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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 09:08

17 avr. 2012

Le Figaro

YVES DE KERDREL ydekerdrel@lefigaro.fr ydekerdrel

 une remarquable étude que vient de publier la Fondation Concorde en posant cette question : « La jeunesse française a-telle encore un avenir ? » Les jeunes ne sont pas inquiets. Ils sont perdus, désorientés, désenchantés. Qu’on en juge : 17 % seulement des Français de 16 à 29 ans déclarent avoir confiance dans l’avenir de leur pays. En Chine, cette proportion est de 80 % ! Et même en Grande-bretagne, à trois heures de Paris, elle est proche de 40 %. Une autre étude montre que trois étudiants sur quatre ont le sentiment d’ « appartenir à une génération sacrifiée » .

Une étude récente menée par l’institut CSA a révélé que Marine Le Pen serait la candidate préférée des 1824 ans, alors qu’il y a encore quelques mois le porte-drapeau socialiste, qui prétend avoir fait de la jeunesse l’alpha et l’oméga de son programme électoral, arrivait en tête dans cette tranche d’âge. La jeunesse ne s’est pas laissé abuser par le discours lénifiant du député de Corrèze prévoyant de mettre en place 150 000 « emplois d’avenir » qui ne sont qu’une forme d’assistanat institutionnalisé. Elle a vite compris que les propositions concernant le blocage des loyers allaient lui fermer un peu plus encore l’accès au logement et que la création de 60 000 postes dans l’éducation nationale allait renforcer le poids des forces les plus rétrogrades du pays. Quant au contrat de génération imaginé par François Hollande pour permettre l’embauche d’un jeune en contrepartie du maintien à son poste d’un senior, il devrait être vite abandonné compte tenu de son coût faramineux.

Non seulement le candidat socialiste n’a pas convaincu cette jeunesse qu’il voulait séduire, mais il n’a même pas réussi à la faire rêver, comme François Mitterrand s’y était employé il y a trente ans, en promettant de « changer la société » . L’explication est simple : la gauche n’a pas changé. Elle continue de croire que tout vient par l’état et que tout procède de lui. Alors que la jeunesse est bien plus lucide et sait que son destin dépend davantage de l’international, des nouvelles technologies et de sa capacité à se prendre en charge.

La moitié des jeunes de 18 à 24 ans affirment avoir comme priorité dans la vie de créer leur entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte. Leurs figures de proue ne sont plus Che Guevara ou Léon Trotski, comme le croit encore Jean-luc Mélenchon, mais Steve Jobs, le créateur d’apple, ou Mark Zuckerberg, 27 ans, le fondateur de Facebook. Ils voient leur salut dans l’internet, cette nouvelle frontière où tout paraît possible : travailler, s’épanouir, voire s’enrichir. Et à côté de cela, le candidat qui se réclame de la jeunesse leur parle d’assistanat, d’impôts et de taxes. Ces jeunes savent qu’avoir 20 ans en 2012 reste plus enviable qu’en 1960 lorsqu’il fallait partir pour l’algérie ou qu’en 1940 lorsqu’il fallait rejoindre la piteuse ligne Maginot. Ils ont compris que cette France qui se retrouve derrière François Hollande pour parler pénibilité, avantages acquis ou retraite à 60 ans n’est pas la leur. Parce qu’ils sont le sel de la croissance de demain et le salut de notre avenir à tous, gageons qu’ils sauront se démarquer des mouvements de mode politique à rebours de l’histoire.

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:26
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 19:36

Du rêve à tous les étages ! De la fête encore et toujours pour fuir la dure réalité des mois qui nous sont promis.

OUI mais c'est la gueule de bois qui guète tous les participants à ces liesses, où les promesses irresponsables coulent à flots.

Mes amis, mes amies, de sensibilité de gauche ouvrez grands vos yeux, ne vous laissez pas prendre au piège de l'illusion, ne nous imposez pas avec F. Hollande des jours extrêmement difficiles au lendemain du 6 mai , au prétexte que nous ne partageons pas votre sensibilité, votre goût pour la fête, que le rêve se terminant en cauchemard n'est pas notre tasse de thé, que nous préférons fâce aux difficultés du monde actuel vôter pour un président ayant fait ses preuves dans la tourmente, que nous ne voulons pas que la France rejoigne la cohorte des pays terrassés par des gestion désatreuses, irresponsables, à l'image de celle qui nous est proposée par votre trio d'inexpérimentés : F. Hollande, JL Mélenchons, E. Joly, dont les programme fantaisistes éloignés les uns des autres, nous conduiront rapidemment au chaos, seront sources de souffrances pour tous les Français, vous , nous. 

Avec N. Sarkozy nous sommes passé au travers des gouttes durant les crises successives. Avec F. Hollande et son projet qui ignore les réalités du temps présent, son inexpérience, la probabilité de l'échec est énorme. Vous ne pouvez en disconvenir. Dans cette élection il s'agit de mettre au commande le meilleur capitaine, celui qui avec son programme a le plus de chance de nous éviter le pire , d'offrir le meilleur à tous les Français. Le vôte Nicolas Sarkozy s'impose à tous.

Merci, c'est ensemble, sans le rêve, que nous résisterons le mieux, que nous construirons notre bonheur, celui de nos enfants.  

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 09:57
  • 16 avr. 2012
  • Le Figaro
  • par Paul-henri du Limbert


Il ne fallait pas se tromper de meeting. Ceux qui pensent que le passé compte plus que l’avenir se devaient d’être à Vincennes. Ceux qui jugent qu’à trop regarder derrière soi on s’égare étaient à la Concorde. Car c’est bien deux visions du monde qui s’affrontaient hier à Paris, à quelques kilomètres de distance. La première, et la plus confortable, c’est François Hollande qui l’a défendue. Puisqu’il a décidé de ressembler à François Mitterrand, dans les gestes et dans le ton, il invite mécaniquement les Français à remonter le cours du temps. Rien, ou peu de chose, ne doit changer. La grande compétition mondiale ? C’est comme si elle n’existait pas. L’immense remise en question à laquelle la France est contrainte ? On verra demain. Les pays européens qui s’astreignent à une rigueur jamais vue ? Ils se trompent. Bref, le pays en a vu d’autres et une rose au poing suffira à relever les défis. Dans le bois de Vincennes, il y avait hier quelque chose d’émollient, et comme un reposant déni de réalité. Le rôle de Nicolas Sarkozy, le plus difficile, revenait à mettre en garde contre toutes ces chimères. Il sait mieux que personne que la mondialisation galopante bouleverse tout et que la France ne peut assister au spectacle les bras croisés. Son principal mérite, au cours de cette campagne, aura été de ne pas déguiser la réalité aux Français. La France a changé depuis cinq ans et le grand mouvement de l’histoire l’oblige à changer encore. Elle ne peut s’arrêter là, et encore moins se risquer à un retour en arrière. La préservation de son modèle social passe par une révision générale de la compétitivité du pays, soumise, quoi qu’on en pense, à une frénétique concurrence. François Hollande en a sans doute conscience mais il lui est interdit de l’avouer puisque Jean-luc Mélenchon, son allié primordial, agite des drapeaux rouges et nous rejoue la Révolution de 17. Les Français ont encore une semaine pour se faire une idée. Ils peuvent choisir d’affronter le monde tel qu’il est devenu ou revenir à un monde qui n’existe plus.

 

L’ÉDITORIAL DE PAUL-HENRI DU LIMBERT

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 18:18

 

Jean-Luc Mélenchon :

Se livrant à une ode à la Méditerranée, ce natif de Tanger (Maroc) a jugé que « Marseille est la plus française des villes de notre République » . « Notre chance, c’est le métissage » , a lancé l’eurodéputé, sous les « youyous ». Il a salué « les Arabes et les Berbères  », par qui sont venues en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine », au Moyen Âge.

Refusant « l’idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations » , il a affirmé que « les peuples du Maghreb sont nos frères et nos sœurs » et qu’il n’y a « pas d’avenir pour la France sans » eux. Interrompu par des slogans « tous ensemble, tous ensemble ! » , il a salué les révolutions qui ont eu lieu de l’autre côté de la mer Méditerranée et a réclamé un « moratoire pour la dette de la Tunisie  ».

Il a promis une « insurrection citoyenne  » après le second tour de l’élection présidentielle, et cela, quel que soit le vainqueur.

Chacun peut facilement imaginer le cafouillage inhérant ( un mot fleuri conviendrait mieux..) au vote Hollande ! 

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 15:39

Nous souhaitons tous la libération de Florence Cassez. Pour autant l’action entreprise par François Hollande est inacceptable !

Si le parti socialiste et François Hollande pensent disposer d’’une solution pour y parvenir que n’ont-ils proposé leur médiation plus tôt ? Ce serait juste criminel pour Florence et sa famille.

Agir maintenant, en franc-tireur, c’est à coup sûr prendre un risque criminel en ruinant les efforts entrepris depuis 5 ans sur le plan politique et judiciaire par la famille.

Cette action compulsive, lourde de conséquence, nous dévoile encore un peu plus l’inconsistance inquiétante de François Hollande. Flou, mou, fébrile, autant de défauts incompatibles avec la fonction de Président de tous les Français.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 09:45

Le général François Meyer était à Grenoble le 10 avril pour l'inauguration d'une exposition à la mémoire des Harkis.

 

      http://amicale.acb.over-blog.com/article-inauguration-au-fort-de-la-bastille-103247395.html

 

 

Le président de la République se rend, ce samedi, dans le camp de Rivesaltes, près de Perpignan.

« J’ai un sentiment de fierté. J’ai fait quelque chose pour mon père. Je peux quitter le gouvernement apaisée »
JEANETTE BOUGRAB

PRÉSIDENTIELLE « Si je suis élu président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis et de milliers de musulmans français. Et je le veux afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois. » Ces phrases, Nicolas Sarkozy les avait prononcées en mars 2007. Cinq ans plus tard, il s’apprête à concrétiser sa promesse. Dans ses habits de président, cette fois, et pas dans ceux de candidat, comme ce fut le cas à Nice le mois dernier, quand il avait admis devant 450 pieds-noirs et harkis que « la République (devait) reconnaître qu’il y a eu une forme d’injustice, d’abandon ».

Le président sera ce samedi après-midi au camp de Rivesaltes, près de Perpignan, un lieu symbolique où furent regroupés des harkis et leurs familles après la guerre d’algérie. Accompagné des ministres Gérard Longuet (Défense), Marc Laffineur (Anciens combattants) et Jeannette Bougrab (Jeunesse), elle-même fille de harkis, le chef de l’état visitera le site, avant de procéder à un dépôt de gerbe et de décorer des insignes de grand officier de la Légion d’honneur le général François Meyer, qui ne s’est jamais résigné à l’abandon des harkis. Dans son discours, le président évoquera, non pas la repentance de la France, mais « la reconnaissance d’un fait historique », confie un conseiller élyséen.

Jeannette Bougrab voit dans ce déplacement « un geste unique, sans précédent ». « C’est la première fois, dit-elle, qu’un président va dans un camp de harkis sous la Ve République. Ce discours sera équivalent à celui qu’avait prononcé Jacques Chirac au Vél’ d’hiv » au début de son premier mandat, en juillet 1995. Le président Sarkozy, lui, a choisi d’assumer cette part sombre de l’histoire de la France à la fin de son mandat.

A-t-il trop tardé ? Il a choisi de « solder cette dette en 2012, non pas parce qu’il est candidat, mais parce que cette année correspond au cinquantième anniversaire des accords d’évian », assure un proche. « Les plaies de l’histoire mettent du temps à se refermer », répond Jeannette Bougrab, qui s’est battue aux côtés du conseiller élyséen Patrick Buisson pour que le président se rende au camp de Rivesaltes. Et qu’on ne vienne surtout pas dire à la secrétaire d’état que François Hollande s’est engagé début avril « à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis ». « François Hollande, dit-elle, s’est tu quand Georges Frêche a traité les harkis de sous-hommes. Fin 2010, lors d’un voyage en Algérie, il a rendu hommage à Ben Bella. »

Cette semaine, le décès de l’ancien président algérien n’a suscité aucune réaction de la part de l’exécutif français. Hollande a assuré qu’« il restera(it), pour les Français et pour les Algériens, l’un des symboles d’une étape historique décisive de nos deux pays ».

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 23:02

ConcordeSans-titre-1.jpg

 

Mes chers amis, 

Dans moins d’un mois, vous aurez à faire un choix historique pour la France et pour votre avenir.
 

Une semaine jour pour jour avant le premier tour de l’élection présidentielle, je vous invite à me rejoindre, des quatre coins de France et de l’étranger, dimanche prochain 15 avril, place de la Concorde, à Paris. 

Dès 14h, je vous donne rendez-vous pour partager nos idées, nos valeurs et notre mobilisation et pour montrer combien vous, le peuple de France, vous, la majorité silencieuse, vous êtes décidés à prendre la parole et à vous faire entendre.
 

Mes chers amis, tout comme nous en vivons partout sur le territoire depuis le début de la campagne, ce grand rassemblement sera un moment fort de fraternité et d’échanges. Nous croyons à une France forte qui défend ses valeurs - le travail, l’effort, le mérite, la responsabilité, l’autorité -, une France qui préserve son identité et qui pèse de tout son poids dans une Europe qui protège. C’est ce projet que je veux porter, avec vous, pour bâtir et faire grandir cette France forte.
 

Françaises, Français, j’ai besoin de vous, de votre soutien, de votre énergie, de votre enthousiasme. Venez nombreux place de la Concorde, dimanche, je compte sur vous.

 

La France forte se construit avec vous, la France forte c’est vous ! 

Avec toute mon amitié

 

Nicolas Sarkozy  

 

 

 

 

 

14:00 - Dimanche 15 avril 2012

Réunion publique

Place de la Concorde
75008 Paris

Venez nombreux participer à ce grand rassemblement de soutien à Nicolas Sarkozy, dimanche 15 avril.

Discours de Nicolas Sarkozy  à 16h 

 

Invitez toutes celles et tous ceux qui souhaitent se mobiliser pour soutenir Nicolas Sarkozy.

Rendez-vous place de la Concorde - 75008 Paris

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 08:08
  • 13 avr. 2012
  • Le Figaro
  • par Paul-henri du Limbert


Qui dit dettes dit créanciers. La France a une dette, elle a donc des créanciers. Elle en a tellement qu’elle leur verse chaque année quelque 50 milliards d’euros. La faute à qui ? À trente années d’insouciance budgétaire et à une crise financière sans précédent qui, depuis 2008, étrangle les finances publiques des pays occidentaux. Par facilité de langage, on appelle ces créanciers « les marchés » , ou mieux encore « le monde de la finance ». Dans son discours fondateur, celui du Bourget, François Hollande en a fait son ennemi juré. Et en cette fin de campagne, il relance son offensive contre « le mur de l’argent » . C’est Mitterrand et Blum réunis. Que valent ces déclarations de guerre ? Pas grand-chose, et François Hollande en est le premier convaincu. Le candidat PS est passé par la Cour des comptes et il est assez averti de la rude réalité des choses. Un pays surendetté vit sous la contrainte, qu’il le veuille ou non. François Hollande explique qu’il a dans son viseur « les marchés », alors qu’il sait bien que c’est rigoureusement le contraire. Les créanciers de la France veulent être rassurés après le second tour. S’ils ne le sont pas, ils lui prêteront toujours de l’argent, certes, mais à un taux plus élevé. Soit des milliards d’euros en plus à verser à ce « monde de la finance » qu’on se proposait de terrasser. L’affaire est d’autant plus périlleuse pour François Hollande qu’il aura, s’il gagne, une autre contrainte. Jean-luc Mélenchon n’est pas loin de penser qu’il faudrait suspendre à la lanterne place de Grève tous les acteurs de la finance mondialisée. À ses yeux, une bonne politique est une politique dépensière, un bon budget est un budget déficitaire. Les mots « économies » ou « rigueur » ne font évidemment pas partie de son vocabulaire, alors que ce sont précisément les mots que souhaiteraient entendre ceux qui prêtent tous les jours de l’argent à la France. Dès lors, que pourrait faire François Hollande s’il était élu ? Gérer perpétuellement une double contrainte : rassurer « la finance » sans désespérer Mélenchon, qui a le désespoir facile. Il a bien conscience que c’est mission impossible. Il devra donc choisir : c’est l’un ou c’est l’autre.

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 09:55
  • 12 avr. 2012
  • Le Figaro
  • par Étienne Mougeotte
La confiance

 

Alain Peyrefitte, l’un des plus brillants essayistes du siècle dernier, avait, dans

La Société de confiance, démontré que le moteur essentiel de la croissance reposait sur ce « tiers facteur immatériel » qu’est la confiance. Dans le monde totalement ouvert où s’inscrit la France aujourd’hui, ce facteur est absolument déterminant pour assurer le redressement des finances publiques et permettre la relance de la production et donc de l’emploi. Sans confiance, il n’y a aucune chance de mobiliser les acteurs économiques, et, surtout, sans confiance, il y a toutes les raisons pour que la déprime des marchés et des agences de notation nous enferment dans la spirale infernale que connaissent la Grèce et l’espagne. Abaissement de la note de la France, flambée de nos taux d’intérêt, austérité maximale sous contrôle du FMI et de la Banque centrale européenne, envolée du chômage, baisse des salaires des fonctionnaires, diminution des pensions de retraite… Voilà le scénario infernal d’un lendemain d’élection présidentielle où la confiance se serait envolée. La question est donc bien de savoir si l’élection de François Hollande le 6 mai créerait les conditions de cette indispensable confiance pour affronter les grands vents de la mondialisation. Malheureusement, tout, dans le discours et le programme du candidat socialiste, est de nature à créer la défiance. Le refus d’inscrire clairement dans la Constitution la règle d’or de l’équilibre budgétaire ; le retour même partiel à la retraite à 60 ans ; le report à 2017 de l’équilibre budgétaire ; la fin du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux ; l’augmentation des charges salariales pour financer la dépendance ; la création de 60 000 emplois dans l’enseignement ; le financement de 130 000 emplois-jeunes et, enfin, cerise sur le gâteau, la renégociation du traité signé par la France et ses partenaires pour rétablir les grands équilibres financiers. Voilà autant de marqueurs qui, dès le lendemain d’une victoire du candidat socialiste, sonneraient la charge des acteurs financiers internationaux contre notre pays. En langage commun, cela s’appelle « être rattrapé par la patrouille ».

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