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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 20:58

 

 

FIGAROVOX/HUMEUR - Fleur Pellerin n'a pas été capable de citer une oeuvre de Patrick Modiano, prix Nobel de littérature. L'écrivain Christian Combaz n'en revient toujours pas.


Christian Combaz est écrivain et essayiste. Son dernier livre, «Gens de Campagnol», est paru en 2012 chez Flammarion. Lire également ses chroniques sur son blog.


Chère Fleur,

Comme écrivain je n'avais déjà guère d'illusions quant à l'intérêt que vous portez à la littérature, mais le fait que vous ayez été incapable, il y a quelques heures de répondre à la question «quel est votre livre préféré de Patrick Modiano?» achève de me convaincre que vous n'êtes pas à votre place rue de Valois. Quand la journaliste qui vous interrogeait, stupéfaite, vous a fait remarquer que c'était étonnant tout de même, vous avez répondu que vous n'aviez «guère le temps de lire depuis deux ans», c'est à dire vraiment n'importe quoi. Son étonnement ne concernait pas le temps que vous étiez en mesure de consacrer à la lecture depuis deux ans, mais celui que vous employez au service de la France depuis six semaines.

Le contenu des livres, pour vous, c'est de l'enfantillage, du pittoresque, du secondaire.

Quand on est chargé de la promotion de la culture française, le matin où l'on apprend que Patrick Modiano a décroché le prix Nobel, on tape son nom sur Wikipédia à l'heure du café. Dans l'ascenseur on se fait résumer Villa Triste. On demande un dossier de presse avant dix heures et demie. N'importe quel cadre commercial à qui l'on vient d'annoncer l'obtention d'un nouveau marché se rue sur les informations du tribunal de commerce. La ministre de la culture, en recevant un coup de fil de chez Gallimard, serait donc incapable de bachoter son sujet une demi-heure avant que les caméras ne débarquent? Evidemment non. Vous n'en êtes pas incapable. Vous avez seulement mieux à faire. Le contenu des livres, pour vous, c'est de l'enfantillage, du pittoresque, du secondaire. L'art pour vous, ce sont des textes de loi, des décrets, des budgets à attribuer, vous venez de l'avouer ingénument sur Canal Plus avec cette espèce de dédain navré des gens qui sont occupés de choses sérieuses, et qui répondent «si vous croyez que j'ai le temps!».

Chère Fleur, je me demande de quoi vous avez bien pu parler, lors de votre déjeuner avec votre hôte nouvellement couronné, si vous n'avez rien lu de lui. (En outre, quand on le connaît, on se doute qu'il n'a pas dû être excessivement bavard à table).

Le scandale est que vous n'ayez pas saisi cette chance pour prononcer un discours intelligent sur la sensibilité littéraire de la France, sur l'importance que revêt la littérature dans la vie sociale de notre pays. Et la raison pour laquelle vous ne l'avez pas fait, c'est que vous en ignorez tout.

Tant de fois pour ma part, avant d'aller dîner chez un écrivain, avant d'aller au théâtre sur une aimable invitation de l'auteur, j'ai commandé un ouvrage ou consulté des articles, la veille, pour rafraîchir ma mémoire à leur sujet. Je ne suis pas ministre, je suis simplement poli. Vous semblez illustrer qu'il y a incompatibilité entre les deux mais passe encore après tout. Même si une impolitesse commise au nom de l'Etat est une impolitesse au carré, on peut toujours pardonner une bourde personnelle. Le problème est que vous n'étiez pas en mesure, à l'occasion de cet événement, de promouvoir l'image de la France à l'étranger, au moment où elle est si souvent écornée dans d'autres domaines. Le scandale est que vous n'ayez pas saisi cette chance pour prononcer un discours intelligent, que le monde entier aurait écouté, sur la sensibilité littéraire de la France, sur l'importance que revêt la littérature dans la vie sociale de notre pays. Et la raison pour laquelle vous ne l'avez pas fait, c'est que vous en ignorez tout.

Alors ce n'est pas à vous, finalement, que j'en veux mais à ceux qui ont placé votre ignorance, si banale, si consternante, au gouvernail parce qu'elle ressemblait à la leur . A mon avis, dès ce soir, Manuel Valls et François Hollande vont consulter Wikipédia sur Modiano.

Votre mésaventure aura au moins servi à cela.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 14:12

 

 

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À la une du Point.fr

 

Marylise Lebranchu, ministre de l'Injustice sociale

Le Point - Publié le 27/10/2014 à 06:38 - Modifié le 27/10/2014 à 09:11

600 000 familles vont voir leurs allocations familiales amputées. Mais pas les fonctionnaires, qui ne sont pas concernés par ce coup de rabot. Explications.

   

Elle est ministre de la Fonction publique depuis l'arrivée de François Hollande à l'Élysée. On ne parle pas d'elle. Elle ne se fait jamais remarquer et ne fait d'ombre à personne. Même si elle est copine avec Martine Aubry, il ne lui viendrait pas à l'idée de critiquer son Premier ministre, encore moins son président, ni en public ni en privé. Et c'est exactement ce qu'on attend d'elle : pas de vagues, pas d'épines, pas de chocs !

C'est qu'elle est la patronne des fonctionnaires français, les derniers bataillons de l'armée Hollande,

une classe sociale unique au monde qui bénéficie d'avantages incomparables, hors du commun et absolument intangibles qui ne peuvent évoluer que dans un seul sens : toujours plus !


Ainsi de cette question des allocations familiales qui vont être largement réduites pour les familles aisées déclarant fiscalement plus de 6 000 euros par mois. Six cent mille familles seront concernées, paraît-il, et on leur amputera 50 à 75 % de leurs prestations familiales. Reniant ainsi toutes leurs théories soi-disant "sacrées",

les socialistes ont rompu avec deux principes fondamentaux

qui étaient jusqu'alors gravés dans le marbre :

"l'universalité" des allocations familiales -

elles sont indépendantes des revenus des parents et ne varient qu'en fonction du nombre des enfants -

et la non-rétroactivité des lois et règlements.

Or, cette mesure concernera les enfants déjà nés et s'appliquera donc à une population enfantine conçue bien avant par des parents qui n'imaginaient pas qu'une pareille punition soit possible.

Double peine

Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, responsable de la Sécurité sociale, avait d'abord déclaré qu'une telle entorse aux "grands principes républicains" était impossible, avant de s'y trouver contrainte par François Hollande, puis de jurer qu'en tout état de cause elle ne pourrait s'appliquer qu'aux enfants à naître. Double méprise. Double bêtise pour la ministre. Et double peine pour les familles concernées. On pourrait évidemment trouver que ces familles "riches" qui font des enfants n'ont pas de raisons majeures de se plaindre, ayant largement les moyens de les élever. Sauf que, connaissant l'imagination de Bercy quand on lui ouvre de nouvelles portes, on sait comment ça commence, jamais comment ça peut finir...

Quittons Marisol et revenons à Marylise pour constater une nouvelle fois que

ses fonctionnaires chéris ne seront pas concernés par ces mesures scélérates,

car pour déclarer un minimum de 6 000 euros mensuels, en net fiscal, il faut bénéficier d'un salaire d'au moins 125 000 euros brut par an, et les fonctionnaires qui arrivent à ces niveaux de rémunération empilent généralement des primes dont beaucoup ne sont pas fiscalisables. Ce minimum de 6 000 euros avait été clairement mis au point à Bercy pour que, justement, même les hauts fonctionnaires ne soient pas touchés.

En outre, il faut savoir que les fonctionnaires des trois fonctions publiques (État, hôpitaux, collectivités locales) bénéficient d'un "supplément familial de traitement",

le SFT, un bonus qui vient s'ajouter à leurs "allocs",

et là, nous sommes au coeur d'un véritable scandale.

Double injustice

Voyons cela de plus près :

le montant de ce SFT est non seulement fonction du nombre d'enfants mais aussi proportionnel au salaire, avec des minima et des maxima.

Plus vous êtes payé, plus vous touchez !

Ainsi, pour trois enfants, ce bonus, payé mensuellement, sera au minimum de 2 200 euros par an pour les salaires supérieurs à 2 100 euros, et au maximum de 3 370 euros par an pour les salaires supérieurs à 3 320 euros. Soit, grosso modo, un mois de salaire qui vient s'ajouter aux allocations familiales ! Pour quatre enfants, le bonus annuel est porté à 3 730 euros dans le premier cas et à 5 800 euros dans le second. Au-delà, par enfant supplémentaire, on ajoute 1 560 et 2 450 euros. Ces chiffres sont tirés d'une solide étude parue le 21 octobre dans le journal L'Opinion.

Voilà donc encore une belle usine à gaz, discrète et doublement injuste en ce qu'elle ne bénéficie qu'aux fonctionnaires et favorise les mieux payés d'entre eux.  La Cour des comptes ne s'y est pas trompée, qui dénonce régulièrement cette double anormalité depuis 2007 sans que rien ne change... D'autant que le coût de cette libéralité à sens unique est assez monstrueux : 2,3 milliards d'euros par an, somme à rapprocher des 800 millions d'euros d'"économies" recherchées en cisaillant les allocations des familles nombreuses aisées du privé, lesquelles ont déjà eu à subir la baisse du quotient familial ainsi que tous les impôts ajoutés dernièrement par le fiscaliste en chef qui occupe l'Élysée.

Ponction publique

Marisol a donc été désavouée deux fois par son président et, depuis lors, on ne l'entend plus. Quant à Marylise, elle a fait savoir de son côté que ce "supplément de traitement" réservé à ses chers fonctionnaires représentait "un acquis ancien" et que "ce dossier n'(était) pas ouvert". D'ailleurs, Marylise a d'autres chats à fouetter. Elle vient d'ouvrir avec ses syndicats de la fonction publique des négociations sur "les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations". Elle aurait pu proposer à François Hollande de faire participer ses fonctionnaires à l'effort de "justice sociale" qui a servi de justification au coup de rabot sur les allocs des hauts revenus du privé, mais elle ne l'a pas fait.

Cette fois, c'est clair :

la ségrégation sociale au profit des fonctionnaires,

basée sur l'inégalité, est confirmée et amplifiée.

Ils sont déjà mieux payés que dans le privé,

travaillent moins,

bénéficient d'avantages et de privilèges exclusifs,

partent à la retraite plus tôt avec de meilleures pensions

et détiennent de plus durant toute leur vie professionnelle

un véritable trésor, la sécurité et la garantie de l'emploi.

C'est à se demander s'il ne faudrait pas changer la dénomination du ministère de Marylise Lebranchu, pour l'appeler au choix "ministère de la Ponction publique" ou "ministère de l'Injustice sociale et de l'Inégalité ", ce qu'il est très exactement devenu aujourd'hui.

 

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 09:16

Chers lecteurs,

 

Depuis près de 3 mois nous subissons une invasion publicitaire fort désagréable à l'initiative de l'hébergeur de notre blog.

Pour mettre un terme à cette situation nous avons décidé de louer notre nom de domaine.

A présent l'adresse de notre blog est la suivante :


http://www.voxpop.pro/


Chers lecteurs, à très vite sur notre blog exempt de publicité.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 09:00

Bd Voltaire

Le 18 octobre dernier, c’est en grandes pompes que le maire UMP de Rochefort a décidé d’honorer l’événement. Le maire a invité son prédécesseur socialiste. Tous deux se dressent derrière le ruban républicain, comme s’il s’agissait d’un monument public. Le maire prononce son petit discours duquel on retiendra ceci : « Vous pourrez toujours compter sur ma présence à vos côtés pour défendre votre vision de l’islam de France et de Rochefort tournée vers la tolérance. »

Il ne s’agissait même pas de l’inauguration de la mosquée (cela avait été fait en 2012), il s’agissait seulement d’en célébrer l’extension.

Ce qu’il y a de terrible, avec l’UMP et le PS c’est que ces deux partis politiques, par leur pusillanimité, donnent le sentiment de jouer le rôle principal dans la destruction de notre civilisation. Ce qui vient de se passer à Rochefort en est l’illustration et s’inscrit à la suite d’un processus mis en place il y a une quinzaine d’années dans cette sous-préfecture de 25.000 habitants.

Rochefort, ce n’est ni Marseille ni Roubaix. Rochefort, c’est une petite ville de Charente-Maritime. Il y a 20 ans, elle ignorait encore tout des conséquences de l’immigration islamique. En 2001, changement de majorité. Les socialistes prennent la mairie. Ils font alors ce que font toutes les mairies de gauche (et malheureusement certaines de droite) : ils paupérisent la ville croyant se créer un électorat. Ils multiplient les logements sociaux dont les portes s’ouvrent largement à une population venue du Maghreb et du Moyen-Orient. Dans les rues, sur le marché, les femmes voilées apparaissent et, d’année en année, se multiplient à l’envi.

En conséquence, le maire met à la disposition des musulmans un terrain de 1.160 m2. Comme un peu partout en France, il le fait en contournant la loi du 9 décembre 1905, par le biais d’un bail emphytéotique de 99 ans dont le loyer est de 50 € par an. Les fidèles se chargent de la construction et du financement. L’opposition UMP avalise le projet selon la sacro-sainte formule sarkozienne : « Mieux vaut que l’islam s’exprime à ciel ouvert plutôt que dans les caves », comme si ça devait changer quelque chose.

Mars 2014 : le socialiste sortant, 80 ans, ne se représente pas. L’UMP l’emporte. Pour les musulmans, rien ne change. Comme ils sont de plus en plus nombreux, leur mosquée, inaugurée en 2012, ne suffit déjà plus. Ils sollicitent le nouvel élu pour un permis de construire permettant une extension
de 170 m2 dans laquelle seront dispensés des cours d’arabe et de soutien scolaire. Il leur est accordé en juillet dernier.

Et nous, nous posons ces questions à ce maire UMP :

Peut-il nous dire ce que le ruban républicain faisait là ? Peut-il nous dire en quoi la ville de Rochefort devait s’associer à la cérémonie célébrant l’extension de la mosquée, autrement dit l’expansion de l’islam ? Peut-il nous dire s’il souhaite que l’islam continue son expansion en France, au point de devenir bientôt majoritaire ? Enfin, peut-il nous dire s’il a l’intention de faire dans la principale église de la ville, en pleine décrépitude, les travaux que son prédécesseur n’a jamais voulu faire ?

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 08:47

Bd Voltaire

 

 

Dans la rubrique « Société » de Valeurs actuelles du 9 octobre figurait la photo d’une énième maman éplorée fixant l’objectif, portrait de sa jeune fille en bandoulière : Assia, 15 ans, fugueuse candidate au djihad. Selon le magazine, au cours des derniers mois, les cas d’interceptions d’adolescents tentant de rejoindre la Syrie « se sont multipliés ».

L’islamologue Rachid Benzine souligne que l’État islamique est « nourri par un sentiment profond et ancien d’humiliation des peuples arabes par l’Occident » ainsi que « la mémoire des croisades », « des entreprises coloniales [...] en passant par la guerre d’Algérie ». Et si les familles françaises concernées masquaient, cultivaient en leur sein, en lieu et place d’une légitime et sincère affection pour notre pays, un ressentiment suffisamment sourd pour alimenter l’étrange épidémie djihadiste touchant leur juvénile progéniture ?

Peu après les crimes commis par Merah, il fallut que la sœur de ce dernier soit piégée en caméra cachée par son autre frère, Abdelkader, pour que soit mis au jour son admiration pour ces crimes. Suite à une enquête pour apologie du terrorisme, elle avait ensuite condamné ces meurtres. Aujourd’hui, elle semble être partie, peut-être en Syrie, où son mari serait déjà : double langage, autrement dit valeur des mots égale à zéro.

L’on ferait bien de s’interroger en haut lieu, plutôt que de se perdre en conjectures sur des histoires de perte de repères communes – paraît-il – à toutes les jeunesses du monde, quel type d’environnement, d’arrière-plan familial peut inciter une gamine française de 15 ans à s’enfuir non pas pour rejoindre la fiesta prohibée du samedi soir, mais une région du monde où – de notoriété publique – l’on décapite au couteau des Occidentaux infidèles.

Typiquement un truc d’adolescent… Tellement français, également… Et encore plus judéo-chrétien, pour sûr…

Ils seraient des centaines à l’échelle de l’Europe. Jean-Pierre Perrin note pourtant que « c’est dans la nature des califats : ils se doivent d’être en expansion. C’est la condition qui, autrefois, leur permettait d’aimanter sans cesse de nouveaux candidats pour la guerre sainte », dit-il. Le journaliste ne précise toutefois pas en quoi, « autrefois » comme de nos jours, cette « guerre sainte » se distingue du « vrai» islam (vous savez, l’islam de paix et d’amour).

C’est contre toute attente du génial peintre Nicolas de Staël que parvient un témoignage non moins stupéfiant, quoique très ancien. En 1935, à l’âge de 21 ans, le futur grand peintre se trouve au Maroc, d’où il écrit à son tuteur : « Un très grand mouvement nationaliste, dont Hitler est le prophète, prend vraiment de l’envergure là-bas et dans toute l’Afrique, je pense. Mouvement raciste avec cette haine des juifs qu’ils ont tout le temps. Cela s’amplifie encore par le renouveau de toute la religion de l’islam. Dans quelques années, nous assisterons à une véritable croisade contre les blancs. »

Churchill, dans ses mémoires, fit cette observation étrange à propos de Mein Kampf : « C’était le Coran de la foi nouvelle et de la guerre future, ampoulé, verbeux, informe, mais chargé d’un lourd message. »

Churchill, de Staël : un duo de racistes islamophobes incultes comme seul l’Occident en produit, au grand dam (ou pour la profonde jouissance, l’on ne sait plus) d’Edwy Plenel ? Et si, au final, notre duo avait raison ? Assia et sa maman habitent bien en France. Mais est-on sûr que la France habite en elles ?

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 07:57

Lepoint.fr

Source AFP

 

Huit Français sur dix pensent que François Hollande n'est pas un bon président de la République et plus de six sur dix que Manuel Valls n'est pas un bon Premier ministre, selon un baromètre Odoxa pour L'Express, la Presse quotidienne régionale et France Inter diffusé mardi. À la question de savoir s'ils diraient que François Hollande est un bon président de la République, 80 % des personnes interrogées ont répondu "non" et 20 % "oui", au vu de ce nouveau baromètre. Si une quasi-totalité (98 %) des sympathisants de droite ont affiché un jugement négatif, les sympathisants de gauche sont apparus divisés (51 % portant un jugement négatif, 49 % positif).

Priés aussi de dire si Manuel Valls est un bon Premier ministre, 61 % des sondés ont répondu par la négative, tandis que 37 % ont dit "oui" et 2 % ne se sont pas prononcés. Alors que 79 % des sympathisants de droite ont exprimé un avis négatif à son égard, cela a été le cas de moins de la moitié des sympathisants de gauche (40 %), au vu de l'enquête Odoxa.

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 18:49

Le Figaro.fr

EXCLUSIF - Sondage : à mi-mandat, la rupture entre Hollande et les Français

Voilà une mi-quinquennat très préoccupante pour François Hollande. Un président contesté dans son propre camp et qui n'a de cesse de décrocher avec l'opinion. Selon notre sondage OpinionWay, seules 15 % des personnes interrogées (-2 depuis avril) se déclarent satisfaites de l'action du chef de l'Etat depuis son élection, contre 85 % (+2 depuis avril) qui se disent mécontentes.

Logiquement, 86 % des sondés ne souhaitent pas que le chef de l'Etat se représente en 2017 contre 13 % seulement qui le souhaitent.

Sans surprise, c'est sur la lutte contre le chômage que le taux de mécontentement est le plus fort (88 %). Les sondés sont aussi 86 % à se dire assez ou très mécontents quand on évoque les engagements de la campagne ou la fiscalité.

Plus inquiétant encore pour le chef de l'État : ses traits d'image sont considérés comme très mauvais. Selon notre enquête, une infime minorité de Français jugent que Hollande est à l'écoute des préoccupations des Français (18 %), dit la vérité (16 %), sait prendre des décisions difficiles (16 %), sait où il va (14 %). Alors qu'il avait fait campagne sur le rassemblement, seuls 10 % de sondés jugent, deux ans et demi après son élection, qu'il est capable de rassembler les Français.

Plus d'infos sur Le Figaro
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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 18:39

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Chaque semaine, Serge Federbusch décrypte l'actualité politique pour FigaroVox. Ce lundi, il dresse le bilan de l'action de François Hollande, deux ans et demi après son arrivée à l'Elysée.

 


Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration, Serge Federbusch est magistrat administratif. Il a travaillé pour le ministère des finances, le quai d'Orsay et la ville de Paris. Président du Parti des Libertés, ancien élu du Xe arrondissement de Paris, Serge Federbusch anime Delanopolis, site d'information satirique consacrée à la vie politique dans la capitale. Français, prêts pour votre prochaine révolution? , est publié chez Ixelles éditions (271 p., 17,90€).


«Faites attention à ne pas heurter les couples d'enseignants avec deux enfants gagnant 6000 euros par mois.» Cette supplique récente de François Hollande aux députés socialistes à propos du coup de massue à venir sur les allocations familiales versées aux «hauts revenus» est le parfait résumé de son attitude purement politicienne face à la crise. Les Français ont vite compris qu'Hollande n'espérait gouverner qu'en les manipulant et ils lui retournent désormais son mépris.

Ce président est terre à terre. Il sait qu'à l'instant T où il malmènerait vraiment les intérêts de la masse des fonctionnaires, coeur de son électorat, il sera politiquement enterré.

Au quotidien, Hollande s'en tient en effet à des recettes simples. Il s'en prend prioritairement à ceux qui ne votent pas pour lui et ne peuvent déplacer leurs activités à l'étranger. Sont donc visés les familles nombreuses de cadres, les professions libérales, les militaires, etc. Les autres économies mises en œuvre, puisque la recherche affichée de coupes budgétaires absorbe la majeure partie de son activité politique depuis 2012, sont de purs trompe-l'œil. On attend toujours, par exemple, la suppression tant de fois annoncée des comités Théodule dont raffole la bureaucratie étatique. Ne parlons même pas de la réforme des régimes spéciaux de retraite, pourtant si nécessaire. L'escamotage du jour de carence pour arrêt-maladie dans l'administration, qui avait pourtant produit des effets quasi instantanés dans la lutte contre l'absentéisme, fut le symbole de ses vrais choix et renoncements.

Car ce président est terre à terre. Il sait qu'à l'instant T où il malmènerait vraiment les intérêts de la masse des fonctionnaires, coeur de son électorat, il sera politiquement enterré. Il ne le fait donc que subrepticement et marginalement, en gelant leur point d'indice par exemple. Aubry, Montebourg ou Hamon ont déjà la pelle à la main et le regard gourmand. Hollande navigue à vue sur un pédalo qui menace naufrage. Son quinquennat se résume pour le moment aux combinaisons de la Quatrième république à l'abri des outils de la Cinquième.

Ainsi, pour dissiper les vapeurs des radicaux de gauche, s'oriente-t-on désormais vers un épaississement du mille-feuille territorial. Cinquante-quatre départements conserveront leurs conseils généraux et les autres non! Les Français pardonneraient peut-être ces maquignonnages si Hollande avait l'envergure d'un homme d'Etat ou s'il obtenait des résultats. Sur le premier terrain, Valérie Trierweiler s'est chargée de dissiper les dernières illusions des plus naïfs. Reste donc la question de l'efficacité à terme de sa politique, et l'on passe alors de l'analyse de sa tactique à celle de sa stratégie.

Ce que les Français retiennent de ces deux ans et demi de mandat et ce qu'ils rejettent, c'est la médiocrité d'un homme, d'une méthode et d'un bilan face à l'immensité des défis auxquels nous sommes confrontés. En lieu et place d'un président de la République, ils ont trouvé un président de conseil général qui les prend pour des imbéciles.

Par delà l'enfumage de la communication, l'aridité des chiffres est terrible et l'échec complet: les dépenses publiques continuent de s'alourdir tout comme la dette et les prélèvements obligatoires. François Hollande, ne le nions pas, avait une «vision» en 2012. Il espérait bénéficier de la reprise économique mondiale et de l'affaiblissement allemand en Europe face au camp des états dépensiers. Dans le pire des cas, il obtiendrait, croyait-il, le rachat partiel de nos dettes sous forme d'euro-bonds ou d'instruments financiers assimilés.

Il s'est trompé: la persistance d'un cours élevé de l'euro, trop peu et trop tard corrigé, a empêché toute relance en Euroland et notamment en France. Puisque, parallèlement, les nécessaires réformes de structure n'étaient pas faites, l'activité a flanché et les déficits ont dérapé malgré l'alourdissement de la fiscalité. Ni l'offre ni la demande ne sont venus soutenir la croissance. Désormais, Hollande est dans une nasse. S'il refuse d'obtempérer aux injonctions germaniques et bruxelloises, il risque, plus qu'une amende humiliante, une remontée en flèche des taux d'intérêts, les investisseurs internationaux cessant de croire que l'Allemagne garantira nos dettes.

S'il s'y plie, les députés frondeurs le censureront et, de toute façon, le niveau de l'euro continuera à plomber notre économie.

Bref, ce que les Français retiennent de ces deux ans et demi de mandat et ce qu'ils rejettent, c'est la médiocrité d'un homme, d'une méthode et d'un bilan face à l'immensité des défis auxquels nous sommes confrontés. En lieu et place d'un président de la République, ils ont trouvé un président de conseil général qui les prend pour des imbéciles. On pardonne la médiocrité dans le confort, on la hait dans la gêne.

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 10:03

anne-hidalgo
Le 17 octobre 2014
Une indignité de plus à porter au crédit de l’équipe de la mairie de Paris. Cette dernière synthétise, à elle seule, ce que le peuple français rejette désormais en masse.
       
         

Nous vivons une époque sidérante. Il est même difficile de trouver les adjectifs adéquats pour qualifier le temps présent, tant chaque jour apporte sa nouvelle marque, que l’on pourrait croire, à tort, indépassable. Au programme du jour, l’installation place Vendôme à Paris, d’un « plug anal géant » (sex toy spécialement dédié aux plaisirs inversés). L’œuvre est signée de l’artiste américain Paul McCarthy.

L’équipe de l’émission « Tracks », sur la chaîne franco-allemande Arte, présente l’exposition de Paul  Mac Carthy, place Vendôme, en ces termes : « Habitué des performances gargantuesques tendance scato, l’artiste américain Paul McCarthy s’apprête à couler un bronze géant place Vendôme à Paris, face au ministère de la Justice. » L’artiste est célèbre, notamment pour l’obsession qu’il porte au concept freudien de « stade anal » ; parmi ses créations les plus fameuses figurent des étrons géants, des sculptures zoo-pédophiles ou bien encore un père Noël brandissant des godemichés. Paul McCarthy est bien coté et ses « œuvres » fortement pornographiques ne pouvaient être inconnues de la mairie de Paris, et de l’adjoint à la culture, monsieur Bruno Julliard (ancien du MJS, celui-ci s’est fait remarquer pour avoir publié un tweet dans lequel il souhaitait que les participants à la Manif pour tous soient victimes d’un attentat).

Pourtant, les dénégations de la gauche sociétaliste se sont multipliées hier. Nul ne semblait souhaiter assumer cette blague proctologique. À commencer par l’un des derniers soutiens du gouvernement, le journal Libération. Par la plume d’un certain Quentin Girard, le journal a déclaré (dans un français très incorrect) : « La sculpture qui est un plug anal, mais un arbre en fait. » En fait de rire, peut-être devrions-nous pleurer en lisant un tel mensonge. Le journaliste est-il inculte, mal renseigné ou de mauvaise foi ? Il feint, bien sûr, et se moque.

En effet, Quentin Girard se gausse ouvertement des « réacs » choqués par cette provocation, laquelle  n’a rien de transgressif mais tout de nihiliste.  Pour cet homme, Paris défiguré par un sex toy géant, c’est drôle ; comme il le dit lui-même dans l’article, nous devrions « péter un coup ».

Plutôt que drôle, la provocation de Paul McCarthy est représentative du marché de l’art post-moderne, tant par sa morbidité formelle que par son vide esthétique. Cette installation est laide, scatologique, grotesque. Bref, c’est un néant qui n’a sa place que dans la collection d’un milliardaire sans affect spirituel, tels ceux que décrivait Michel Houellebecq dans son dernier ouvrage, La Carte et le Territoire.

Une indignité de plus à porter au crédit de l’équipe de la mairie de Paris. Cette dernière synthétise, à elle seule, ce que le peuple français rejette désormais en masse. Ne parlons pas d’une élite déconnectée du réel et au goût douteux,  car « élite » est un mot qui ne sied guère à ces nains.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 19:10

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> > > > > >

Visionnez et faites connaitre ce film réalisé par le journaliste Armel Joubert des Ouches, ancien reporter de TF1 :

 

 

Il dénonce les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens pour arriver à leurs fins.

C'est une enquête sans concession sur la corruption et l'Omerta qui règne dans les médias sur ce sujet.

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>