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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 09:45

Le général François Meyer était à Grenoble le 10 avril pour l'inauguration d'une exposition à la mémoire des Harkis.

 

      http://amicale.acb.over-blog.com/article-inauguration-au-fort-de-la-bastille-103247395.html

 

 

Le président de la République se rend, ce samedi, dans le camp de Rivesaltes, près de Perpignan.

« J’ai un sentiment de fierté. J’ai fait quelque chose pour mon père. Je peux quitter le gouvernement apaisée »
JEANETTE BOUGRAB

PRÉSIDENTIELLE « Si je suis élu président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis et de milliers de musulmans français. Et je le veux afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois. » Ces phrases, Nicolas Sarkozy les avait prononcées en mars 2007. Cinq ans plus tard, il s’apprête à concrétiser sa promesse. Dans ses habits de président, cette fois, et pas dans ceux de candidat, comme ce fut le cas à Nice le mois dernier, quand il avait admis devant 450 pieds-noirs et harkis que « la République (devait) reconnaître qu’il y a eu une forme d’injustice, d’abandon ».

Le président sera ce samedi après-midi au camp de Rivesaltes, près de Perpignan, un lieu symbolique où furent regroupés des harkis et leurs familles après la guerre d’algérie. Accompagné des ministres Gérard Longuet (Défense), Marc Laffineur (Anciens combattants) et Jeannette Bougrab (Jeunesse), elle-même fille de harkis, le chef de l’état visitera le site, avant de procéder à un dépôt de gerbe et de décorer des insignes de grand officier de la Légion d’honneur le général François Meyer, qui ne s’est jamais résigné à l’abandon des harkis. Dans son discours, le président évoquera, non pas la repentance de la France, mais « la reconnaissance d’un fait historique », confie un conseiller élyséen.

Jeannette Bougrab voit dans ce déplacement « un geste unique, sans précédent ». « C’est la première fois, dit-elle, qu’un président va dans un camp de harkis sous la Ve République. Ce discours sera équivalent à celui qu’avait prononcé Jacques Chirac au Vél’ d’hiv » au début de son premier mandat, en juillet 1995. Le président Sarkozy, lui, a choisi d’assumer cette part sombre de l’histoire de la France à la fin de son mandat.

A-t-il trop tardé ? Il a choisi de « solder cette dette en 2012, non pas parce qu’il est candidat, mais parce que cette année correspond au cinquantième anniversaire des accords d’évian », assure un proche. « Les plaies de l’histoire mettent du temps à se refermer », répond Jeannette Bougrab, qui s’est battue aux côtés du conseiller élyséen Patrick Buisson pour que le président se rende au camp de Rivesaltes. Et qu’on ne vienne surtout pas dire à la secrétaire d’état que François Hollande s’est engagé début avril « à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis ». « François Hollande, dit-elle, s’est tu quand Georges Frêche a traité les harkis de sous-hommes. Fin 2010, lors d’un voyage en Algérie, il a rendu hommage à Ben Bella. »

Cette semaine, le décès de l’ancien président algérien n’a suscité aucune réaction de la part de l’exécutif français. Hollande a assuré qu’« il restera(it), pour les Français et pour les Algériens, l’un des symboles d’une étape historique décisive de nos deux pays ».

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Published by voxpop - dans Politique

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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