Et puisqu’on parle d’Algérie, je demande pardon au monde pour les présidents successifs qui ont laissé pérorer cette pauvre tache de Bouteflika. Pour Macron et son crime contre l’humanité (on a le droit d’être bête mais il ne faut pas en abuser). Pour Rocard, Sartre, et toute la gauche porteuse de valises qui triomphe aujourd’hui dans l’affaire Audin : car il faut nommer un chat un chat, Audin était un traitre. On ne sait toujours pas exactement ce qui s’est passé pour lui, mais on est sûr qu’un traître, en temps de guerre, mérite la mort. Je demande pardon, au nom de la république, pour la France, à cause de ceux qui l’ont trahie.
Et puisque vous voulez du massacre et du comportement répréhensible pour alimenter la grande repentance, je fais repentance pour huit ans de massacres horribles commis par le FLN et ses valets. Le massacre des harkis, bien sûr, particulièrement odieux. Et tous les européens et les musulmans assassinés en gros ou en détail de la Toussaint Rouge aux tueries de juillet 1962 à Oran sous les yeux de l’armée française. Je demande repentance pour Katz et pour la rue d’Isly. Pour l’Otomatic, Melouzza, Kenchela, Philippeville. Pour les prisonniers de guerre saignés, émasculés. Pour le pilonnage et le mitraillage de Bab el Oued et autres lieux découvrant à marée basse. Puisque il s’agit, cher Emmanuel Macron, des crimes de l’Etat, je fais repentance pour un Etat qui, en Algérie déjà, trahit son peuple, préfigurant la tragédie d’aujourd’hui.