’autorité publique ne pratique aucune discrimination et ne fait aucune différence entre les citoyens. Ainsi que M. Heath [leader du parti conservateur] l’a souligné, nous ne voulons pas de citoyens de première ou de seconde «classe». Mais cela ne doit pas signifier pour autant qu’un immigré ou ses descendants doivent disposer d’un statut privilégié ou spécifique, ou qu’un citoyen ne soit pas en droit de discriminer qui bon lui semble dans ses affaires privées, ou qu’on lui dicte par la loi ses choix ou son comportement.

Il n’y a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dites « contre les discriminations ». Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 30, ont tenté d’aveugler le pays face au péril croissant qu’il nous a fallu affronter par la suite. Ou que ce soit nos évêques calfeutrés dans leurs palais à savourer des mets délicats, la tête dissimulée sous les draps. Ces gens-là sont dans l’erreur, dans l’erreur la plus absolue, la plus complète. Le sentiment de discrimination, de dépossession, de haine et d’inquiétude, ce ne sont pas les immigrés qui le ressentent, mais bien ceux qui les accueillent et doivent continuer à le faire.C’est pourquoi voter une telle loi au Parlement, c’est risquer de mettre le feu aux poudres. Le mieux que l’on puisse dire aux tenants et aux défenseurs de cette loi, c’est qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.

Rien n’est plus trompeur que de comparer la situation de l’immigré du Commonwealth [ancien empire britannique] qui arrive en Grande-Bretagne avec celle du noir américain. Les noirs, qui étaient déjà présents avant que les Etats-Unis ne deviennent une nation, ont d’abord été des esclaves, au vrai sens du terme. Le droit de vote, et d’autres, leurs ont été accordés seulement par la suite, droits qu’ils ne sont parvenus à exercer que peu à peu, et encore incomplètement. L’immigré du Commonwealth lui, est arrivé en Grande-Bretagne comme citoyen à part entière, dans un pays qui ne pratique pas la discrimination, un pays où il obtient immédiatement les mêmes droits que tout le monde, du droit de vote à la gratuité des soins de la Sécurité sociale. Les difficultés rencontrées par les immigrés ne proviennent ni des lois, ni de la politique du gouvernement ou de l’administration, mais de leur situation personnelle, et des événements fortuits qui font, et feront toujours, que le destin et l’expérience d’un homme ne sont pas ceux d’un autre.

 

Mais alors qu’arriver en Grande-Bretagne signifie pour le migrant accéder à des privilèges et à des équipements ardemment recherchés, l’impact sur la population autochtone du pays est bien différent. Pour des raisons qu’ils ne comprennent pas, en application de décisions prises à leur insu, pour lesquelles ils ne furent jamais consultés,           les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays.

 

Leurs femmes ne trouvent pas de lits d’hôpital pour accoucher, leurs enfants n’obtiennent pas de places à l’école, leurs foyers, leurs voisins, sont devenus méconnaissables, leurs projets et perspectives d’avenir sont défaits. Sur leurs lieux de travail, les employeurs hésitent à appliquer au travailleur immigré les mêmes critères de discipline et de compétence qu’au Britannique de souche. Ils commençent à entendre, au fil du temps, des voix chaque jour plus nombreuses qui leur disent qu’ils sont désormais indésirables.

 

Et ils apprennent aujourd’hui qu’un privilège à sens unique va être voté au Parlement. Qu’une loi qui ne peut, ni n’est destinée à les protéger ni à répondre à leurs doléances, va être promulguée. Une loi qui donnera à l’étranger, au mécontent, à l’agent provocateur, le pouvoir de les clouer au pilori pour des choix d’ordre privé.

 

Parmi les centaines de lettres que j’ai reçues après m’être exprimé sur ce sujet il y a 2 ou 3 mois, j’ai remarqué une nouveauté frappante, et je la trouve de très mauvaise augure. Les députés ont l’habitude de recevoir des lettres anonymes, mais ce qui me surprend et m’inquiète, c’est la forte proportion de gens ordinaires, honnêtes, avisés, qui m’écrivent une lettre souvent sensée, bien écrite, mais qui préfèrent taire leur adresse. Car ils craignent de se compromettre ou d’approuver par écrit les opinions que j’ai exprimées. Ils craignent des poursuites ou des représailles si cela se savait. Ce sentiment d’être une minorité persécutée, sentiment qui progresse parmi la population anglaise dans les régions touchées du pays, est quelque chose d’à peine imaginable pour ceux qui n’en ont pas fait directement l’expérience. Et je vais donner l’occasion à l’une de ces personnes de parler à ma place :

 

« Il y a 8 ans, dans une rue paisible de Wolverhampton, une maison a été vendue à un noir. Aujourd’hui, il ne reste plus dans cette rue qu’une femme blanche, une retraitée, et voici son histoire : cette femme a perdu son mari et ses deux fils, morts à la Guerre. Elle a transformé sa maison de 7 pièces, son seul bien, en chambres à louer. Elle y a mis toute son énergie et elle a bien réussi, remboursant son emprunt et commençant à épargner pour ses vieux jours. Puis des immigrés sont venus s’installer. Avec une appréhension croissante, elle a vu les maisons se faire racheter les unes après les autres. La rue, autrefois paisible, est devenue bruyante et chaotique. A regret, elle a vu ses locataires blancs partir un à un.

Le lendemain du jour où son dernier locataire est parti, elle a été réveillée à 7 heures du matin par deux hommes noirs qui, disaient-ils, voulaient utiliser son téléphone pour appeler leur employeur. Elle a refusé, comme elle aurait refusé à n’importe qui à cette heure matinale. Elle a alors été injuriée. Sans la chaîne qui bloquait sa porte, elle a craint d’être agressée. Depuis, des familles d’immigrés ont essayé de lui louer des chambres, mais elle a toujours refusé. Ses petites économies se sont épuisées, et après avoir payé ses impôts, il ne lui reste que 2 livres par semaine. Elle a demandé une réduction d’impôts et a été reçue par une jeune femme qui, voyant qu’elle possédait une maison de 7 pièces, lui a conseillé d’en louer une partie. Quand elle a répondu que les seuls locataires qui se présentaient étaient noirs, la jeune employée lui a répondu : « Les préjugés raciaux ne vous mèneront nulle part dans ce pays. » Elle est rentrée chez elle.

Le téléphone est son seul lien avec l’extérieur. Sa famille paye la facture, et l’aide autant qu’elle peut. Des immigrés lui ont proposé d’acheter sa maison, pour un prix que les acheteurs potentiels pourraient récupérer en la louant en quelques semaines, ou du moins en quelques mois. Elle a désormais peur de sortir. Ses fenêtres sont cassées. Elle trouve des excréments dans sa boîte aux lettres. Quand elle sort faire ses courses, elle est suivie par de charmants petits noirs, très souriants. Ils ne parlent pas un mot d’anglais, mais il existe un mot qu’ils connaissent très bien :        « Raciste ! » scandent-ils derrière elle. Lorsque cette nouvelle loi sur les relations interraciales sera votée, cette femme est convaincue qu’elle ira en prison. A-t-elle tort ? Je commence moi aussi à me poser la question…

 

L’autre dangereuse chimère de ceux qui sont aveugles aux réalités peut se résumer au mot « intégration ». Être intégré, c’est ne pas se distinguer, à tous points de vue, des autres membres d’une population. Et de tout temps, des différences physiques évidentes, particulièrement la couleur de peau, ont rendu l’intégration difficile, bien que possible avec le temps. Parmi les immigrés du Commonwealth venus s’installer ici depuis 15 ans, il existe des dizaines de milliers de personnes qui souhaitent s’intégrer, et tous leurs efforts tendent vers cet objectif. Mais penser qu’un tel désir est présent chez une vaste majorité d’immigrés ou chez leurs descendants est une idée extravagante, et dangereuse de surcroît.

 

Nous sommes arrivés à un tournant. Jusqu’à présent, la situation et les différences sociales ont rendu l’idée même d’intégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers l’intégration qui s’applique d’habitude aux petites minorités, n’a pas fonctionné. Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration, à l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d’exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. Cette ombre, au départ à peine visible, obscurcit le ciel rapidement. Et on la perçoit désormais à Wolverhampton. Elle donne des signes d’expansion rapide. Les mots que je vais citer ne sont pas les miens, je les reprends tels quels de la presse locale du 17 février [1968], ils sont d’un député travailliste, ministre du gouvernement actuel : « Il faut déplorer la campagne menée par la communauté Sikh pour conserver des coutumes inadéquates. Ils travaillent en Grande-Bretagne, dans la fonction publique qui plus est. Ces personnes doivent accepter les conditions liées à leur emploi. Réclamer des droits particuliers pour leur communauté (ou devrait-on parler de rites ?) mène à un dangereux clivage au sein de la société. Ce communautarisme est un chancre : qu’il soit revendiqué par un camp ou par un autre, il faut le condamner sévèrement. » Il faut remercier John Stonehouse pour sa lucidité et pour avoir eu le courage d’évoquer ce sujet.

 

Le projet de Loi sur les Relations Raciales constitue le terreau idéal pour que ces dangereux éléments de discorde prospèrent. Car voilà bien le moyen de montrer aux communautés d’immigrants comment s’organiser et soutenir leurs membres, comment faire campagne contre leurs concitoyens, comment intimider et dominer les autres grâce aux moyens juridiques que les ignorants et les mal-informés leur ont fournis.

 

Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément « le Tibre écumant de sang ». Ce phénomène tragique et insoluble, nous l’observons déjà avec horreur outre-Atlantique, mais alors que là-bas il est intimement lié à l’histoire de l’Amérique, il s’installe chez nous par notre propre volonté, par notre négligence. Il est déjà là.Numériquement parlant, il aura atteint les proportions américaines bien avant la fin du siècle. Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures.

 

Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 18:01

Il est à croire que les « sondeurs » et « politologues » ne discutent jamais avec les gens de la rue. « Si le FN monte c’est la faute au chômage, à la détresse sociale et maintenant à la crise ... », affirment-ils. Non, si le FN monte, c’est parce que les simples péquins que nous sommes en ont assez de financer l’invasion du pays par des peuples qui ne savent et ne veulent pas s’intégrer, notamment ceux de religion musulmane...

Ils en ont par-dessus la tête des exigences et du culot de ces populations.

Ils en ont assez de se voir priver du droit de s’exprimer – au nom de l’antiracisme – ; ils en ont assez du dictat de ces associations liberticidesque sont les SOS-machin chose, MRAP et autres ( à quand une émission « C dans l’air » consacrée à ces associations, leur nombre d’adhérents, leur financement, leurs subventions… ?).

Ils en ont assez du dictat des petits juges rouges « confer la condamnation d’Eric Zemmour). La France n’est plus un pays de liberté d'expression !

Ils en ont assez de devoir payer de plus en plus pour des prestations sociales pour lesquelles ils ont cotisé toute leur vie, alors que la plupart de ces populations en bénéficient gratuitement... Savez-vous qu’un étranger de 65 ans arrivant et autorisé à résider en France, n’ayant jamais travaillé ni cotisé, peut toucher une retraite annuelle de plus de 8 000 euros et 13 000 euros en couple par an ? C’est dans le Guide de l’accueil aux étrangers que tout le monde peut consulter (Etonnez-vous après cela du succès du regroupement familial).

Ils sont outrés de voir que l’on continue à verser des retraites à des Algériens morts depuis belle lurette (voir le rapport de la Cour des comptes à ce sujet).

Ils en ont assez de voir qu’il leur faut payer 45 euros pour une chambre particulière à l’hôpital, mais qu'elle est gratuite pour les bénéficiaires de la CMU et de l’AME (soins gratuit pour les étrangers).

Ils en ont assez de voir leurs banlieues, havres de paix il y a seulement 40 ans, devenues des zones de non-droit, où il parait normal qu’un CRS risque de perdre la vie parce qu’on lui a balancé un pavé du haut d’un immeuble.

Ils en ont assez de s’entendre dire que la faute leur incombe pour avoir regroupé ces populations dans des quartiers. Ne seraient-ce pas ces populations qui ont si bien su faire le vide autour d’elles ?

Ils en ont assez de voir régulièrement brûler des écoles, magasins, voitures, etc. Tout cela au frais du contribuable.

Ils en ont assez d’entendre tous ces élus politiques s’extasier sur la fécondité française alors que tout un chacun sait quelle part de la population y contribue. A quand des statistiques ethniques comme dans d’autres pays démocratiques ?

Ils en ont assez de se voir traiter de racistes, de devoir se flageller au nom de la repentance, esclavage, colonies, etc.

Ils en ont assez de se voir ponctionner leur épargne pour financer des assistés professionnels (RMI / RSA).

Ils en ont assez de voir que l’on peut se torcher avec le drapeau français (de l’art, paraît-il…) sans que les partis politiques ne s’en émeuvent.

Ils en ont assez de s’entendre dire qu’il n’y a pas plus d’émigrés aujourd’hui qu’en 1930 (selon Mélenchon). Il est vrai que si en 1940 on avait donné une carte d’identité nationale à chaque Allemand entrant sur le territoire français, nous n’aurions pas eu besoin des Américains pour nous libérer…

Alors, entre une droite molle qui blablate et ne fait rien et une gauche aux allures de « collabo » qui y trouve son compte, quel choix leur reste-il en dehors de l’abstention?

Cela pose quand même une question : la France est elle encore une démocratie ?

Le péril est bien réel !

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 22:41

> Par Philippe CARRESE

carrese.jpg 

J'ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière. à Marseille.

> Je m'apprêtais à écrire une chronique rafraîchissante pour un magazine d'été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels. J'avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d'hiver, au fond d'un placard. Je m'apprêtais même à faire de l'humour. Quelques fois, j'y arrive. Mais voilà. Une randonnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d'Estienne d'Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes.

> J'ai plus envie de relativiser. J'ai plus envie de faire de l'humour. Et j'ai plus envie de subir ce cauchemar quotidien.

> J'ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue.

> J'ai plus envie de slalomer sans cesse entre des culs-de-jatte mendiants, des épaves avinées et des cartons d'emballages de fast-foods abandonnés sur le bitume chaotique du premier arrondissement.

> J'ai plus envie de cette odeur de pourriture qui me saute à la gorge, de cette odeur d'urine à tous les angles de travioles, de cette odeur de merdes de chiens écrasées sur tous les trottoirs, de ces relents de transpiration et de crasse sur les banquettes arrière du 41.

> J'ai plus envie de perdre des heures en bagnole dans un centre-ville laid, dévasté par manque total de prise de conscience individuelle et d'organisation collective.

> J'ai plus envie de voir ma difficile survie professionnelle lézardée par des bureaucrates en R.T.T, assenant au petit peuple que la voiture est un luxe inutile, eux qui n'ont sans doute plus pris un métro depuis des lustres.

> J'ai plus envie de me retrouver sur le parvis de la gare Saint Charles à onze heures du soir avec mes jambes et ma mauvaise humeur comme alternative à l'absence totale de transports en commun et à la présence suspecte de rares transports individuels qui frisent l'escroquerie.

> J'ai plus envie.

> J'ai plus envie de baisser les yeux devant l'indolence arrogante de jeunes connards.

> J'ai plus envie de jouer les voitures-balais pour de malheureux touristes étrangers bouleversés, fraîchement dévalisés par des crétins sans loi ni repère.

> J'ai plus envie de me retrouver à chercher des mots d'apaisement et à soliloquer des propos hypocrites sur la fraternité et la tolérance lorsque mes enfants se font racketter en bas de ma ruelle.

> J'ai plus envie de me laisser railler par ces troupeaux d'abrutis incultes, vociférant et bruyants au milieu des trottoirs qui n'ont qu'une douzaine de mots à leur vocabulaire, dont le mot « respect » qu'ils utilisent comme une rengaine sans en connaître le sens.
J'ai plus envie de contempler mon environnement urbain saccagé par des tags bâclés et des graffitis bourrés de fautes d'orthographe. L'illettrisme est un vrai fléau, il plombe même l'ardeur des vandales.

> Et aussi...

> J'ai plus envie de voir les dernières bastides mises à bas, les derniers jardins effacés d'un trait négligent sur des plans d'architectes en mal de terrains à lotir.

> J'ai plus envie de cette ville qui saccage son passé historique sous les assauts des promoteurs (le comblement de l'îlot Malaval est une honte).

> J'ai plus envie de cette ville qui perd sa mémoire au profit du béton.

> Et encore...

> J'ai plus envie d'écouter poliment les commentaires avisés des journalistes parisiens en mal de clichés, plus envie d'entendre leurs discours lénifiants sur la formidable mixité marseillaise. Elle est où, la mixité ? De la rue Thiers au boulevard des Dames, la décrépitude est monochrome.

> J'ai plus envie de traverser le quartier Saint Lazare et de me croire à Kaboul.

> J'ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les exposés béats de mes concitoyens fortunés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen. Désolé les gars, le centre ville, à Marseille, c'est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez. Tous les naufrages économiques de l'histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale l'appréciation de la haute bourgeoisie locale.

> J'ai plus envie de ce manque d'imagination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d'avenir pour leur progéniture se résume à : «un boulot à la mairie ou au département».

> J'ai plus envie d'entendre les mots «tranquille» «on s'arrange» «hé c'est bon, allez, ha» prononcés paresseusement par des piliers de bistrots.

> J'ai plus envie de ce manque de rigueur élevé en principe de vie.

> J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

> J'ai plus envie des discours placebo autour de l'équipe locale de foot en lieu et place d'une vraie réflexion sur la culture populaire. J'ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l'insalubrité à longueur de vie.

> J'ai plus envie de m'excuser d'être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville. Ma ville !

> Et pourtant, Marseille.

> Pourquoi j'ai plus droit à ma ville ?

> Merde !

 

 

 

Bibliographie :

 

Trois jours d'engatse , Méditorial, collection Misteri, 1994 puis en

2002 Pocket (ISBN 226612126X )

Filet garni, Fleuve Noir, 1996 (ISBN 2265057150 )

Allons au fond de l'apathie, Baleine, 1999 (ISBN 2842191226 )

Le Bal des cagoles , Pocket, 2000 (ISBN 2265070491 )

Graine de courge, J'ai lu, 2000 (ISBN 2290054941 )

Flocoon Paradise, Florent Massot, 2001 (ISBN 2845880413 )

Marseille, du noir dans le jaune, Autrement, 2001 (ISBN 2746700883 )

Conduite accompagnée, Fleuve Noir, 2002 (ISBN 2265073814 )

Le Tambour du diable, Les 400 Coups, 2002 (ISBN 2845960514 )

Trois jours d'engatse,

Une petite bière pour la route, Fleuve Noir, 2002 (ISBN 2265068764 )

Une belle histoire d'amour, Fleuve Noir, 2003 (ISBN 2265076023 )

La Grotte de l'aviateur, Syros Jeunesse, 2004 (ISBN 2748502361 )

Place aux huiles, L'Écailler du Sud, 2005 (ISBN 2914264798 )

Les Veuves gigognes, Fleuve Noir, 2005 (ISBN 2265079596 )

Le Vol de la momie, Syros, 2005 (ISBN 2748503740 )

Le Scénario de la mort, Syros, 2006 (ISBN 2748504631 )

La Malédiction de l'Enclume, Syros, 2007 (ISBN 978-2748505375 )

Enclave, Plon, 2009 (ISBN 978-2259209755 )

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:00


 

Sur 900.000 Tunisiens en situation régulière présents en Europe,

600.000 vivent dans l'Hexagone, 150.000 en Italie, 85.000 en

Allemagne, 20.000 au Benelux et 13.000 en Suisse.


 

schengen 

Le Figaro

 

Convention de Schengen

 

Immigration : que prévoient les accords de Schengen ?

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/04/26/que-prevoient-les-accords-de-schengen_1513112_3214.html

 

Lorsque la France, l’Allemagne et les trois pays du Benelux ont décidé de supprimer les contrôle pour ouvrir un Espace européen sans passeport en 1985, tous avaient compris que le relâchement à l’intérieur aurait pour contrepartie le renforcement d’une frontière externe devenue « commune ». Un quart de siècle plus tard, l’espace Schengen compte 25 Etats membres et réunit sans barrière plus de 400 millions d’âmes. Faute de défense Collective et de volonté politique la citadelle exemplaire s’inquiète d’être assiégée.

Au rêve élitiste d'un continent ouvert s'impose aujourd'hui l'exigence des nations  et des peuples de se protéger d'une immigration extra-européenne non désirée 

 

En accordant des permis de séjour aux clandestins tunisiens, les italiens risquent tout simplement de faire exploser Schengen.

 

 

Suite à la régularisation de plusieurs centaines de clandestins par le gouvernement italien, le ministère de l'Intérieur a donné des instructions pour limiter l'impact de leur arrivée en France.

voir la circulaire ;

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/110407-circulaire-gueant.pdf

 À Paris, Nice et Marseille, des dizaines de migrants tunisiens ont été interpellés et placés en garde à vue.

Accueillir cinq , 20 000 clandestins tunisiens est un signal pour les passeurs, leurs profitables trafics .

 Nous ne devons pas accepter de devenir la Sécurité sociale du Maghreb et du Sahel !

 

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Published by voxpop - dans Immigration

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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