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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 18:30

 

François Hollande, l'hypnotiseur

Par Christophe Barbier, publié le 25/07/2012 à 15:45, mis à jour le 26/07/2012 à 15:02

Le président de la République refuse la manière forte, malgré la gravité de la situation, et repousse les réformes. On peut espérer qu'il attende le moment propice, on peut craindre qu'il ne veuille durer par l'inaction... Pour lui et pour la France, ce serait une stratégie funeste. 

 

FRANCOIS HOLLANDE - Le président de la République doit prendre de la hauteur dans l'analyse de la situation et de la profondeur dans l'action.

REUTERS

Il n'est à l'Elysée que depuis dix semaines, mais paraît président depuis bien plus longtemps. L'imprévisible fracas des temps sarkozyens nous semble une lointaine ère "paléopolitique", tant la placidité de son successeur est vite devenue familière. 

François Hollande préoccupé par l'entorse au genou d'un parachutiste blessé lors de la parade du 14 Juillet. François Hollande passionné par le coup de pédale de Thomas Voeckler sur le Tour de France. François Hollande empressé auprès de son prédécesseur, Jacques Chirac, éprouvé par l'âge. C'est le président de toutes les sollicitudes, de toutes les proximités. Mais est-il le président des solutions? A ce poste, on n'a pas le droit, aujourd'hui, d'être bonhomme; ni même d'être optimiste. A moins de faire semblant... 

Avec ce président, le pays est sous tranquillisant

A la France qui a voté pour lui, le nouveau chef de l'Etat envoie quelques signes tangibles, bien que coûteux, comme la retraite à 60 ans pour les carrières longues ou le plan d'embauche dans l'Education nationale. C'est là une question de cohérence politique (rentable aux législatives), de fermeté idéologique (utilisable à l'international) et de continuité médiatique (vendable comme suite de la campagne). 

A la France qui n'a pas voté pour lui, le président Hollande offre un personnage soucieux de sobriété dans l'exercice du pouvoir, de discipline au sein du gouvernement et de sérieux à tous les échelons politiques. Si l'action menée n'est pas approuvée par ces électeurs, la manière est appréciée. Voici donc le pays rasséréné, qui s'abandonne à la torpeur des vacances sans songer aux difficultés qui approchent. Avec ce président, le pays est sous tranquillisants, Hollande est un anesthésiste, le hollandisme est une hypnose. 

C'est donc un grand malentendu qui se prépare, ou une terrible mésaventure 

C'est donc un grand malentendu qui se prépare, ou une terrible mésaventure. Un malentendu si Hollande cache son jeu, préparant pour l'automne un violent rendez-vous du réalisme. L'hypnose peut aussi être une technique pour opérer le malade par surprise et en limitant la douleur... En ce cas, le président annoncera aux catégories populaires et aux classes moyennes qu'elles vont, comme les plus riches, payer le prix du redressement des comptes publics, en perdant du pouvoir d'achat et des prestations sociales.  

L'avis de Jean Peyrelevade sur ce qu'il appelle la stratégie d'évitement de François Hollande.  

Il dira aussi aux fonctionnaires que la garantie de leur emploi, si elle n'est remise en question, ne peut être préservée qu'au prix d'une fonte de leur rémunération nette et d'une hausse de leur productivité. Il avouera enfin aux retraités que leur niveau de vie est appelé à chuter durablement. Il sera impopulaire, et la violence du ressentiment de ses propres électeurs sera égale aux espérances placées en lui, multipliées par le temps perdu avant d'annoncer la vérité. Car le président sera alors dans le vrai, c'est-à-dire dans le dur. 

Plus de Calonne que de Turgot ou de Necker

Si François Hollande ne choisit pas ce réveil brutal, il entraînera le pays dans une fâcheuse mésaventure. La France ne peut se contenter de dépenses publiques qui n'augmentent plus, elle a besoin d'un plan drastique pour les réduire.  

Dans les premiers pas budgétaires du gouvernement Ayrault, il y a plus de Calonne, ce dispendieux contrôleur général des Finances de Louis XVI, que de Turgot ou de Necker, ses rigoureux prédécesseurs. Or, en 2012 comme en 1785, la dépense publiquene peut qu'être de la poudre aux yeux, qui réjouit et rassure, avant que la réalité de la dette ne présente la facture.  

Hollande a sanctuarisé -non sans arguments- éducation, police et justice, mais il n'a donné pour le reste qu'une consigne générale; or il ne suffit pas de dire que tous les ministres doivent faire un effort: il faut préciser lesquels et à quelle hauteur. Si son projet est de proroger l'Etat redistributif par des rustines comptables, parce que c'est l'Etat électoral, le président ira vers de graves désagréments électoraux, et le pays, vers un durable châtiment économique. 

Les "cent jours" devraient s'appeler les "sans jours", et cela ne peut durer 

L'absence de tournant de la rigueur au sommet de l'Etat est d'autant plus dommageable que cette exemplarité est le socle de toute politique de ponction fiscale. Si l'administration est irréprochable, si la protection sociale est subordonnée à l'efficacité, prélever plus d'impôts est légitime. Mais, s'il s'agit de payer plus pour que l'Etat gaspille davantage, alors c'est une double peine insupportable.  

Dans son amorce de réforme de la fiscalité, le gouvernement commet deux erreurs: culpabiliser les riches au lieu de les associer à un redressement patriotique mobilisant leurs ressources; conférer à l'impôt une mission de "vengeance" sociale plutôt que d'efficacité économique. Le redressement du pays dans la justice, slogan du nouveau pouvoir, ne doit pas signifier que des torts supposés sont redressés par des justiciers autoproclamés.  

C'est à la gauche de réformer le droit du travail

François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont le souci de l'intérêt général: accompagnant une purge des dépenses publiques, l'effort fiscal de tous permettrait à l'Etat de soulager les entreprises et de leur rendre de la compétitivité par une forte baisse des charges. Seule la compétitivité crée du profit, seul le profit permet l'investissement (plus, en tout cas, que le crédit, voir la tribune deJean Peyrelevade), seul l'investissement entraîne l'emploi.  

Et encore: il faut instaurer une flexibilité, le CDI étant moins, aujourd'hui, un contrat à durée indéterminée pour l'employé qu'un risque à coût incalculable pour l'employeur. Le droit du travail est en train de s'autodétruire: il ne protège plus le salarié, puisqu'il dissuade l'embauche. C'est à la gauche de le réformer, comme elle le fit dans les pays nordiques ou en Allemagne, car elle a dans sa besace un indispensable humanisme et la nécessaire confiance des syndicats.  

Il est un cauchemar français, que les citoyens endormis par les précautions émollientes de leur président feront peut-être au cours de l'été: pour mieux rompre avec Nicolas Sarkozy, François Hollande devient Jacques Chirac et ne réforme rien, comme si la France était victime d'une sorte de malédiction corrézienne. Même si, dans son interview télévisée du 14 juillet, il n'a prononcé qu'une seule fois le mot crise, il est peu probable que l'actuel président, intelligent et expérimenté, croie qu'à ne rien faire on ne risque pas d'échouer...  

Il a vu François Mitterrand échouer en 1981-1983 et Lionel Jospins'essouffler dès 1999, le premier parce qu'il mena une politique déraisonnable afin d'être fidèle à la présidentielle passée, le second parce qu'il refusa de mener une politique 
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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 17:06
Interview d'une député PS !!!
19/06/2012 à 10:43

Entretien d’Emilia Sanchez, nouvelle députée socialiste. « Les dernières nouvelles du Berri », 18 juin 2012

Q : Vous venez d’être élue députée de la République française, quel est votre sentiment ?

D : « Oui, je suis très heureuse. Je vais enfin pouvoir quitter mon emploi d’employé de bureau (rires) ! »

Q : Vous allez toucher fin juillet 2012, votre salaire de député de mi juin à fin juillet (soit un mois et demi) ainsi que la prime de représentation de 7000 euros par mois, soit un versement fin juillet de 19500 euros environ. Cela ne vous impressionne t-il pas ?

D : « Oui, un peu mais c’est la récompense d’une campagne électorale de près de deux mois pour laquelle je n’ai pas été payée et qui a été difficile. Avec le salaire et la prime du mois d’août, cela fait quand même, d’après les calculs de mon mari, près de 30.000 euros ! »

Q : Le salaire d’un député et la prime de représentation de 7000 euros par mois, plus les autres mandats et fonctions, cela représente tout de même près de 14.000 euros par mois, ne trouvez vous pas cela trop élevé ?

D : « Pas vraiment. D’après les calculs de mon mari, sur les soixante prochains mois (un mandat de cinq ans), cela représente en capitalisant tous ces gains près de un million d’euros. Vous savez, je ne m’intéresse pas beaucoup à l’argent mais j’ai un mari comptable… ».

Q : « Que pensez-vous des prochaines mesures que doit prendre le gouvernement ?

D : « Le gouvernement a raison. Il faut taxer les riches et notamment les entrepreneurs qui touchent des dividendes sans rien faire. Nous proposons d’aligner les impôts sur le capital sur ceux du travail ».

Q : Et vous, accepteriez vous de reverser une partie de vos indemnités et primes de député ?

D : « Cela n’a rien à voir. Arrêtez de me parler d’argent. Parlez moi plutôt des capitalistes qui exploitent les pauvres gens ! »

Q : Sur la question du Smic, le gouvernement doit il faire un geste ?

D : « C’est difficile en ce moment. Les gens doivent comprendre que l’on doit se serrer la ceinture »

Q : Mais vous aviez promis une hausse du Smic !

D : « Laissez-moi tranquille. L’entretien est fini »

Q : Attendez, j’ai encore une question !

D : « Je vais signaler votre comportement au responsable du Parti socialiste. Vous serez sanctionné. Vous n’êtes qu’un larbin ! »

Q : Revenez, j’ai encore une question…
La jeune députée a quitté précipitamment la salle d’entretien…

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 08:06

M. Fillon, Mme Pécresse et consort, par votre attitude actuelle vous nous décevez , nous exaspérez. Le message de M Gaudin est frappé du coin du bon sens. La plaie Hollande nous est déjà insupportable, de grace oubliez vos égos, soyez constructifs. Merci.


  • 5 juil. 2012
  • Le Figaro

 

« Les militants se moquent un peu de qui sera le président de L’UMP, estime le sénateur maire de Marseille. Ça peut attendre l’automne. »

ATTENTION, Jean-Claude Gaudin n’est pas content. Le sénateur maire de Marseille, président du groupe UMP au Sénat, ne goûte pas vraiment les critiques et demandes d’inventaire sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

« Ils ne manquent pas de toupet ! » , s’exclame Gaudin, invité mercredi du « Talk-Orange-Le Figaro ». «Ces genslà, qui ont gouverné et qui ont même profité des avantages que confère la direction des affaires de notre pays, s’ils n’étaient pas à l’aise et s’ils avaient quelque chose à reprocher à Nicolas Sarkozy, ils n’avaient qu’à quitter le gouvernement. » Le sénateur prend cependant bien soin d’écarter Jean-Pierre Raffarin du lot en feignant de croire que l’expremier ministre n’a pas lui-même demandé un examen des années Sarkozy. Il n’est pas content non plus des annonces ou des propositions de candidatures pour la présidence de l’UMP.

« Dépenses outrancières »

« Nous avions mieux à faire que de nous lancer dans une compétition interne, nous pouvions attendre jusqu’à l’automne » , tempête Jean-Claude Gaudin. Selon lui, les militants de l’UMP, les sympathisants et même les Français n’attendent qu’une seule chose : « Que nous nous opposions au déferlement de propositions de dépenses outrancières du gouvernement. » « Ils se moquent un peu de qui sera le président de l’UMP, ça peut attendre » , explique-t-il. Cela peut d’autant plus attendre, selon Gaudin, qu’aujourd’hui « l’UMP est bien dirigée ». « Jean-François Copé est un excellent secrétaire général, estime-t-il. Il dirige le parti, il est en droit de le faire, c’est le respect des statuts. Surtout qu’on ne vienne pas lui mettre des bâtons dans les roues ! »

Et gare à ceux qui prennent un peu vite parti pour l’un ou l’autre des candidats : « Quand j’entends certains dire “moi je choisis monsieur X ou monsieur Y parce que ce sera le candidat en 2017”, c’est plus qu’une erreur ! C’est une faute ! » « Quand vous prévoyez des plans sur la comète en matière électorale, ça ne se passe jamais comme prévu. » JeanClaude Gaudin, président de la commission des investitures de l’UMP, est bien placé pour le savoir.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 09:04

Le déficit du régime général de Sécu devrait atteindre 14,5 milliards en 2012, soit 700 millions de plus que le montant voté, selon la direction de la Sécurité sociale citée par la Cour des comptes.

S’y ajoute un « trou » de 4,4 milliards pour le Fonds de solidarité vieillesse, au lieu de 4,1 milliards.

 

La Cour propose de désindexer provisoirement les pensions

de retraite (alignées sur l’inflation dans les régimes de base)

: un point de « nonrevalorisation » représente 750 millions

d’économies pour la seule caisse des salariés du privé (Cnav).

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:29
  • 3 juil. 2012
  • Le Figaro
  • CÉCILE CROUZEL
L’amère potion de la Cour des comptes
Les magistrats de la rue Cambon estiment à 40 milliards l’effort d’économies à réaliser dans les deux prochaines
années pour ramener le déficit public à 3 % du PIB l’an prochain, avec une prévision de croissance abaissée à 1 %.
 FINANCES PUBLIQUES Le gouvernement voulait s’appuyer sur l’audit de la Cour des comptes pour mettre sur le dos de la mauvaise gestion de l’ère Sarkozy les efforts supplémentaires qu’il s’apprête à demander aux Français. C’est raté. Le rapport, qui a été remis lundi par le premier président de la Cour, Didier Migaud, au premier ministre, s’est même transformé en cadeau empoisonné pour l’actuel exécutif.

Les magistrats tordent d’abord le coup à la thèse, développée ces derniers jours par Bercy, de « l’ardoise cachée » laissée par le précédent gouvernement. Certes, les dépenses de l’État devraient dépasser de 1,2 à 2 milliards les prévisions en 2012, du fait par exemple du surcoût des aides au logement. « Mais un tel niveau de risque ne se démarque pas de ceux couramment identifiés en cours d’année lors des exercices précédents » , reconnaît Didier Migaud. La Cour avertit même l’équipe Ayrault : il faudra qu’elle finance, comme elle s’y est engagée, les nouvelles dépenses (du type hausse du smic alourdissant la masse salariale de l’État) par des économies ailleurs. Par précaution, les magistrats demandent de geler un milliard de dépenses en 2012, ce que Bercy s’apprête à faire.

Si la Cour critique le gouvernement précédent, c’est surtout pour son excès d’optimisme en matière de recettes fiscales. 6 à 10 milliards de recettes manqueront à l’appel cette année (dont jusqu’à 3,5 milliards pour l’impôt sur les sociétés), notamment parce que la croissance sera de 0,4 %, au lieu du 0,5 % prévu par l’équipe Fillon. Là aussi, le gouvernement va agir. Tablant sur une hausse du PIB de 0,4 %, il devrait relever les impôts de plus de 7 milliards dans le cadre du projet de budget rectificatif 2012, qui sera présenté demain mercredi. « Les contribuables les plus aisés et les plus grandes entreprises participeront ainsi davantage à l’effort collectif. Les classes populaires et les classes moyennes seront préservées » , martèle Matignon. De fait, entre hausse de l’ISF et nouvelles taxes des entreprises, le programme est clairement marqué à gauche. Il fait surtout la part belle aux impôts (7 à 8 milliards) au détriment d’économies dans les dépenses (1 milliard).

Problème : la Cour des comptes préconise un remède inverse pour rétablir les comptes. Elle prône de relever des impôts « à assiette large » - comprendre payés par le plus grand nombre - comme la TVA et la CSG. Et elle demande de faire porter la moitié de l’effort de redressement sur les dépenses. « Les exemples étrangers le montrent, pour un redressement durable des comptes, il faut d’abord agir sur les dépenses » , souligne Didier Migaud.

Agir sur les effectifs et les rémunérations

L’équation s’annonce compliquée. La Cour estime tout d’abord que le gouvernement devra trouver 33 milliards pour ramener le déficit public à 3 % en 2013, dans un contexte de croissance plus faible que prévu (1 % selon la Cour, au lieu des 1,75 % estimé jusqu’à présent). Suivant sa logique, elle préconise donc d’économiser 16,5 milliards (la moitié de 33 milliards) sur les dépenses publiques. Cela revient à les stabiliser en volume ou, dit autrement, à interdire qu’elles ne progressent plus vite que l’inflation. Or le programme présidentiel de François Hollande tablait sur une hausse de 1,1 % en volume de ces dépenses…

Autant dire que la Cour préconise un véritable remède de cheval pour y parvenir. Le détail des solutions proposées pour maîtriser enfin la dépense publique suffit à s’en convaincre. Les magistrats de la rue Cambon recommandent, entre autres, d’agir sur les effectifs et les rémunérations des fonctionnaires et de faire varier les fonds accordés aux collectivités locales en fonction de leur bonne gestion (le rapport pointant les dérives des effectifs dans les communes). Elle préconise aussi de s’attaquer aux dépenses sociales, constituées des différentes allocations françaises. « Il faut évaluer ces dépenses. Viset-on les bons publics ? Il faut choisir ses priorités » , estime Didier Migaud. Un chantier auquel jamais aucun gouvernement n’a osé s’attaquer…

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 22:14

 

Une société qui ne protège pas ses serviteurs et ses défenseurs est une société condamnée.

François Hollande, Manuel Valls, Christiane Taubira  ? Coupables.

>>> Voir l'accusation de Christine Tasin

http://ripostelaique.com/meurtre-des-deux-gendarmes-jaccuse.html

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 08:57
Christine Boutin : "Mariage et adoption pour les homosexuels sont une bombe à retardement pour la civilisation."

Dans un entretien accordé vendredi (veille de la Gay Pride) au quotidien Le Parisien, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, a annoncé que le gouvernement tiendrait ses engagements sur le mariage et l'adoption des couples homosexuels. Pour Christine Boutin, hostile à cette proposition, le mariage gay, plus qu'une question de société, est un enjeu de civilisation...

 

>>>> Voir l'article

http://www.atlantico.fr/decryptage/christine-boutin-mariage-et-adoption-pour-homosexuels-bombe-retardement-pour-civilisation-405307.html?page=0,0

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 08:10

 

  • 22 juin 2012
  • Le Figaro
  • IVAN RIOUFOL RIO irioufol@lef irioufol@lefigaro.fr

Inutile de chercher loin les causes de la défaite attendue de l’UMP aux législatives. Il suffit d’écouter ceux qui, comme Jean-Pierre Raffarin ou Chantal Jouanno, estiment que l’échec est celui de sa « dérive droitière » . Il faut donc comprendre que la droite aurait eu tort de vouloir se revendiquer pour ce qu’elle est, et qu’elle aurait dû se maintenir dans sa prudente tiédeur. Or c’est pour avoir toujours eu peur de son ombre que l’ex-majorité, constituée en 2002, a été remerciée. Elle a perdu à cause de ses dignitaires fermés aux attentes des électeurs. La « dérive droitière » est un slogan creux qui passe sous silence l’effondrement centriste de François Bayrou (30,17 % dans son fief) et la poussée de Marine Le Pen, qui a échoué de 118 voix dans la circonscription ouvrière d’Hénin-Beaumont, où la gauche était donnée majoritairement gagnante. Le temps du renouveau est venu.

Ce n’est pas en retombant dans son mimétisme de gauche que l’UMP aimantera les gens partis ailleurs. Quel intérêt y aurait-il à reproduire, avec les mêmes généraux entêtés, une stratégie catastrophique ? Le tour de force des caciques est d’avoir donné au PS le pouvoir absolu alors que la société a viré de bord. Par la grâce du mécanisme électoral, voici un parti devenu impérial alors qu’il n’a recueilli, dimanche, que moins d’un quart des électeurs inscrits (9,2 millions de voix sur 43,2 millions), tandis que près d’un Français sur deux a refusé de participer au scrutin (44,6 % d’abstention, record battu). La « vague rose » qui enchante les envoûtés est celle d’une marée basse. Qu’elle ait suffi néanmoins à faire passer l’UMP par-dessus bord en dit long sur la légèreté de ce mouvement.

Parce que 21 des 43 candidats de la Droite populaire ont été battus, les procureurs de la « droitisation » , rejoints par Alain Juppé ou Bruno Le Maire, remettent en cause l’ultime stratégie de Nicolas Sarkozy inspirée par son conseiller, Patrick Buisson. Ce fut pourtant ce choix qui permit au président candidat de gagner 7 millions de voix au second tour, n’échouant que de peu. L’UMP a perdu les législatives pour être redevenue muette sur la nation, ses valeurs, ses frontières. Les raisons de faire le procès des années Sarkozy ne manquent pas. Mais la critique des « gaullistes » et des « humanistes », défenseurs d’une droite éthérée, est une impasse. Sarkozy n’aura jamais été aussi bon que dans son ultime sprint. Ses derniers textes restent un point de départ.

Les sorts de François Bayrou et Ségolène Royal, éjectés par les électeurs pour s’être déconnectés du terrain, devraient servir de leçons. Quand Juppé, reconnaissant « un trouble dans notre électorat » , déclare néanmoins ( Le Monde, mardi) : « Notre rôle n’est pas de reproduire ce qui se dit sur les marchés, de suivre les tendances » , il exprime un dédain du peuple et de ses attentes qui explique l’état du parti qu’il a fondé. Ses mises en garde contre « la xénophobie et l’islamophobie » , deux fondamentaux du politiquement correct qui interdisent les critiques de l’immigration de peuplement et de l’islam radical, le montrent en prisonnier volontaire d’interdits décrétés par la gauche pour son profit électoral. En finir avec cette droite complexée, au point d’être devenue la plus bête du monde. L’UMP face au FN La droite doit cesser de se laisser intimider par la gauche, alliée d’une l’extrême gauche qui abrite, derrière les critiques de la finance et du sionisme, un antisémitisme complotiste. Cette émancipation doit l’amener à examiner ce qu’est devenu le FN. Ce parti, qui s’est amendé sur l’antisémitisme et la Shoah, n’est plus, notamment pour une majorité de l’électorat UMP, l’épouvantail cher à la pensée automatique. Entendre François Baroin ou François Fillon dire que les valeurs du FN ne sauraient être celles de la droite revient à interdire à celle-ci, au prétexte de se distinguer, d’aborder des sujets sociétaux pourtant communs. C’est le but recherché par la gauche qui, avec son cercle de réflexion Terra Nova, s’est mise au service du communautarisme musulman (voir mon blog). Pour son président, Olivier Ferrand, parler de « racisme antifrançais » , cette francophobie aisément observable, serait « le marqueur ultime du FN » . Il faudrait donc se taire. Comme il faudrait passer sous silence les autres symptômes de repliement d’une contre-société naissante.

Ce que l’UMP doit partager avec le FN, c’est une mêmelucidité et un même rejet des interdits de dire et de penser. L’expérience a prouvé qu’il ne fallait, sur ces sujets, rien attendre de la droite honteuse et de ses états d’âme. Elle porte la responsabilité du transfert des voix vers Marine Le Pen ou l’abstention. La meilleure façon pour la nouvelle opposition de devenir attractive et d’échapper à la pression de son concurrent, qui reste vulnérable comme le rappelle son maigre palmarès (deux députés FN élus), est de s’assumer dans des valeurs identifiées et dans la manière de les défendre. Le futur président de l’UMP, choisi à l’automne, aura pour rôle d’incarner cette droite libérée des oeillères idéologiques, des faux humanistes et des tireen-bas. Dans ce choix, il ne faudrait pas que la voix des électeurs déçus soit oubliée au profit d’une désignation réduite à des appareils confinés. Pourquoi pas des primaires ouvertes ? Inéluctable libéralisme Rien n’interdit à l’UMP reconstruite de devenir le lieu de rencontre entre des courants conservateurs, sociaux et libéraux. Encore faudrait-il, sur ce dernier aspect, qu’elle engage également une réflexion sur la place à donner au libéralisme, ce mot encore plus imprononçable depuis que le PS a décidé, seul, d’aller à contre-courant de l’Europe. Alors que les Grecs dans la panade viennent de voter pour les conservateurs, qu’Angela Merkel s’inquiète des « solutions de facilité » de la France, que David Cameron propose le «tapis rouge » pour les entreprises fuyant le prochain matraquage fiscal, le gouvernement est pris au piège de son idéologie confiscatoire et redistributive, inconciliable avec le désendettement qui oblige à des rudes économies, des mises en concurrence, des privatisations. À la nouvelle droite de réhabiliter l’inéluctable libéralisme. blog.lefigaro.fr/rioufol

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:02

 

Intervention de routine.

Une liste des missions pour la nuit.
Une patrouille pour passer au domicile d'un suspect de vol.

Routine.
... ... Les deux femmes ont l'habitude. C'est leur métier. Celui qu'elles ont choisi, sous l'uniforme de la gendarmerie.
De quoi ont elles parlé dans la voiture ?

Des vacances qui approchaient ? Des enfants qui grandissaient ? Des projets avec leurs hommes ?
Routine.
On est pas dans un film, juste dans le quotidien d'une mission de sécurité publique.
Message radio pour quitter l'écoute.
Ont elles ri comme cela arrive souvent d'une blague éculée en quittant leur véhicule ?
Routine quotidienne.
Toujours.

Explosion de violence subite, incontrôlable, imprévisible. .
Celle que seuls les femmes et hommes en bleus connaissent.
Celle dont les penseurs, les titres en "ogue" : sociologues, criminologues et j'en passe, les procureurs, les journalistes, les commentateurs de comptoir, les responsables politiques, se sentent autorisés à débattre sans fin le cul posé dans le confort sans en connaître la moindre miette.
Celle qui fait mal, qui hurle, qui cogne.
Celle de la douleur, de l'odeur de la poudre qui suit une détonation qui rend sourd, juste avant la tiédeur du parfum du sang.
Celle d'un corps resté au sol dans une flaque rouge qui s'élargit.
Celle, ensuite, de la panique, animale, aigre et glaçante. Tout le monde à peur dans ces cas là, hommes, femmes, malgré l'uniforme, malgré l'expérience, malgré la force.
Celle d'essayer de fuir la sauvagerie alors...

Celle d'une deuxième exécution barbare dans le noir sur la place d'un village d'ordinaire baigné de bonheur simple et ensoleillé

Il fait jour.
Dans toute la France ce matin la routine a repris pour les policiers et gendarmes.
Cela plaisante moins. Les patrouilles sont tristes.
Elles savent encore plus que chaque jour, les interventions les plus banales peuvent tuer par surprise.

Sous chaque tenue bleue il y a des pincements de coeur parce que deux gendarmes sont mortes assassinées la nuit dernière.

"Victimes du devoir" selon le terme consacré des discours trop entendus, toujours désespérants de similitude, de lieux communs.

Un "devoir" abreuvé injustement de la vie de deux jeunes femmes cette nuit.
Elles nous manquent à tous, même sans les avoir connues, parce que c'est la même passion qui fait battre nos veines.

Si elles pouvaient manquer autant à l'ensemble des citoyens cela paierait un peu leur sacrifice à sa vraie valeur.
Car c'est avant tout pour eux qu'elles se sont battues. Et qu'elles sont tombées...

Adieu Camarades. Dans la douloureuse liste de nos martyrs vous resterez dans nos pensées.....

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 18:56

Un renoncement de plus !

Tellement puéril ce projet  d'euro-obligations dans le contexte actuel !

 

DETTE - 20/06/2012 | 16:53 - 297 mots
Jean-Marc Ayrault enterre les euro-
obligations
Copyright AFP
Copyright AFPCopyright AFP

latribune.fr (Source AFP)

En indiquant qu'il faudrait des années avant d'assister à une mutualisation des dettes européennes, le Premier ministre français rejoint la position allemande qui fait de l'établissement d'une véritable union politique un préalable à la mise en place d'euro-obligations.

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a admis qu'il faudrait des années et davantage d'intégration politique au sein de l'Europe avant de pouvoir introduire les euro-obligations que Paris appelle de ses voeux, dans un entretien à l'hebdomadaire allemandDie Zeit. "Je souhaite que nous parlions d'eurobonds à Bruxelles. Mais il est vrai qu'une communautarisation des dettes exige nécessairement une plus forte intégration politique et nécessitera certainement plusieurs années", a-t-il dit à l'hebdomadaire à paraître jeudi, selon le texte de l'entretien diffusé avant la sortie du magazine. Pour autant, "on ne doit pas attendre jusque-là pour agir. Encore une fois: le temps presse" pour résoudre la crise traversée par la zone euro, a estimé Jean-Marc Ayrault.

Sujet de discorde entre Paris et Berlin

Avec ces déclarations, le premier ministre français rejoint la position allemande qui refuse de parler de mutualisation de la dette avant d'avoir une union politique et budgétaire. C'est donc un point important du projet européen du candidat Hollande qui est ici abandonné. Il est vrai qu'Angela Merkel avait la semaine dernière vertement tancé la France sur cette question. Paris a donc clairement voulu éviter l'affrontement avec Berlin. Sans doute le gouvernement français espère-t-il ainsi arracher une position plus conciliante sur la question de la relance budgétaire lors du sommet européen des 28 et 29 juin prochain. Très clairement, le gouvernement allemand a repris la main sur le dossier européen et ces déclarations de Jean-Marc Ayrault le prouve.

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LA  FRANCE

 

RESISTANCE !

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>