Ce qui est magnifique dans ce genre d’entourloupe visant à sans cesse restreindre nos libertés personnelles, c’est qu’elles se font au nom de la liberté, puisque censées nous protéger de nos plus bas et mauvais instincts.
À propos de ces derniers, on notera évidemment que certains sont moins mauvais et bas que d’autres. Exemple récurrent, Femen et Pussy Riot, elles autorisées à toutes les audaces faussement transgressives. Pis, entre leurs insultes et les autres, diffusées quotidiennement sur Internet et les divers réseaux sociaux, il y a une nuance de taille. Ce sont ces donzelles qui s’invitent de force là où elles n’ont pas été conviées, églises catholique ou orthodoxe au moment de l’Eucharistie. Et forcent le peuple des croyants à assister à leur palinodies même pas drôles, à leurs saturnales mainstream ; si elles tombaient la culotte, au moins iraient-elles au bout du happening et on saurait si elles sont blondes de haut en bas. Petites joueuses…
Rien à voir avec la liberté d’expression sur Internet, donc. Un site vous fait vomir ? Il suffit de ne pas y aller. Car on trouve de tout sur la Toile. Du bon comme du pas bon. De l’excellent et de l’exécrable. Mais personne ne vous oblige à regarder : on peut toujours – ou encore – couper le bouton… Personne n’oblige quiconque à quoi que ce soit.
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