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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 08:37
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Le clientélisme, marque de fabrique du hollandisme en détresse, incite le chef de l’Etat à soutenir le communautarisme et, au prétexte de chercher l’ "apaisement", à multiplier les signes de soumission à l’islam politique. Une analyse (Ifop) du vote des Français musulmans fait ressortir que 86% d’entre eux ont donné leur voix à François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012, contre 14% à Nicolas Sarkozy. Cette stratégie électoralement payante avait été élaborée par le groupe de réflexion socialiste Terra Nova, qui avait recommandé à la gauche d’abandonner le traditionnel électorat populaire au profit de la "nouvelle France", née de l’immigration extra-européenne. Quand, dans Le Figaro du 25 juillet, Jean-Louis Harrouel écrit : "Electoralement parlant, François Hollande est avant tout le président des musulmans. Ils se considèrent comme ses créanciers et attendaient de lui des mesures en faveur de l’islam qu’ils estiment ne pas être venues", l’universitaire met en garde, avec raison, contre la tentation de satisfaire toujours plus un électorat toujours plus insatisfait. C’est ainsi que le gouvernement s’apprête à lancer, vendredi, un nouveau programme d’aides en direction des "quartiers", tout en assurant (mollement il est vrai) que ces dépenses supplémentaires ne répondent pas aux récentes émeutes communautaristes de Trappes, nées de la verbalisation d’une femme en burqa. Mercredi, Hollande s’est rendu à Clichy-sous-Bois pour faire passer "un message de confiance" aux banlieues. En réalité, ce qui se met en place dans la torpeur de l’été est la capitulation de l’Etat socialiste devant un électorat encouragé à surenchérir dans ses revendications et dans sa posture victimaire. Les "mesures anti-discrimination" réservées aux cités ne bénéficieront ni à l’Ariège, ni à la Creuse, ni au Cantal, les départements classés parmi les plus pauvres de France. Hollande a fait le choix politique d’un favoritisme religieux et culturel qui viole l’unité nationale et qui est, de ce fait, dangereux.


Les contestations qui s’annoncent à la rentrée contre les filiations médicalisées ou la théorie du genre passent à côté de l’essentiel : le prix exorbitant qui va devoir être payé par la nation pour acheter la paix civile des cités en guerre contre la république. Cinquante milliards d’euros ont déjà été déversés par la droite et la gauche sur les banlieues "sensibles".Or les demandes sont multiples, dans la presse cet été, pour inciter l’Etat à investir toujours davantage dans les emplois subventionnés et la rénovation urbaine. Mardi, dans Libération, Naïm Charai, présidente de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, soutient par exemple : "Les quartiers ont besoin d’une aide extraordinaire (…) Nous devons investir massivement dans les quartiers". Mais se dessine, plus gravement, un renoncement de la république "apaisante" à s’imposer dans son autorité face aux provocations de l’islam radical, qui teste la résistance de l’Etat. Le malaise est palpable chez les socialistes confrontés à la loi contre la burqa, qu’ils furent nombreux à ne pas voter, à commencer par Hollande. Même Manuel Valls, apparemment le plus déterminé face à l’islamisme, concède que les contrôles policiers doivent se dérouler "avec discernement". Quant aux principes de l’assimilation et de l’intégration, qui ont structuré l’unité de la nation française, ils tendent à laisser place au nouveau concept de "l’inclusion", qui permet à la "nouvelle France", soutenue par le PS à la ramasse, de revendiquer sa propre identité, dans l’indifférence de celle du pays hôte ; ce qui s’appelle jouer avec le feu.

 

 


Des faits qui confortent l'inquiètude d'Ivan Rioufol 

 

 

 

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 08:04
Dimanche 4 août 2013

 

Renaud
Camus
Ecrivain.
.

Dimanche 4 août 2013, onze heures du matin. Je dois sous-estimer mon influence planétaire car, à peine avais-je un peu joué ici même, avant-avant-hier,  avec l’idée d’un divorce une bonne fois prononcé, entre le bloc arabo-musulman, ou disons globalement l’islam, d’une part, le reste du monde d’autre part, voilà que les États-Unis, hier, décident la fermeture de toutes leurs ambassades dans les pays du monde arabe — après quoi la France, la Grande-Bretagne, l’Europe et d’autres pays occidentaux prennent des mesures du même genre, sur un mode plus hésitant et moins spectaculaire, comme d’habitude.

Ah ah, donc on lit “Boulevard Voltaire” à la Maison-Blanche et au Département d’État, qui aurait pu en douter un instant ? Barack Obama et John Kerry s’offrent un petit Gabrielle Cluzel ou un Nicolas Gauthier de derrière les fagots au petit déjeuner et, quand il leur reste un donut à tremper dans leur café au lait, ils descendent jusqu’à moi. Ou bien ils sont abonnés à mon journal, je n’avais rien remarqué. Déjà je me fais traiter tous les jours de mégalomane, d’autolâtre et de surdimensionné de l’égo, que va-ce être après semblable révélation…

Mais sérieusement, elle a quelque chose de rafraîchissant, cette mesure. Fermer les ambassades, rompre les ponts, prendre ses cliques et ses claques, c’est ouvrir les fenêtres. Oh là là, un peu d’air ! La France devrait fermer ses représentations diplomatiques à Trappes, à Creil, à Alger, à Brétigny-sur-Orge, à France Culture, à Vaulx-en-Velin, à Roubaix-Tourcoing ! Halal, piscines, niqab, Mohammed Merah, rupture du jeûne, al-Qaïda, place Taksim, place Tahrir, Tariq Ramadan, frères musulmans, grands frères, petits frères, le Mirail, Sissi face à son destin, espoirs issus de la diversité, djihad, souteneurs de murs, vitrines brisées, attaques de train, jeunes talents, mosquées, boulons, pompiers, grandes mosquées, caillassages, Hamas, Hezbollah, ascenseurs en panne, formes inédites de la criminalité, on n’en peut plus ! Vingt-quatre heures sur vingt-quatre de cette musique-là, c’est trop. J’aimais beaucoup l’islam quand j’en entendais parler deux fois par semaine et y pensais trois fois par mois, mais là…

J’exagère, il n’est pas toujours question de l’islam : quelquefois c’est du monde arabe — je sais bien que ce n’est pas du tout la même chose, il ne faut surtout pas confondre. C’est comme islam et islamisme : rien à voir. D’ailleurs il y a autant d’islams que d’ambassades américaines fermées, que de nuits du ramadan, que de voitures brûlées, que de façons de voir les choses. De quel islam voulez-vous parler ? Il est capital de ne pas généraliser. L’essentiel est de ne pas céder à l’amalgame, de ne pas blesser la sensibilité des sensibles, de ne pas donner à nos compatriotes musulmans l’impression qu’il n’y a rien pour nous en dehors du jambon (et encore, je me demande si nous n’allons pas, par délicatesse, lâcher le jambon, déjà mal vu dans les transports en commun et dangereux dans les lieux publics).

L’ennui est qu’on a de plus en plus l’impression qu’il n’y rien pour le monde en dehors de l’islam : rien pour l’actualité, rien pour l’histoire, rien même pour les horribles “variétés”, dernièrement. Je veux bien être traité d’obsédé — au point où j’en suis… — mais avouez que vous y mettez du vôtre : on jurerait qu’il n’y a de guerre sur la terre où cette religion (ou cette civilisation, on a du mal à opérer le départ entre ceci et cela) ne soit partie d’un côté ou de l’autre, et quelquefois les deux ; que le ministre de l’Intérieur et des Cultes n’est plus ministre que des affaires “communautaires” (diciamo) ; qu’il n’y a plus de faits-divers que les aventures de la diversité ; que terrorisme et religion de paix et d’amour sont des expressions aussi interchangeables en monnaie médiatique que jeunes et délinquants multirécivistes, quartiers populaires et territoires perdus de la République. Et toutes ces informations qui paraissent n’avoir plus, tendanciellement, qu’un seul sujet, l’islam, ses heurs et malheurs, ses conquêtes, ses menaces, son difficile aggiornamento,  sont déversées sur nous du soir au matin par des journalistes qui une fois sur deux mettent un point d’honneur, et pour cause, à prononcer les noms et les mots arabes comme s’il s’agissait déjà de l’idiome national : cette appréciable dextérité produisant toujours, au milieu de phrases encore françaises, l’effet de curieuses expectorations.

Pitié, Sensibles de tous les pays ! Aidez-nous à ne plus penser à vous !  Allez votre chemin et laissez-nous aller le nôtre. Redevenons bons amis, cessons de nous fréquenter. Je n’ai pas envie de devenir raciste, moi ! Avec la réputation qu’on me fait déjà, il ne manquerait plus que ça.

*

Nous avons un hôte qui dort dix-huit heures par jour. On ne l’aperçoit qu’aux repas, et encore, pas toujours. Je sais bien que nous sommes ennuyeux comme la pluie et qu’à côté de Plieux-les-Bains Châtel-Guyon c’est Ibiza, pour l’animation, mais tout de même, à partir de quand faut-il commencer à s’inquiéter ?

Il est vrai qu’on ne me voit pas trop non plus. Cependant la patrie peut être rassurée — je ne dors pas.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 07:53
Boulevard Voltaire
Le 5 août 2013
Jean-Pierre
Fabre Bernadac
Ancien officier de Gendarmerie.
Diplômé de criminologie et de criminalistique.

La France va concentrer ses efforts sur 1.200 quartiers défavorisés au lieu de 2.400 actuellement, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement. L’État va y investir 5 milliards d’euros.

« Il s’agit de mettre fin à un certain saupoudrage et de se concentrer sur les territoires qui en ont le plus besoin », a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, précisant : « Ces nouveaux quartiers prioritaires seront définis sur la base d’un critère unique et global de revenu des habitants – pour le dire autrement : de la pauvreté des habitants. »

Question : pourquoi les quartiers et pas les départements les plus défavorisés ?

On nous dit que seul le revenu des habitants doit être pris en compte, mais alors il faut privilégier le Cantal, l’Ariège et l’Aude, les trois départements les plus pauvres. D’après une étude du Secours catholique, corroborée par les autres associations caritatives, dans ces départements 80 % des personnes aidées par ces organisations sont de nationalité française. Est-ce pour cela que l’on n’en parle jamais ?

86,1 % des demandes exprimées portent essentiellement sur l’alimentation, mais le plus bouleversant est le besoin d’écoute des gens faisant l’objet d’une séparation, d’un divorce, d’un abandon ou encore souffrant d’isolement. Ils sont ainsi 67,4 % à attendre un peu de chaleur humaine. Ils sont loin d’être retraités : 41,5 % des personnes les plus touchées sont âgées de 25 à 40 ans ; leur dénuement est souvent la conséquence du chômage, lui-même essentiellement provoqué par une maladie de longue durée ou un accident. Il faut savoir que dans ces coins de l’Hexagone, 30 % des habitants ne touchent aucun revenu, et même lorsqu’ils bénéficient du RSA (50 % d’entre eux), leurs problèmes sont souvent insurmontables.

Cette situation est elle tolérable ? Est il tolérable, par exemple, que Lyliane, retraitée de 62 ans, sans argent et sans domicile, ait dormi en juin dans un cimetière de Vineuil-Saint-Firmin, dans l’Oise, après avoir erré dans la région ? Est il tolérable qu’elle ne vive plus chez elle depuis 2006, victime de fraudes bancaires l’ayant laissée sans ressources ?

Abandon ou désintérêt, cela fait longtemps que nos gouvernements successifs ont laissé tomber les Français de régions perdues. Comment tolérer de voir une partie de la France au bord de la mendicité alors que des sommes considérables sont déversées dans les cités de la petite couronne, et de Seine-Saint-Denis notamment ? Comment tolérer que les voitures brûlées, les trafics de drogues ou d’armes prospèrent dans ces mêmes quartiers « défavorisés » quand les ruraux des villages, malgré leur misère, paient leurs impôts et leur loyer ? Comment tolérer que le Qatar aide en priorité, dans notre pays, ces mêmes zones souvent de « non-droit » au détriment de départements totalement sinistrés ?

Madame Vallaud-Belkacem, on attend avec intérêt la rentrée pour connaître le nom de vos quartiers et combien se situeront dans les départements les plus pauvres. Hélas, on se fait peu d’illusions !

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 08:33
Le 4 août 2013
Boulevard Voltaire
Roger
Galinié
Retraité du bâtiment

27 octobre 2005. À Clichy-sous-Bois, des jeunes issus de l’immigration voulant échapper à la police cherchent refuge dans un transformateur électrique et y laissent la vie. Ce tragique fait divers va embraser le pays. Des émeutes éclatent durant trois semaines en diverses villes de France. Cette période restera dans les mémoires comme celle des « événements des banlieues ».

Toulouse ne fut pas en reste, et chaque soir le ciel de la ville rose flamboyait au-dessus des quartiers sensibles. La station privée Télé-Toulouse, relatant ces événements, procéda un jour à l’interview d’un « grand frère » musulman, lequel affirmait tenter de modérer les jeunes de son quartier, en leur disant : « Brûler des voitures ne sert à rien, il y a beaucoup plus efficace : vous avez une carte d’électeur. » Petite phrase qui indique bien sur quel terrain nos colonisateurs entendent porter la lutte : celui de la légalité démocratique. Imparable !

Les drapeaux étrangers déployés dans la rue au soir de la proclamation des résultats prouvent que ces cartes d’électeur ont été utilisées, l’année dernière, pour aider à la victoire de François Hollande, qui fut donc aussi la leur. Par défaut. Par manque d’un candidat à leur image. Ce qui finira bien par arriver, du train où vont les choses. Rappelons que 44,5 millions d’électeurs étaient inscrits à la présidentielle de 2007, contre plus de 46 millions en 2012. A qui profite la progression de la démographie ?

À lire les commentaires sur Boulevard Voltaire, et ailleurs, on constate souvent une certaine résignation parmi ceux qui, pourtant, sont conscients du remplacement en cours. Que pouvons-nous y faire ? Et si l’on prend assez de recul, il faut bien dire que l’histoire de l’humanité est une suite de déplacements de populations, d’invasions, de colonisations, de génocides, et il est vrai que l’individu, pauvre grain de sable sur la plage de l’histoire, ne peut qu’assister à ces bouleversements, impuissant. De quoi justifier la passivité, le fatalisme.

Oui, mais… L’histoire ne s’arrête pas là. Elle nous a aussi appris que si un grain de sable ne bloque pas un rouleau compresseur, un tas de sable peut l’arrêter. À lire aussi les commentaires, on voit que certains, loin de se résigner, sont prêts à agir, ils ont déjà commencé. Et si une révolution ne semble pas possible, il reste la résistance, il reste la révolte, et surtout, il reste le refus. Le refus de l’avenir programmé par les partis politiques au pouvoir, en clair : le refus de la démocratie, du moins de celle des minorités revanchardes, telle qu’on veut nous la faire accepter, et respecter. Si la démocratie, idéalement, se définit ainsi : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », c’est à présent, ici, le gouvernement du peuple, par ses élus, pour un peuple de substitution.

Un beau jour, il va bien falloir se décider à dire merde à la démocratie.

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 07:38
 Le 1 août 2013
 
 
Boulevard Voltaire
Abbé Guy
Pagès
Prêtre
 

En ces jours de ramadan où il ne manque pas même de gens d’Église, y compris des évêques, pour souhaiter un bon, un « béni », un « saint ramadan », je me demande si c’est bien là rendre service aux musulmans, et à la société tout entière, que de laisser croire que l’islam est une bonne religion, une religion comme une autre, conduisant certainement à Dieu, pacifique et bienfaisante, à l’instar de celle de Jésus-Christ. Comment les musulmans pourront-ils jamais se convertir si les chrétiens eux-mêmes les encouragent à pratiquer l’islam ?

Que peuvent penser les musulmans lorsqu’ils voient les salamalecs dont ils sont l’objet de la part de gens qui ne sont pour eux « qu’impureté » (Coran 9.28), les « pires de la création » (Coran 98.6), les « plus viles des bêtes » (Coran 8.22), parce que précisément chrétiens et à cause de cela tous voués au feu de l’enfer (Coran 5.72 ; 9.113) ? Que peuvent-ils penser, sinon que soit nous sommes des idiots, incompréhensiblement obtus, à coup sûr maudits par Allah, pour ne pas devenir nous-mêmes musulmans, puisque nous reconnaissons que leur religion est non seulement bonne, mais certainement supérieure au christianisme aussi vrai qu’elle vient après celui-ci, soit que nous sommes des hypocrites en n’osant pas leur dire en face ce que nous pensons de leur religion, ce qui signifie que nous reconnaissons déjà qu’ils sont devenus nos maîtres. Y a-t-il pour eux une autre interprétation possible ?

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 09:25

 

 

Le 30 juillet 2013

Boulevard Voltaire 

 
Marie
Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne.

Arrive toujours un moment, dans la vie, où il faut payer la facture, et pas seulement comme l’UMP. Aujourd’hui, ce sont les écuries des Verts qu’il va falloir curer.

C’est le grand déballage outre-Rhin depuis que le président de la Cour constitutionnelle fédérale allemande, Andreas Voßkuhle, a refusé, en mars dernier, de lire le discours de remise du prestigieux prix Theodor Heuss à Daniel Cohn-Bendit. En cause, les écrits de Dany le rouge au temps où, éducateur, il militait en faveur de méthodes pour le moins sulfureuses. Une plainte a été déposée contre lui au pénal par le réalisateur polonais Grzegors Braun, et les témoignages se multiplient, le mettant en cause comme certains de ses amis Verts allemands.

Objectivement, quitte à faire hurler, je ne crois pas que Daniel Cohn-Bendit soit un pédophile au sens où on l’entend aujourd’hui. Je pense qu’il fut, comme bien d’autres, un opportuniste succombant aux mœurs délétères de son temps.

Il faut en effet redire un peu l’histoire, quand bien même celle-ci est assez proche pour qu’on la croie connue de tous.

Les années dont on parle étaient celles où l’on chantait sur tous les tons les vertus de la « participation ». C’était un temps où les chemins de « l’innovation psychiatrique » passaient presque toujours par le tripotage des petits enfants dans des « lieux de vie » où n’importe quel pervers pouvait se dire éducateur. C’était la grande époque de l’antipsychiatrie, celle qui a vu se vider les hôpitaux au profit d’expériences toutes plus fumeuses les unes que les autres, mais bénéficiant uniformément de la bénédiction des autorités puisque menées au nom de l’amour universel, du socialisme et de l’écologie.

Dans des « centres éducatifs » qui n’avaient souvent de différence avec les sectes que l’épaisseur d’un gourou, on théorisait sur la construction de l’homme nouveau qui passait éventuellement par la sodomie des handicapés mentaux à condition qu’on la pratiquât en groupe et au soleil. Et si l’affaire du Coral où furent mouillés, ou en tout cas sérieusement éclaboussés, des figures montantes des milieux intellectuels et de la politique (les Lang, les Rosenczveig et les Matzneff, pour ne citer que ceux-là) fut sans doute une barbouzerie bien montée, elle fut d’autant plus crédible aux yeux de l’opinion que les personnalités incriminées ne faisaient alors pas mystère de leurs penchants pour ces nouvelles méthodes éducatives. Cohn-Bendit en fut, et largement, professant lui aussi son goût pour les méthodes alternatives.

On a oublié, aujourd’hui, quarante-cinq ans après, ce que fut le raz-de-marée sociologique de la révolution sexuelle. Oublié les ravages de la vague qui emporta tout sur son passage et ne laissa parfois, même souvent, que des vies brisées et des ruines. Ah ! la belle vie en communauté et les couples partageurs : un jour avec toi, une nuit avec un autre ; nos enfants sont à tout le monde, mets donc le tien dans mon lit et je te prêterai ma femme… Envie ou pas, il fallait en être, comme les femmes du monde étaient de la partouze. Il faut relire Catherine Millet, même si l’on doit de temps en temps poser son livre pour aller vomir.

Et puis, un jour, il y a eu Outreau et l’ogresse Badaoui. Tomber de rideau : les pauvres ont cru qu’ils avaient le droit, eux aussi, de s’amuser un peu avec leurs gosses. Mais quand les partouzes se passent entre voisins de la tour Gagarine au fin fond du quart monde, c’est de la pédophilie criminelle. Quand la papesse d’art press se fait défoncer par des camionneurs sous un pont d’autoroute, c’est de l’art. Faudrait pas confondre.

Aujourd’hui, 68 nous revient dans la gueule, et surtout 69, « année érotique ». Les gentils éducateurs alternatifs d’hier ont vieilli. Troqué leurs jeans pour des costards, renié les « élections pièges à cons » pour faire de belles carrières politiques. Ils sont aux manettes, ne les ont jamais lâchées de peur sans doute qu’on leur demande des comptes. Ils n’avaient pas tort : le moment est venu. Fin de la récré.

On découvre aujourd’hui que les Verts n’étaient pas que rouges. Ils étaient aussi pourris de l’intérieur. Et ils ne sont pas les seuls.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:13

 

Cahuzac va être à nouveau auditionné à l'Assemblée nationale
Michel Veron par
le 17 juillet 2013 à 17h58 , mis à jour le 17 juillet 2013 à 18h50.

Jérôme Cahuzac va devoir revenir une seconde fois à l'Assemblée nationale afin d'être entendu par la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire de son compte en Suisse.

L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, déjà auditionné le 26 juin dernier, va être à nouveau convoqué la semaine prochaine par la commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement dans l'affaire de son compte bancaire caché en Suisse. Cette audition était réclamée par plusieurs députés, dont Georges Fenech. La commission d'enquête parlementaire a en revanche rejeté les demandes d'audition d'Eric Woerth, de Jean-Marc Ayrault et de Patricia Cahuzac, l'épouse de l'ancien ministre.

Mardi, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici,  a été entendu par cette commission et a confirmé la tenue d'une réunion, le 16 janvier, entre François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jérôme Cahuzac et lui-même après le conseil des ministres. Au cours de cette entrevue, ils auraient alors abordé la question de la demande d'entraide administrative avec la Suisse. Les députés de la commission d'enquête parlementaire veulent déterminer les raisons de la présence de Jérôme Cahuzac durant cette réunion.

Par ailleurs, le président UDI de cette commission, Charles de Courson, a affirmé mercredi matin que la commission détenait "les preuves que le président a été parfaitement informé". Selon lui, "entre le 4 et le 18 décembre, l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent". "Aucun élément en possession de la commission ne peut justifier une telle affirmation", a lui toutefois rétorqué le rapporteur PS Alain Claeys.

 

Affaire Cahuzac : François Hollande était "parfaitement informé"

Edité par A.B. avec AFP
le 17 juillet 2013 à 11h58 , mis à jour le 17 juillet 2013 à 15h24.

 Charles de Courson, président UDI de la commission d'enquête parlementaire sur la gestion par le gouvernement de l'affaire Cahuzac, le pense. Il a affirmé mercredi détenir "les preuves" que le président était "parfaitement informé" du comportement fiscal du ministre. "Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé", a déclaré le député centriste de la Marne sur France 2.

Selon lui, l'ex-maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, Michel Gonelle, qui détenait l'enregistrement dans lequel on entend Jérôme Cahuzac parler de son compte en Suisse, "a informé le directeur adjoint du cabinet du président (Alain Zabulon, ndlr) le 15 décembre, qui est immédiatement allé voir le secrétaire général de l'Elysée (Pierre-René Lemas), et tous les deux, ils sont allés voir le président dans son bureau". "Donc, il (François Hollande, ndlr) le sait le 15" décembre, a souligné le président de la commission Cahuzac. "Le 18, Edwy Plenel informe l'Elysée qu'ils ont toutes les preuves", a-t-il ajouté, rappelant que le journaliste, directeur du site d'informations Médiapart, "est un ami personnel du président, ils ont même écrit un bouquin ensemble".

De fait, a-t-il encore précisé, "je dis que le président, entre le 4 et le 18 décembre, a l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent". Pourquoi François Hollande n'a-t-il pas alors remercié M. Cahuzac, qui n'a été contraint à la démission que le 19 mars ? "Certains prétendent qu'il a été tenté de faire cela mais nous ne pouvons pas auditionner le président de la République, en application du principe de séparation des pouvoirs", a-t-il indiqué, n'excluant pas cependant une audition du Premier ministre. De l'avis du député et "en l'état actuel" des travaux de la commission, "on peut dire que la réponse qu' (ont) faite le Premier ministre et le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée", a-t-il poursuivi au lendemain de l'audition de trois ministres, dont celui de l'Economie et des Finances.

Revenant sur l'audition de M. Moscovici, qui a contribué à fragiliser la réalité de la "muraille de Chine" érigée autour de Jérôme Cahuzac par son ministre de tutelle, M. de Courson a jugé qu'elle avait été "la plus intéressante". "Il nous a dit (...) qu'il y a bien eu une réunion le 16 janvier à l'Elysée suite à un Conseil des ministres, entre quatre personnes; le président de la République, le Premier ministre, lui-même Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac", a-t-il relaté, qualifiant d'"incroyable" la présence du ministre incriminé.

Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, a réagi mercredi à ces déclarations en estimant sur son blog que Charles de Courson, "mécontent de n'avoir pu coincer les ministres', "se venge" sur Hollande. Pour le socialiste, le député UDI "vient de commettre une triple faute" : "il tire des conclusions avant que la dite commission ait conclu ses travaux", il base "son raisonnement sur la méthode de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours", et enfin il accuse Hollande "de forfaiture sans preuves réelles et hors du cadre juridique qui régit son mandat".

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 09:41

censure-chut-silence

 

Le 17 juillet 2013

 
Jany
Leroy

Auteur pour la télévision.

 

Le gouvernement n’est peut-être pas encombré de virtuoses du plein emploi et de champions en baisse de délinquance, mais une chose est désormais bien établie : Manuel Valls et François Hollande s’y connaissent en chemin de fer. Une telle vitesse de diagnostic permet même d’affirmer que nous sommes en présence de deux prodiges. Les Nostradamus de la catastrophe ferroviaire !

Dès les premières heures qui suivaient l’accident en gare de Brétigny, avant le moindre avis d’ingénieur, le plus petit rapport d’expert, Manuel Valls affirmait avec le sérieux surjoué que nous lui connaissons : « Nous n’avons pas le sentiment qu’il s’agisse d’un acte de malveillance. » Nous n’avons pas… Il y a déjà eu concertation. Les éléments de langage ont été distribués à la cantonade. Le doute n’est pas autorisé.

Et François Hollande d’enfoncer le clou alors qu’il vient de sortir miraculeusement indemne du défilé du 14 juillet : un acte de malveillance ? « Ce n’est pas l’hypothèse que je privilégie. » C’est le spécialiste qui parle. Le visionnaire du rail.

Après cet embrouillamini de caillassage des secours et de vol de portable, ajoutez un dévissage de boulons exécuté de main de maître par un de ces mêmes jeunes sensibles et vous obtenez le déraillement le plus catastrophique de toute l’histoire de la Ve République : le train-train Hollandesque couché sur le côté, le TGV Marine Le Pen qui lui roule dessus ; l’horreur à l’état brut. Fort heureusement, nos deux pompiers se sont pendus au signal d’alarme et le carnage a peut-être été évité. D’ailleurs, les véritables malveillants ne sont-ils pas ceux qui tenteraient de démontrer que l’accident est un peu bizarre ?

Avec cette attitude partiale et ridicule, ce triste duo a jeté le discrédit a priori sur les futures conclusions de l’enquête. Après cette orientation définie par avance, cette injonction à ne regarder que dans une seule direction, même s’il s’agit réellement d’un accident à mille lieues d’un sabotage, le doute persistera dans les esprits. Comme une manière d’obtenir le contraire du résultat souhaité. Spécialistes en chemin de fer d’accord… mais en vraiment rien d’autre.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 09:19
Boulevard Voltaire

famille

 

Le 17 juillet 2013

Gabrielle
Cluzel
Ecrivain, journaliste.
Son blog.

Mais que cherchent au juste ceux qui, sur Boulevard Voltaire, à l’instar d’un Alain de Benoist, raillent, méprisent, minimisent (en faisant mine de le soutenir) le grand mouvement de cette année, et prophétisent sa fin depuis des mois, comme s’ils l’espéraient ?

Ils l’appellent la manif des bisounours, des cuculs, des neuneus, des benêts, des trop polis, des naïfs, des ravis de la crèche, bref des cathos qui n’ont rien compris. Ils leur font la leçon, expliquant doctement, ah, là, là, que ce n’était pas du tout comme ça qu’il fallait faire, qu’ils s’y sont pris comme des pieds, que d’ailleurs, c’était perdu d’avance, qu’emmanchés comme ils sont, on ne fera jamais rien d’eux, surtout pas une révolution, bref que tout cela n’a servi à rien, que c’était juste la manif pour les nuls. Fermez le ban.

Je lis, par exemple, que l’on ne fait pas la révolution avec des poussettes. Dois-je rappeler qu’on ne la fait pas non plus sans poussettes ? Car le propre d’une poussette est de voir, à terme, le contenu s’échapper du contenant… pour aller gambader, par exemple, quelque vingt ans plus tard sur les Champs-Élysées vêtu d’un polo rose La Manif pour tous. L’arme fatale du camp catho contre le camp bobo, pour reprendre la terminologie du dernier Causeur en kiosque, a été sa jeunesse, en nombre, que personne n’avait vu venir, sans soupçonner, bizarrement, que l’accueil de la vie prôné par l’Église à rebours de la société depuis des dizaines d’années finirait par porter ses fruits démographiques. Les cortèges de La Manif pour tous étaient peuplés de familles nombreuses, cela n’a échappé à personne. Les contempteurs de La Manif pour tous sur ce site lui reprochent souvent, à trop s’occuper du mariage gay, de ne pas voir « le grand remplacement ». Et pourtant, quelle meilleure façon, quelle façon plus vitale, plus féconde que bien des longs discours, d’œuvrer contre celui-ci, que ces petits enfants ?

Ensuite, s’apitoyer sur le sort de Nicolas qui a fait trois semaines de taule serait bien ridicule. Cette bande de chochottes ! La prison est une promenade de santé, sans jeu de mots, une « expérience », a dit Ségolène Royal, avec le même sourire condescendant que certains sur ce site, et ce sont ceux qui n’en ont jamais fait qui en parlent le mieux. Quand Nicolas se réveillait dans sa cellule de Fleury-Mérogis, quand certains passaient la nuit en garde à vue, d’autres dormaient benoîtement dans leur petit lit blanc.

Oui, je me prends à me le demander, quel objectif poursuivent donc ces contributeurs qui affirment — du bout des lèvres — se réjouir de ce mouvement sans précédent, mais jettent sur lui leurs critiques asséchantes comme du sable pour éteindre le foyer ?

S’ils savent tout mieux que personne depuis le début, que ne font-ils œuvre de pédagogie par une analyse constructive et en renforçant leurs rangs, plutôt que rester à l’écart pour mieux les écraser de leur supériorité distanciée empreinte de désespérance ?

Ne craignent-ils pas que cette France qu’ils ont décrétée consubstantiellement niaise, impropre par nature au service, finisse, malgré toute sa bonne éducation, par s’asseoir sur le bord du chemin pour leur demander des comptes : super, les gars, les éminences grises, les inspecteurs des travaux finis plus malins que les autres ; ben maintenant, on vous regarde : où se cache donc le million de gens que vous avez réussi à faire descendre dans la rue, la jeunesse (mal élevée, forcément, pour être efficace) rentrée en résistance qui harcèle le gouvernement, sans craindre l’opprobre pour défendre ses idées ? En plus d’être gnangnan, cette France-là doit être myope, hein, car elle a beau chercher, elle n’arrive pas à les voir, même en remontant loin en arrière. On ne fait peut-être pas la révolution avec la France bien élevée, on ne la fait pas non plus avec la France des éteignoirs et des bonnets de nuit.

Je ne sais pas, encore une fois, quel objectif poursuivent ces contributeurs, mais je sais que ce n’est pas celui de l’unité, de l’unité pour mener sur tous les fronts le combat de civilisation dans lequel la France — bien élevée ou non — est engagée.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 09:41

Le Télégramme ;

Le bon docteur Hollande

15 juillet 2013

En affirmant, hier, lors de la traditionnelle allocution présidentielle du 14-juillet, que « la reprise est là », François Hollande a endossé la blouse du médecin qui se veut rassurant. Avant de réclamer plus de temps.
À l'évidence, François Hollande fait partie de ces présidents qui pensent que la société française est trop fragile, trop angoissée par son avenir et trop malade de son déclin pour qu'on lui impose, en plus des bouleversements imposés par le progrès technologique et la mondialisation, des réformes traumatisantes. Il faut donc mettre la main sur le front de la malade la plus grosse consommatrice de psychotropes d'Europe et lui répéter doucement « Ca va aller mieux. Dans dix ans, nous serons guéris... ». C'est ce qu'a fait, hier, le bon docteur Hollande en nous répétant aussi « grand pays » et en affirmant  ce que personne n'avait vu, « la reprise est là ».

Potion amère
Dès cet après-midi, le président socialiste de la Cour des comptes, Didier Migaud, reçu à l'Élysée à 15 h, le répétera
: « La France est le premier pays de l'OCDE (avec le Danemark) pour les dépenses publiques, mais l'un des derniers pour l'efficacité de ces dépenses ». Conclusion : il est urgent de s'attaquer au millefeuilles administratif, à la superposition des échelons régionaux, et même au tabou des fonctionnaires de l'Éducation nationale. Mais la malade France est-elle prête à avaler cette potion ? Le bon Docteur Hollande a jugé que non. Pour une fois qu'il faisait beau !

  • Christine Clerc

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Le nouvel Observateur ;

Paris (AFP) - Un projet de loi sur l'immigration, initialement prévu pour la rentrée, sera reporté à 2014 pour y adjoindre un volet asile et pourrait n'être examiné qu'après les municipales de mars, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Depuis 2007, la France enregistre une hausse continue des demandes d'asile, qui se sont élevées à 61.000 en 2012. Ces flux créent de l'engorgement à tous les niveaux de la chaîne et les délais de traitement des dossiers sont en moyenne de 18 mois, en incluant les recours.

Cela crée également des tensions sur les conditions d'accueil. Malgré les engagements de la France à loger chaque demandeur, seuls 50% sont effectivement hébergés par l'État -- 30% en Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) et 20% dans des structures d'urgence (hôtels..).

Les autres se retrouvent parfois à la rue ou squattent des bâtiments vides, ce qui crée des crispations dans certains territoires, notamment dans l'est (Metz, Besançon, Dijon, Lyon...) où se concentrent une partie des arrivées.

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