On passe sur les croix arrachées et souillées d’urine, les déjections sur les autels et les statues de la Vierge, les hosties piétinées… Pourtant, « c’est pas Beyrouth », comme dit M. le maire ; ce n’est pas la Syrie, ce n’est pas l’Inde ni le Nigeria, ce n’est pas non plus le Pakistan ou le Yémen, pays où les chrétiens – bien minoritaires, ceux-là ! – sont persécutés. Non, c’est la France, pays de culture et de tradition chrétienne. La France « fille aînée de l’Église » !
Je ne sais pas quelle est la part de l’idéologie et celle de la bêtise crasse dans ce vandalisme. Je sais seulement qu’une société où les réseaux sociaux sont un déversoir à insultes et menaces n’a plus le respect des vivants. Pourquoi aurait-elle, alors, le respect des morts ?