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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 19:02

 

PUBLIÉ LE 12/05/2012 08:21 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Déficits : la France dans le collimateur de Bruxelles


Pour Bruxelles, la baisse de la croissance ne permettra pas de réduire le déficit public de 3%. Hollande, lui, veut garder le cap, précisant avoir anticipé cette dégradation.

L'avertissement est venu hier de Bruxelles et s'adressait à plusieurs pays européens, dont la France. Selon la Commission européenne, le ralentissement de la croissance ne permettra pas de réduire le déficit public à 3 % en 2013 comme prévu. Une dégradation que le nouveau Président dit avoir anticipé, soucieux malgré tout de garder le cap qu'il s'était fixé et qu'il n'a cessé de rappeler durant sa campagne. « J'ai demandé une évaluation par la Cour des comptes de la réalité budgétaire de notre pays, je savais depuis déjà plusieurs semaines qu'il y avait une dégradation plus grande que le gouvernement sortant ne le disait de nos comptes publics », a affirmé François Hollande alors qu'il se trouvait à Tulle. Il attendra donc l'audit demandé à la juridiction financière, un audit des comptes publics avant d'arrêter les premières décisions budgétaires.

La Commission a annoncé hier prévoir une croissance de 0,5 % pour 2012, comme François Hollande dans son projet, mais de seulement 1,3 % l'an prochain,, en dessous donc des 1,7 % escomptés par le nouveau président.

Michel Sapin, responsable du projet présidentiel de l'ex-candidat socialiste voit dans cette « dé gradation » « la lourde responsabilité des politiques économiques, fiscales et budgétaires des équipes précédentes. L'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse voit dans ce dérapage un « sérieux avertissement » pour le Président élu qui a promis des « dépenses inconsidérées ».

 

Le président de la Bundesbank attaque Hollande, rappelle l'orthodoxie

Publié le 12.05.2012, 14h10 LeParisien.fr

 

 

Pacte fiscal européen, inflation, aides à la Grèce: le président de la Bundesbank Jens Weidmann a recadré fermement samedi ceux qui ont pu laisser penser à un infléchissement de sa doctrine d'orthodoxie, et lancé des mises en garde au président français élu François Hollande.
Plutôt discret depuis qu'il a pris la succession en mai dernier du bouillonnant Axel Weber, qui avait claqué la porte en raison de son désaccord sur la gestion de la crise dans la zone euro, M.

Weidmann, à la réputation de pragmatisme, a tapé du poing sur la table face au tour que prend le débat en Europe.
Première visée dans un long entretien accordé au grand quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung paru samedi, la Grèce, toujours en quête d'un gouvernement.
Ce pays, dont le surendettement a été à la fois le déclencheur et le révélateur d'une crise de la dette qui n'en finit pas de plomber la zone euro, ne recevra plus aucune aide financière si elle ne respecte pas ses engagements d'austérité, a averti celui qui fut un conseiller proche de la chancelière Angela Merkel.
Quant à la tentation d'une sortie de la monnaie unique, "les conséquences seraient beaucoup plus graves (pour Athènes) que pour le reste de la zone euro", a-t-il aussi mis en garde, jugeant "simpliste" de penser que la Grèce pourrait résoudre ses problèmes de cette manière.
L'inflation ensuite. Alors que des économistes et même le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, estiment que l'Allemagne peut se permettre une hausse des prix supérieure aux 2% que se doit de faire observer la Banque centrale européenne (BCE), afin d'aider ses voisins en difficulté à gagner en compétitivité et d'encourager leur croissance, M. Weidmann a répété le credo de son institution.
"C'est un chemin dangereux, nous ne devrions pas répéter les erreurs des années 1970. L'inflation est socialement injuste, (et) ne permet pas de sortir de la crise", a-t-il dit.
La veille déjà il avait cru bon d'intervenir face à une surinterprétation par certains médias du rapport d'un économiste de ses services jugeant que le pays, dont l'économie continue de bien se porter malgré la morosité ambiante, pouvait tolérer un peu plus d'inflation.
"Si nous veillons, au conseil des gouverneurs de la BCE, que l'inflation moyenne ne dépasse pas les 2%, alors l'inflation ne sortira pas de ce cadre en Allemagne. Nos concitoyens peuvent se fier à la vigilance de la Bundesbank", avait-il déclaré, toujours dans les colonnes du Süddeutsche Zeitung.
Enfin M. Weidmann attaque de front des propositions de François Hollande, qui prendra ses fonctions mardi et que Mme Merkel recevra le jour même à Berlin.
"Une modification des statuts (de la BCE) serait dangereuse", met-il en garde, faisant allusion aux propositions de M. Hollande pendant sa campagne de laisser la BCE prendre des mesures de soutien à l'économie ou prêter directement aux Etats.
"Les emplois et la croissance économique sont le fruit des échanges commerciaux. La banque centrale est la mieux placée pour contribuer à la stabilité de la monnaie" européenne, a-t-il ajouté.
S'"il faut attendre le programme final du gouvernement" de M. Hollande, "il est clair qu'il faut refuser sa revendication de campagne, de détricoter le pacte budgétaire européen", a-t-il ajouté.

Le président élu socialiste s'est engagé à "renégocier" le traité de discipline budgétaire signé début mars par 25 Etats de l'Union européenne, pour y ajouter un "volet croissance", jugeant que la ligne d'austérité défendue par la chancelière conservatrice Angela Merkel conduisait la zone euro droit dans le mur. Ce qui, selon les analystes, ne signifie pas qu'il rejette le pacte budgétaire puisqu'il s'est engagé à équilibrer les comptes de la France en 2017.
"Le nouveau mot-clé est +croissance+ oui je sais", a ajouté M. Weidmann. "Mais chacun comprend des choses différentes sous ce terme", qui pour lui ne doit pas mener à relancer les dépenses et donc augmenter l'endettement. "Toutes les expériences prouvent qu'un endettement trop important handicape la croissance".

 

 

Commentaires internautes :

 

L'inexpérience et les prétentions des novices

Le père François roulait des mécanique et avait des prétentions . J'ai comme la nette impression qu'il est poliment renvoyer dans les cordes ,et qu'Angela n'a pas l'intention d'ouvrir sa bourse pour entretenir notre train de vie dispendieux

 

Parions Hollande va dire c'est la faute à Sarko les paris sont ouvert!!

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Published by voxpop - dans Politique

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>