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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 18:58

 

Ministre de l'Intérieur chargé des cultes
> Monsieur Valls, nous vous demandons, en votre qualité de Ministre de l'Intérieur chargé des cultes, de mettre en application ce que vous venez d'écrire et qui est une « préoccupation essentielle pour le gouvernement » : lutter contre tout acte ou « propos incitant à la discrimination à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur appartenance ou non à une religion déterminée », en l'occurrence, les chrétiens.
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Signez cette petition!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

To:Date: Thu, 11 Jan 2014
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Bonjour

 
> Une église vient à nouveau d'être profanée, à Paris !
> Blasphèmes, exhibitionnisme, vols, vandalisme, irrespect, profanations vis-à-vis des lieux de culte et vis-à-vis des chrétiens, deviennent monnaie courante : église Sainte Odile, église de la Madeleine, cathédrale Notre-Dame de Paris…
> Nous demandons à Monsieur Valls, ministre de l'Intérieur chargé des cultes, de faire cesser et de sanctionner ces faits, de nature à troubler l'ordre public.
> A cet effet, merci de signer la pétition : http://citizengo.org/fr/2259-faites-cessez-et-sanctionnez-les-profanations
> Sur un autre sujet, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur chargé des cultes vient d'écrire, le 6 janvier 2013, aux préfets et préfets de police :
> « La lutte contre le racisme et l'antisémitisme est une préoccupation essentielle du Gouvernement et exige une action énergique. Il y a lieu de faire preuve de la plus grande vigilance lorsque sont susceptibles d'être prononcés des propos incitant à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée. »
>  Nous lui demandons de bien vouloir appliquer ce qu'il vient d'écrire ; merci de nous aider et signer : http://citizengo.org/fr/2259-faites-cessez-et-sanctionnez-les-profanations
> La laïcité n'est pas un principe anti-chrétien mais un principe de liberté absolue.
>  Aussi, nous demandons à monsieur Valls d'être « énergique » et de sanctionner ces faits, de nature à troubler l'ordre public et de faire respecter les droits de tout citoyen (article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen).
> Aidez-nous en signant et en diffusant cette pétition : http://citizengo.org/fr/2259-faites-cessez-et-sanctionnez-les-profanations
> Fraternellement
> Sébastien

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Published by voxpop - dans La France en résistance
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 09:48
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L’économie s’effondre, la nation se déglingue : vite, parlons de Dieudonné ! Décidément, le gouvernement est passé maître en diversions et enfumages. Après Christiane Taubira et les bananes, ce feuilleton poussif qui a clos 2013, voici donc Dieudonné M’bala M’bala et les quenelles, qui mettent pareillement en émoi la gauche et ses poissons suiveurs, Alain Juppé en tête. Manuel Valls, qui ne s’est jamais ému plus que ça des spectacles ou profanations christanophobes de metteurs en scène en cour ou des Femen, s’étrangle soudainement devant l’antisémitisme du comique, qui exploite le filon depuis dix ans. L’ambitieux ministre de l’Intérieur a jugé opportun d’engager un combat personnel, en recommandant aux préfets l’interdiction de ses spectacles. Mais si la dénonciation de l’antisémitisme est nécessaire - tout comme devrait être défendue l’Église catholique injuriée - la méthode est inefficace et déplacée. Valls devient le meilleur imprésario de Dieudonné.

La mise au ban du provocateur s’annonce contre-productive pour le gouvernement et pour la lutte contre le nouveau racisme antijuif et anti-Blanc, cette pollution mentale qui attire un public où la "diversité" est prépondérante. Il est permis de ne pas être dupe des manœuvres du pouvoir : face à ses échecs sur le chômage ou la sécurité, le voilà qui multiplie les polémiques sociétales en agitant une flexible morale. C’est ainsi que les projecteurs, braqués sur le comique, ont ignoré les accusations portées par le numéro trois de la gendarmerie sur le laxisme pénal ( Le Figaro, mardi) : lors d’une audition publique, le général Bertrand Soubelet a dit son inquiétude de voir les délinquants mieux protégés que les victimes ; 65 % des cambrioleurs interpellés dans les Bouches-du-Rhône "sont à nouveau dans la nature", dit-il. Motus sur ce scandale.

Le réflexe de la censure qu’utilise le ministre de l’Intérieur quand il incite à faire taire l’incendiaire est une atteinte à la liberté d’expression.
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 09:44

 

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Bien sûr, il faut combattre l’antisémitisme et le racisme. Mais pourquoi cet oubli constant des chrétiens ? Non contents d’être les plus persécutés dans le monde, leur sort n’intéresse pas davantage les autorités françaises. C’est peu dire qu’il existe deux poids deux mesures. Mais ce mépris est de plus en plus mal compris par les catholiques. Puisse le pape François, qui rencontrera François Hollande le 24 novembre, se montrer persuasif.

 

http://bcove.me/vrcap0mq

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 09:01
Bd Voltaire D Jamet

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Le 11 janvier 2014
     

M. Manuel Valls est membre du Parti socialiste, ce qui n’est pas obligatoirement incompatible (ni forcément corrélé) avec l’attachement à l’idéologie socialiste, et par là même étiqueté homme de gauche. En mai 2012, la gauche (si tant est que cette appellation d’origine soit une garantie), le socialisme (ou du moins ceux qui en portent l’étiquette), en tout cas le parti qui ose encore s’appeler socialiste ont remporté l’élection présidentielle et les élections législatives. En conséquence, M. Manuel Valls qui, après son échec à la primaire, avait immédiatement rallié et soutenu la candidature de François Hollande, est devenu ministre de l’Intérieur.

Les soirs d’élection, le vainqueur assure rituellement, dans l’euphorie et, surtout quand il est bon comédien, avec tous les accents de la sincérité, qu’il sera le Président de tous les Français, le député de tous les électeurs, le maire de tous ses administrés. Mais ce n’est qu’à l’usage que l’on distingue ceux, bien rares, qui tiennent cet engagement et ceux qui considèrent que, devenus propriétaires de leur mandat, ils en usent à leur fantaisie, à leur profit et au bénéfice de leur seule clientèle. Il n’existe pas, que l’on sache, de ministère de l’Éducation nationale socialiste, de ministère de la Santé socialiste, de ministère des Affaires étrangères socialistes, ou de ministère de l’Intérieur socialiste. On aurait pourtant quelques raisons d’en douter.

M. Manuel Valls, en tant que personne, n’apprécie pas les facéties plus que douteuses du bouffon à la quenelle. Il n’est d’ailleurs pas seul dans ce cas et, toujours en tant que personne, c’est son droit le plus strict. Le problème, c’est qu’en tant que ministre, ayant pour mission à un poste particulièrement exposé et délicat de concilier les nécessités de l’ordre public et le respect des libertés – dont la liberté d’expression –, il devait s’interdire de faire interférer ses sentiments personnels dans l’exercice de sa charge, de poursuivre d’une vindicte personnelle l’objet de son animosité, de faire d’un dossier parmi d’autres l’enjeu et le tremplin de ses ambitions politiques et de chercher, en s’abritant du paravent de la morale et en usant de tous les moyens que l’État a mis à sa disposition, une victoire qui ne l’honore pas et qui – s’il y a une justice, comme on dit – ne devrait pas être portée à son crédit.

C’est à sa collègue de la justice, au parquet et aux tribunaux qu’il revenait de poursuivre et éventuellement de sanctionner les débordements constatés et les infractions commises par le comique judéophobe. C’était au ministère des Finances et à son redoutable bras – le fisc – qu’il revenait de percevoir les impôts dus et impayés, et de recouvrer les amendes encourues par le « comique ». Le seul devoir du ministre de l’Intérieur était de veiller à ce que les spectacles de Dieudonné ne troublent pas l’ordre public.

L’ordre public était-il menacé à Nantes par les quelque six mille spectateurs qui avaient payé leurs billets et qui avaient la très ferme intention, dans un lieu clos réservé à cet effet, d’acclamer leur idole ? En aucune façon. Dieudonné allait-il y prononcer des paroles tombant sous le coup de la loi ? Probablement, à ses risques, à ses périls et à ses dépens, une fois l’infraction commise et constatée. Ainsi en avait décidé le tribunal administratif de Nantes, consacrant la jurisprudence constituée par quinze jugements précédents.

Cette soirée pouvait-elle cependant déboucher sur des troubles ? Incontestablement, et le même tribunal avait sagement et malicieusement noté que le préfet de Loire-Atlantique dont il venait d’annuler l’arrêté disposait de tous les moyens pour faire face à la contre-manifestation annoncée par un lobby communautariste. Son devoir et celui de son supérieur hiérarchique étaient évidemment d’assurer la protection du spectacle programmé et de son public contre les trublions.

Enrageant de n’avoir pu obtenir d’une justice sans complaisance la décision qu’il souhaitait, le ministre s’était prémuni d’une arme secrète imparable. Un juge unique de permanence, apparemment déjà pressenti et donc manifestement prévenu (dans les deux sens du terme) a justifié, par l’atteinte à la dignité humaine et le trouble à l’ordre public qu’elle constituerait, une interdiction par anticipation, contraire aux principes de notre droit et à une jurisprudence vieille d’un siècle. Cela avec une célérité sans exemple, elle aussi, dans nos annales judiciaires, et avec la brutalité y afférente puisque, comme dans des pays et sous des systèmes que nous ne nous privons pas de condamner, il n’y a pas eu de temps ni de place pour un débat contradictoire. Il eût été plus franc et plus simple, pendant qu’on y était, de recourir à l’arbitrage impartial du conseiller d’État Arno Klarsfeld. Reconnaissons, après coup, qu’il n’aurait pas fait mieux que M. Bernard Stirn.

M. Manuel Valls et ses thuriféraires, rejoints de plus ou moins bon gré par le président de la République, distrait un instant de ses soucis personnels, se sont bruyamment réjouis de ce qu’ils appellent une « avancée juridique ». Une avancée, mais dans quel sens ? Dans celui de la répression, de la censure, de la police de la pensée, certainement pas dans celui des libertés. Passant en force, M. Manuel Valls a obtenu une condamnation par avance, en vertu d’une loi qui n’a pas encore été votée. Si c’est de la justice, c’est de la justice par anticipation, de la justice-fiction.

Il reviendra au Conseil d’État en séance plénière d’avaliser ou de révoquer l’arrêt rendu en urgence par M. Bernard Stirn. Il reviendra au Parlement de modifier ou non la législation dans le sens souhaité par M. Valls. Il reviendra à la Cour européenne de condamner une fois de plus la France de M. Valls et sa conception de l’ordre républicain, comme elle condamne régulièrement la Russie de Vladimir Poutine. La victoire de M. Valls, c’est une victoire à la pire russe.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:12
Bd Voltaire

D Jamet

    
Le 10 janvier 2014
Le ministre de l’Intérieur est maître dans l’art de maintenir l’ordre public... et à l’occasion de le troubler.
         

Il y a les postures morales, qui vont de pair avec les nobles attitudes, poing sur la hanche et sourcils froncés, et il y a la jurisprudence ; il y a les prises de position politiques, qu’elles répondent à des convictions sincères ou qu’elles s’expliquent par des calculs personnels, et il y a le droit ; il y a le pouvoir, ses pressions, ses arrière-pensées électorales, ses appels à la démagogie, et il y a la loi, dont les tribunaux sont garants.

En décrétant le 27 décembre l’urgence de la lutte contre un homme et un spectacle qui, en dépit de leur succès croissant, restaient à la marge de la société et n’étaient jusqu’alors responsables d’aucun désordre, en amenant le président de la République et le Premier ministre à descendre dans une arène où ils n’avaient rien à faire, en encourageant ou en exacerbant des réactions communautaires, en jouant d’un risque de trouble qu’il avait lui-même suscité pour empêcher le déroulement normal de la tournée prévue par Dieudonné, en incitant les préfets aux ordres et les maires des grandes villes à prendre des arrêtés d’interdiction, quitte à excéder leurs pouvoirs, M. Manuel Valls cherchait peut-être, cherchait sans doute – lui que l’on accuse sur sa gauche d’avoir une politique sécuritaire de droite –, à donner des gages à sa famille politique et à revêtir l’armure immaculée du chevalier blanc de l’antiracisme. La démarche du ministre de l’Intérieur n’en était pas moins scabreuse, comme avaient eu l’obligeance (teintée de quelque ironie) de le lui signaler l’un de ses prédécesseurs place Beauvau (Pierre Joxe) et Jack Lang qui, quoi que l’on pense de lui, a quelques lumières en matière de droit.

Le ministre pouvait-il espérer que la justice se plierait à ses ukases ? Croyait-il que les règles du droit changent en fonction des désirs de la majorité en place ? Est-il disciple d’André Laignel qui, dans l’euphorie de la victoire de la gauche, proclamait en 1981 que l’on a juridiquement tort lorsque l’on est politiquement minoritaire ? En confirmant pour la seizième fois les arrêts rendus par d’autres tribunaux administratifs, celui de Nantes, siégeant en référé, n’avait pas hésité, hier en début d’après-midi, à taper sèchement sur les doigts du mari de la violoniste et à rappeler que la France est un État de droit où la parole est libre et où l’on ne sanctionne des faits, quels qu’ils soient, qu’après qu’ils ont été commis.

La cause semblait donc entendue hier en fin d’après-midi. L’arrêté préfectoral cassé, le spectacle de Dieudonné aurait lieu. C’était sans compter avec la personnalité butée, orgueilleuse et rigide de Manuel Valls. Sitôt connue sa défaite, le ministre, « prêt à user de tous les moyens de droit », y compris les plus exceptionnels, saisissait en urgence le Conseil d’État, en lui demandant de désavouer la cour nantaise et, du même coup, de faire litière d’un principe fondamental de notre droit, parce que tel était son bon plaisir.

Or, après un suspense de quelques heures, le Conseil d’État – ou plus exactement celui de ses membres, juge unique, qui statuait en référé – faisait contre toute attente ce plaisir au ministre, alors même que des centaines de spectateurs étaient déjà réunis devant le Zénith de Saint-Herblain (qui en attendait environ six mille), décidés à soutenir de la voix et du geste leur idole.

Nous verrons dans les jours prochains si la juridiction suprême de l’ordre administratif entérine ou révoque à son tour l’arrêt insolite par lequel un représentant de la justice donne un coup de main au chef de la police.

À l’heure où étaient écrites ces lignes, on ignorait encore si la soirée se déroulerait sans incident, et si les cent quarante gendarmes dépêchés sur place par le préfet seraient en mesure de remplacer Dieudonné auprès d’une foule déçue. Après avoir plus fait – et gratuitement, pour la publicité de l’humoriste – que n’importe quelle agence, Manuel Valls pourrait bien démontrer dans les jours et les mois qui viennent, que, tel le sabre de Prudhomme qui servait à défendre les institutions et au besoin à les combattre, le ministre de l’Intérieur est maître dans l’art de maintenir l’ordre public et à l’occasion de le troubler.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:02
Bd Voltaire

Marie Delarue

    
Le 10 janvier 2014
De quoi a-t-on peur : que cela finisse en statistiques ethniques ?
    
         

Le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, présentait mercredi les premiers résultats de son plan de lutte contre le décrochage scolaire, déclaré « priorité nationale absolue ». Il faut dire que nos voisins européens nous poussent aux fesses : la « Stratégie Europe 2020 » nous fait obligation de nous attaquer au problème.

140.000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans aucun diplôme – le chiffre est connu.

Le bilan du repêchage est enthousiasmant, dit le ministre : « Cette année,
23.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ont été “raccrochés” : 20.000 sont retournés en formation initiale et 3 000 effectuent un service civique. De plus, 11.000 jeunes bénéficient d’un “parcours de retour en formation” sous l’égide de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) : préparation au baccalauréat, stages de remotivation pour un retour en formation ou accompagnement pour une réinsertion professionnelle. »

On est heureux, c’est vrai, si on peut remotiver et réinsérer des gamins qui n’ont jamais été ni motivés ni insérés. C’est bien. Toutefois, on se demande s’il n’y aurait pas quelque chose à repenser en amont pour éviter que 140 000 jeunes prennent tout savoir en grippe.

Ce que ne dit pas le ministre, c’est que sur ces 140.000 « décrocheurs », une multitude a quitté l’école bien avant de tenter le moindre diplôme. Le CEREQ (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) nous apprend que ce sont « des jeunes âgés de 12 à 16 ans, [...] pour certains déscolarisés depuis plus d’un an, parfois depuis la fin du primaire ». En fait, on ne sait pas exactement combien ils sont car, voyez-vous, on n’a pas le droit de les répertorier. Lisez bien ce qui suit : « le Système interministériel d’échanges d’informations (SIEI), qui est censé suivre les décrocheurs, n’a pas le droit de ficher les moins de 16 ans – c’est-à-dire ceux qui sont d’âge scolaire obligatoire ! – suite à une recommandation de la CNIL ».

De quoi a-t-on peur : que cela finisse en statistiques ethniques ?

Bref, avant de repêcher les « perdus de vue » et les « incontrôlables », il faut déjà les trouver. On le fait « à partir des quartiers, des réseaux constitués avec les associations, de l’aide sociale à l’enfance, de la protection judiciaire de la jeunesse ». Ce qui veut dire que s’ils ne vont pas à l’école, ils sont déjà souvent dans « le bizness »… Et après, quand on en a ramassé quelques-uns dans les filets, on teste une « nouvelle approche ».

L’expérience est faite actuellement à Nanterre. On y teste des ateliers pédagogiques où « la rupture de scolarité est perçue comme un symptôme et non pas comme une transgression à sanctionner ». En espérant sans doute l’arrivée d’une petite pilule qui réglerait la question. « On va penser le raccrochage en termes de parcours de soin et pas de parcours scolaire. On commence donc par un important travail de prise en charge psychologique. » « C’est là que réside l’innovation, dans cette coopération intime entre personnels soignants et personnels d’éducation. »

Très bien. Très louable. Admirable et tout et tout. Oublions là encore la question qui fâche : qui est-ce qui banque, l’Éducation nationale ou la Sécu ?

On avait prévu de « soigner » 60 décrocheurs à Nanterre, on en a traité une petite trentaine. Une goutte d’eau dans l’océan. Car les gens du CEREQ y insistent : « Une des clés pour lutter contre le décrochage, c’est d’arriver à impliquer les parents. C’est encore plus vrai avec ces publics… »

Et si on arrêtait la langue de bois ? Le décrochage scolaire touche à une majorité écrasante les enfants issus de l’immigration parce qu’ils ne maîtrisent souvent ni la langue, ni les codes, ni la culture d’ici. Et ce ne sont pas toutes les fumisteries du pédagogisme et du collège unique qui peuvent les en sortir.

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Published by voxpop - dans La France en résistance
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 22:37
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 08:43

   Bd Voltaire D Jamet

Le 9 janvier 2014
L’opération Leonarda et l’opération Dieudonné révèlent l’impuissance et la fragilité de ce qui n’est plus qu’un État croupion.
       
        

Octobre 2013. Requis par le préfet du Doubs, les services de police départementaux procèdent à l’interpellation d’une famille d’origine kosovare. Les Dibrani, installés depuis plusieurs années en France où ils vivent d’assistance, de mendicité et de petits larcins, n’ont jamais fait le moindre effort pour s’intégrer — le travail nuit gravement à leur santé —, mais ils se plaisent bien chez nous, ils font tout pour s’y incruster et multiplient les recours. Le jugement du tribunal administratif qui leur fait obligation de quitter le territoire français n’est jamais que le seizième d’une longue série de décisions de justice qui allaient toutes dans le même sens. Le père, la mère et leurs six enfants, dont l’une était inscrite dans un lycée dont elle séchait très régulièrement les cours, sont donc dirigés sur Roissy, mis dans un avion et réexpédiés au Kosovo qui, soit dit en passant, nous remercie d’autant moins du cadeau qu’il est impossible de démêler l’écheveau de mensonges ourdi par le sieur Dibrani et d’attribuer à ses enfants une nationalité certaine. Quoi qu’il en soit, affaire réglée.

Affaire réglée ? Au prétexte que la jeune Leonarda a été arrêtée au cours d’une sortie de son établissement, le Réseau éducation sans frontières crie au scandale. Les organisations et associations spécialisées dans l’humanitaire se mobilisent, les grandes consciences s’émeuvent, des parlementaires dénoncent le retour des « rafles », quelques milliers de lycéens descendent dans la rue en solidarité avec leur camarade, les médias en font des tonnes, le gouvernement tremble sur ses bases, le ministre de l’Intérieur menace de démissionner s’il est désavoué. Le président de la République, enfin, juge indispensable de s’en mêler et, entamant en direct des négociations avec Leonarda, propose à celle-ci un compromis que par bonheur la péronnelle grisée par sa soudaine notoriété lui refuse avec insolence. On en reste donc là, et le grotesque épisode tombe insensiblement dans un oubli miséricordieux.

Janvier 2014. La République est de nouveau en danger. L’ordre public est troublé, paraît-il, par une ex-vedette du show-biz, interdite de séjour depuis des années dans la presse écrite, à la radio et à la télévision. Entrepreneur du spectacle dont il est aussi l’animateur et le héros, les gestes obscènes et les vannes iconoclastes dont Dieudonné s’est fait une spécialité lui valent une immense popularité dans la « racaille » des cités, sur les réseaux sociaux et dans un milieu politique bien particulier. Et cette popularité fait manifestement peur à certains.

L’inventeur et propagateur de la fameuse « quenelle » (à laquelle l’imbécillité ambiante, et notamment celle du gouvernement, a fait une publicité dont il n’aurait osé rêver et qui, pour l’instant, ne lui coûte pas un centime) n’en est pas moins vulnérable sous deux aspects. Les propos qu’il a tenus à maintes reprises et qui tombent sous le coup de la loi lui ont déjà valu de multiples condamnations. Autant de fois il s’obstinera à les répéter, autant de fois il s’expose à la sanction des tribunaux. D’autre part, la prétendue insolvabilité qu’il a organisée en partie pour se dérober aux amendes prononcées contre lui, en partie par intérêt personnel, fait de lui un fraudeur du fisc. Notre justice et notre administration, pour le meilleur et pour le pire, disposent d’armes largement suffisantes pour ramener à la raison ce redoutable délinquant.

Mais, sous la pression de lobbies qui mesurent mal leur discrédit et les conséquences contre-productives de leur action, une nervosité qui n’a pas tardé à tourner à la panique et à l’hystérie s’est emparée de la classe politique et de la caste médiatique encore dominantes. Passe qu’un député irresponsable des Français de l’étranger – qui semble surtout étranger aux Français – ait pondu une proposition de loi ad hoc contre l’énergumène du Théâtre de la Main d’Or. Mais que dire lorsque des maires de grandes villes prononcent dans la hâte des arrêtés d’interdiction qui, suivant les règles de notre droit, devraient être annulés comme le furent les précédents ? Que dire lorsque le ministre de l’Intérieur, empiétant sur les prérogatives du pouvoir judiciaire, prétend rétablir la pratique de la censure préalable abolie dans notre République depuis le début du siècle dernier, nous faire revenir aux mœurs du Second Empire, voire de Charles X, et se fait en définitive l’organisateur et le gardien du désordre public ? Que dire enfin lorsque le président de la République – encore lui –, intervenant pour la deuxième fois en quelques mois à un niveau qui n’est pas le sien, croit devoir encourager la lutte contre le racisme, la haine et la discrimination, quels qu’en soient les moyens, et se mêle de la police des spectacles, des opinions, des photos, des vidéos et de l’Internet ?

Un vieil adage du droit romain dit « De minimis non curat praetor  » (il n’est pas digne d’un haut magistrat de s’occuper des points de détail). Chacun sait que le marteau-pilon n’a jamais été l’instrument le plus efficace de la lutte contre les mouches. L’opération Serval et l’opération Sangaris, quels que soient leurs défauts et leurs limites, sont à la hauteur de la France et de son président. L’opération Leonarda et l’opération Dieudonné révèlent l’impuissance et la fragilité de ce qui n’est plus qu’un État croupion. En d’autres temps, le ridicule aurait tué nos dirigeants. Mais peut-être sont-ils déjà morts

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Published by voxpop - dans La France en résistance
8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 09:10

    
Le 7 janvier 2014
          
       
         

Nous l’avons en passant, Français, échappé belle. Vous en souvient-il encore ? À la mi-septembre dernière, le plan de vol de nos avions, dûment approvisionnés en bombes et en missiles, était établi, notre flotte se disposait à appareiller pour la Méditerranée orientale, dans des PC souterrains, nos généraux se penchaient sur la carte des opérations, toutes les dispositions étaient prises pour une intervention militaire. La France, arguant de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar el-Assad, s’apprêtait à montrer à celui-ci de quel bois elle se chauffait et à donner un coup de main décisif à la révolution syrienne. Qui étaient les révolutionnaires, quelles étaient leurs motivations, quel était leur programme, quel type de régime s’installerait à Damas après la disparition du régime alaouite ? Notre grand stratège, à qui un conflit de plus ou de moins ne fait pas peur, et qui découvre avec délices l’étendue de ses pouvoirs sans s’inquiéter pour autant des complexités de la géopolitique ou de la configuration de ses champs de manœuvre, ne s’en préoccupait guère. « Après nous, le déluge », aurait déjà plaisanté l’un de ses lointains prédécesseurs.

Il ne nous manquait donc pas un bouton de guerre, comme disait à peu près, à la veille des désastres de 1870, le maréchal Le Bœuf. Juste un détail, une paille : le feu vert et l’indispensable soutien logistique et militaire des États-Unis. Au bord du gouffre, Barack Obama eut la sagesse de ne pas franchir le pas et François va-t-en-guerre fut frustré des nouveaux lauriers qu’il comptait ajouter à sa couronne.

La position de la France n’en restait pas moins claire et nous avions choisi le camp qui reste le nôtre, celui de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Al-Qaïda et autres combattants de la liberté. La priorité étant d’abattre le tyran, il n’est pas question d’être regardants sur le choix et la moralité de nos alliés. Après tout, lors de la Seconde Guerre mondiale, les grandes démocraties occidentales n’avaient pas rechigné, dans leur croisade contre les forces du Mal, à s’allier avec le pire tyran de l’histoire russe, passé du côté obscur au côté lumineux de la Force.

Dans le même esprit, Paris, longtemps, n’a rien trouvé à redire, ni à l’intrusion dans la guerre civile syrienne et au poids sans cesse accru sur le terrain de milices salafistes ou de katibas djihadistes, ni à l’enrôlement sous leurs drapeaux noirs d’un nombre croissant de jeunes gens venus de tous les pays d’Europe pour défendre leurs idées et instaurer un califat, comme jadis les volontaires des Brigades internationales étaient venus aider les républicains espagnols au péril de leur vie et, accessoirement, établir au-delà des Pyrénées une république des soviets.

Ce n’est que tout récemment que l’on s’est avisé, et même en haut lieu, que ces guerriers islamistes risquaient fort, de retour dans leur pays – qui est aussi le nôtre –, de mettre chez nous aussi leur savoir-faire, leur détermination, leurs pulsions meurtrières et leurs armes au service du même fanatisme obtus et sanglant que nous avons soutenu en Libye, que nous combattons au Mali et dont nous ne voulons pas sur notre sol.

C’est pourquoi nos services spéciaux ont repris discrètement et modestement contact avec les services secrets syriens dans l’espoir que ceux-ci nous informent du signalement et des faits et gestes de nos ressortissants engagés contre Bachar el-Assad. C’est ainsi qu’au lieu d’accueillir avec fanfares, drapeaux, discours et médailles les premiers vétérans qui reviennent en France, et de les féliciter d’avoir donné une suite pratique aux bonnes intentions de François Hollande, les pouvoirs publics délèguent à des juges d’instruction la mission de les mettre en examen sous l’inculpation d’« association de malfaiteurs » et d’« aide au terrorisme ». C’est maintenant que nos gouvernants, nos responsables du maintien de l’ordre – à défaut nos intellectuels, à qui il ne faut pas demander l’impossible – se rendent compte (un peu tard) que les ennemis de notre ennemi ne sont pas forcement nos amis et que, pour reprendre le mot célèbre de Churchill, il faut prendre garde à ne pas tuer le mauvais cochon.

Si vous cherchez la cohérence de tout cela, vous avez bien raison. Si vous la trouvez, faites-moi signe.

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Published by voxpop - dans La France en résistance
8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:54

    
Le 7 janvier 2014
   
       
         

Ah ça, de l’indignation, ils en ont en stock, au gouvernement ! Leur réaction, à peine exagérée, à la « quenelle » de Dieudonné en est la preuve la plus récente. Sauf que l’indignation n’a pas de limites, mais elle est sélective. Et les Femen en profitent.

Certains avaient du mal à comprendre qu’on trouve la femme tellement précieuse qu’on veuille en faire un homme, mais ils ont jeté l’éponge quand les Femen se sont mises à la défendre le cul à l’air sur le trottoir…

Sauf que ces écervelées ne se contentent pas d’exhiber leurs seins tagués d’insultes et de pisser dans les caniveaux, elles attaquent : les cloches de Notre-Dame, un évêque en conférence par-ci, des manifestants par-là… attaques gratuites et violentes dans un silence médiatique et politique assourdissant.

Inna Shevchenko, chef de file du mouvement en France, est devenue réfugiée politique après avoir scié une croix érigée pour les victimes du NKVD (police politique de l’URSS), Marianne après s’être attaquée aux cloches de Notre-Dame, et obtient son passeport français seulement quelques jours après qu’une de ses comparses a vandalisé la Madeleine… On attend la profanation d’un tabernacle pour la Légion d’honneur, c’est ça ?

Parce que jusqu’ici, c’était gentillet, préviennent-elles le 1er janvier avec toute la douceur féminine qui s’impose : « Le terrorisme version Femen va bientôt commencer. »

Un terrorisme qui n’émeut personne. Normal, il vise les cathos, ceux que l’on n’a pas le temps de caser entre la soirée contre l’islamophobie et la circulaire contre l’antisémitisme.

Des faits. Juste avant Noël, une Femen s’est introduite dans l’église de la Madeleine pour y mimer l’avortement de Jésus, déclarant que « Noël [était] annulé ». Inutile de parler 12 langues pour s’apercevoir que c’est nettement plus blessant pour des fidèles qu’une « quenelle », qui reste un bras d’honneur revisité, et non un « salut nazi inversé », comme certains se plaisent à le penser dans une surinterprétation malsaine.

Alors, non seulement la classe dirigeante se tait, mais Anne Hidalgo trouve le moyen de faire pire (après avoir pourtant été la seule à écrire au curé de l’église) : elle confesse tranquillement qu’elle trouve les petites « émouvantes », et éprouve à leur égard « respect et bienveillance ».

Quelques jours plus tard, l’église Sainte-Odile est vandalisée et les Femen, sans doute jalouses de n’être pas à l’origine d’une horreur de plus, tweetent : « Si cet acte a une idéologie derrière, Femen ne le condamne pas. Détruisez des églises, construisez la démocratie ! »

Aucun doute, sur les dizaines de milliers d’adjectifs que compte la langue française, c’est bien « émouvantes » qui vient à l’esprit.

Dans sa récente circulaire anti-Dieudonné, Manuel Valls s’adresse aux préfets : « Vous veillerez […] à susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants. »

Comme d’habitude, cherchez la haine antichrétienne, voire même antifrançaise, puisque lorsque l’on attaque aussi violemment la religion catholique, c’est aussi la France que l’on vise.

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>