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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 18:20

Selon le ministère et Pôle emploi, la baisse du nombre de demandeurs d'emploi ne serait pas de 50 000 mais de 22 000 à 29 000 personnes. 

 

Par Francetv info avec AFP et Reuters

Mis à jour le 30/09/2013 | 17:48 , publié le 30/09/2013 | 17:42

 

 

Mauvaise nouvelle pour le gouvernement. Le ministère du Travail a annoncé lundi 30 septembre un "dysfonctionnement" autour des bons chiffres du chômage d'août. "Dans le cadre des investigations menées par Pôle emploi, l’opérateur SFR a indiqué avoir rencontré une grave défaillance dans l’acheminement d’une partie des messages de relance (SMS et messages vocaux) aux demandeurs d’emploi lors de la campagne d’actualisation du mois d’août", écrit le ministère dans un communiqué. 

Sans ce dysfonctionnement, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A aurait baissé de 22 000 à 29 000 (-0,7% à -0,9%) contre les 50 000 (-1,5%) annoncés, précise le communiqué. Le nombre de personnes désinscrites des listes de Pôle emploi pour défaut d'actualisation de leur situation en août avait explosé, pour s'établir à 277 500 personnes au lieu de 200 000 habituellement. 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 14:19
La Croix

 

L’instance de réflexion sur l’inclusion des étrangers et des Français d’origine étrangère, créée en 1989  par le gouvernement de Michel Rocard, n’assure plus sa mission depuis avril dernier.

 

Pourquoi avoir désactivé le Haut Conseil à l’intégration ?

Depuis janvier dernier, le Haut Conseil à l’intégration (HCI) n’est plus qu’une coquille administrative vide. L’instance au service de Matignon n’a plus de président. Il n’est plus saisi pour émettre des avis. Il n’a plus de budget. Le dernier rapport qu’il a discrètement rendu au premier ministre en avril n’a fait qu’accentuer la rupture. 

Le HCI y proposait en effet d’interdire le port du voile à l’université, ce qui avait provoqué l’ire de Jean-Marc Ayrault. « Au départ créé pour bâtir des préconisations sur la base de données scientifiques, le HCI a pâti dans ses derniers écrits de partisianisme. Ses orientations ont de plus en plus été marquées par l’obsession du communautarisme, avec la mise en avant d’un modèle de Français auquel tout le monde doit se soumettre », justifie un conseiller du premier ministre. 

L’ancien président de l’instance, Patrick Gaubert, se défend de toute prise de position idéologique. « Le HCI a toujours été une table de discussion où tous les points de vue s’affrontent. Ce qui dérange, c’est qu’un conseil ose parler en toute indépendance des problèmes liés à l’intégration en France, au risque de fâcher tout un pan de l’électorat à l’aube des élections municipales et européennes. »

Par quoi cette instance sera-t-elle remplacée ?

Cinq groupes de travail, en partie formés par d’anciens membres du HCI, planchent actuellement sur les difficultés que rencontrent les immigrés, sur des thèmes aussi variés que la formation, l’emploi, l’accès au droit, la culture ou la citoyenneté. Les universitaires, responsables associatifs, syndicaux et représentants des services publics associés à la réflexion doivent rendre leurs conclusions fin octobre (lire La Croix du 15 juillet). 

Après quoi, le gouvernement aura un mois pour définir un plan interministériel en faveur de l’intégration. « Il est très probable qu’à l’issue de cette concertation, le HCI et l’Observatoire des statistiques de l’immigration et de l’intégration seront remplacés. L’État a besoin d’une entité la plus neutre possible pour guider ses décisions », explique-t-on à Matignon. 

Déjà, le vocabulaire change. Il n’est plus question d’« intégration », encore moins d’« assimilation », terme qui implique une pleine adhésion des immigrés aux modes de vie de la société d’accueil. Une nouvelle expression se dégage, celle de « société inclusive », comprenez : le vivre ensemble est l’affaire de chacun.

 

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:32

 

 

Le 29 septembre 2013

Bd Voltaire
Philippe
Tesson
Journaliste, chroniqueur

Propos recueillis par Claire Verdier.

 

Leroy Merlin et Castorama d’Île-de-France ont été condamnés, jeudi, à fermer le dimanche, et Sephora Champs-Élysées a été enjoint, lundi, à fermer à 21 heures. Cette décision de justice vous surprend-elle ?

On assiste à une transgression de la lettre de la loi, pas de l’esprit – et encore – mais de la lettre de la loi. Qu’il s’agisse du travail de nuit ou du travail du dimanche, cette décision de justice est proprement scandaleuse. Les juges disent faire appliquer la loi mais je remets, moi, en question la loi elle-même et la manière dont ces juges prennent des décisions en fonction du droit. Les juges ont quand même la liberté d’interpréter la loi sans prendre de décisions aussi radicales qui poussent la loi à son maximum. Symboliquement, ces décisions sont monstrueuses, tant sur le plan des libertés individuelles que sur les plans social et économique.

Les employés étant volontaires, vous considérez qu’on ne peut pas les empêcher de travailler, c’est bien cela ?

Je suis de ceux qui considèrent que chacun a le droit de décider de son rapport au travail. Si vous désirez travailler plus de 35 heures, je trouve inadmissible qu’on vous empêche de le faire. Cette conception va à l’encontre de la liberté du salarié mais aussi du consommateur. La majorité des consommateurs sont favorables à l’ouverture des magasins le soir et le dimanche. Cette loi est antimoderne.

Par ailleurs, dans la logique économique et sociale, cette décision est incompréhensible. À l’heure où le chômage est au plus haut, la fermeture du dimanche représente des centaines, voire des milliers de suppressions d’emplois. C’est un frein inadmissible au développement économique !

Mais ce qui est défendable d’un point de vue économique l’est-il obligatoirement d’un point de vue social ?

Bien sûr, tout est lié, d’une certaine façon. Si une entreprise perd plusieurs millions de chiffre d’affaires, à cause de la fermeture de ses magasins le dimanche, les conséquences et les interférences sociales sont immédiates. C’est évident. Toute cette affaire manque cruellement de logique.

Ne remettons-nous pas en cause l’organisation globale de la société, en permettant le travail du dimanche ? Je pense à la vie familiale, associative ou religieuse…

N’exagérons pas, le travail est un élément mineur de l’organisation de la société. Tout ceci est extrêmement symbolique. L’importance économique et sociale de ces ouvertures n’est pas considérable. L’organisation globale de la société n’est pas en danger.

Cette affaire est l’expression pure de la ringardise des syndicats, car on sait bien que ce sont des intérêts personnels qui sont ici défendus au nom d’une conception archaïque de l’organisation du travail. Nous avons, en France, une conception imbécile de l’égalité. Cette affaire met aussi en lumière la lâcheté des politiques – et notamment de la droite – qui n’ont pas eu le courage de modifier la loi. Enfin, elle affiche au grand jour le rigorisme de la justice qui révèle la sclérose de notre pays dont l’activité économique est soumise au caprice syndical. C’est la négation d’une nouvelle forme de consommation. Nous ne sommes pas dans une société libérale, je ne m’en étonne pas, mais je ne m’en scandalise pas moins…

En permettant aux employés de travailler le dimanche, n’allons-nous pas à terme en arriver à faire du dimanche un jour de la semaine comme les autres ? Le travail du dimanche ne deviendra-t-il pas une condition sine qua non à toute embauche ?

Mais si les salariés le veulent, pourquoi les empêche-t-on de travailler ? On ne les force pas à travailler, c’est eux qui le veulent. Si tous les employeurs en arrivent à faire travailler le dimanche – ce qui n’arrivera pas –, il y aura toujours des gens pour dire qu’ils ne sont pas d’accord, ce n’est pas pour cette raison qu’ils seront licenciés. En se posant ce type de questions, on oublie le principe fondamental de la liberté.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 08:00

Bd Voltaire

 

Le 28 septembre 2013

Marie
Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne.

 

La polémique enfle : Duflot va-t-elle exploser ? C’est la guerre ouverte entre le ministre de l’Intérieur et celle de l’Environnement. Il a dit tout haut ce que les Français pensent de moins en moins bas, à savoir que seule une minorité de Roms a le désir de s’intégrer ici, les autres ayant vocation à retourner dans leur cher pays. Madame Duflot est grimpée aux rideaux, accusant son collègue d’être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ». Même si l’on ne voit pas très bien ce que ce pur morceau de langue de bois peut signifier, on comprend qu’entre ces deux-là les couteaux sont sortis.

Madame Duflot, debout sur ses ergots, en appelle au président de la République. Lequel, fidèle à sa nature, juge qu’il est urgent de ne rien faire et surtout de ne rien dire. Tout cela lui glisse sur la teinture à cheveux comme de l’eau sur les plumes.

Et les Français, me direz-vous, qu’en pensent-ils ? De droite comme de gauche, ils sont à une majorité écrasante d’accord avec Manuel Valls. Un sondage paru dans Le Parisien de ce samedi révèle en effet que 93 % des personnes interrogées (98 % à droite et 84 % à gauche) estiment que les Roms s’intègrent mal dans la société française. Jusqu’aux écolos (76 %) et aux électeurs du Parti de gauche (53%) qui partagent cette opinion. Au total, ce sont « 77 % des sondés [qui] approuvent la fermeté du ministre de l’Intérieur lorsqu’il assure que “l’intégration ne peut concerner que quelques familles” et qu’“il n’y a pas d’autre solution que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière” ». Avec de pareils chiffres, il va falloir mettre Duflot sous assistance respiratoire.

Et comme un fait exprès, l’actualité s’en mêle. On apprend aujourd’hui que nos forêts aussi sont pillées par « des gens de l’Est », Roumains et Bulgares plus précisément – c’est-à-dire des Roms – qui, au fil des saisons, font la razzia sur les jonquilles et le muguet sauvage au printemps, les champignons à l’automne, le houx et le gui à Noël… Sans parler des vendanges sauvages, des vergers dévastés, des champs de pommes de terre retournés pendant la nuit et autres activités très vertes qui doivent ravir madame Duflot.

Les gendarmes de la Drôme ont donc organisé mercredi soir une opération de contrôle dans la forêt du Vercors. Résultat : 60 « cueilleurs illégaux » contrôlés et 800 kilos de champignons saisis. Dans le même temps, leurs collègues contrôlaient les fourgons – tous immatriculés en Roumanie – qui filaient sur l’autoroute A7, direction l’Espagne où se négocie le trafic. Saisie : une tonne de lactaires. Merci, les Espagnols.

L’émission C dans l’air de vendredi soir avait pour thème « Les Roms divisent le gouvernement ». Parmi les invités d’Yves Calvi, madame Catherine Wihtol de Wenden (politologue, directrice de recherche au CNRS, prof à Sciences Po Paris) nous a expliqué que lorsque nous renvoyons ces braves gens chez eux, il s’agit de « déportation » (sic). Quant à son jeune collègue Martin Olivera, il nous a accusés de tout confondre (ceux que nous appelons Roms ne sont pas des Roms) et assuré que ces populations n’étaient pas différentes des Italiens, Portugais, Espagnols ou Polonais qui, dans les années cinquante, étaient venus grossir les bidonvilles de banlieue.

Il faudrait peut-être lui dire que Citroën a fermé et que l’abbé Pierre est mort ?

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 07:52
Le 28 septembre 2013
Bd Voltaire
Christian
Vanneste
Homme politique.
Ancien député UMP et Président du Rassemblement pour la France.

En août 2012, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), en s’appuyant sur les données du Système de traitement des infractions constatées (STIC) relevées entre 2009 et 2011, pointait du doigt la « surdélinquance » d’origine roumaine ou bulgare. Elle notait une augmentation de 69,35 % avec 20.000 mis en cause (pour une population évaluée à 15.000 personnes…) et de 102,92 % pour les mineurs avec 5.000 interpellations. L’absence de suite judiciaire rend possible, en effet, d’interpeller plusieurs fois le même individu durant une seule journée.

La fréquentation des gares ou de lieux touristiques permet de constater aisément l’organisation de cette délinquance qui fonctionne en réseaux : la signature de fausses pétitions, la bague « trouvée » aux pieds d’un passant sont des moyens de l’approcher et éventuellement de lui faire sortir son portefeuille. « Des grappes d’enfants chapeautés par des réseaux criminels », note la DCPJ. À un autre niveau, ce sont les vols de métaux, véritable fléau pour la SNCF ou pour EDF et leurs clients. La gendarmerie enquête actuellement dans un camp de Seine-et-Marne à la suite de vols de cuivre représentant un préjudice de 800.000 € ! Certains pensent que l’argent public et privé prélevé ainsi en France n’est pas étranger au luxe exhibé dans certaines villas des Carpates, mais il s’agit, bien sûr, de médisances…

Avec son art consommé des demi-mesures après un coup de menton, Nicolas Sarkozy avait monté les aides au retour à 300 € par adulte et 100 € par enfant, histoire d’assurer les allers-retours. Manuel Valls les a limitées à 50 € et 30 €. Mais cette générosité française est bien mal récompensée. La Commission européenne, par la bouche d’un obscur porte-parole de la Commission de Bruxelles, se permet de menacer la France à la suite des propos de Manuel Valls. « Les Roms, comme tous les citoyens européens, ont le droit de circuler librement dans les États membres. C’est sur décision d’un juge qu’ils peuvent être évacués s’ils ont porté atteinte à la loi ! » nous assène-t-il, et de rappeler que l’Union a versé 50 milliards en sept ans pour faciliter l’intégration des Roms.

On entend clairement : « Je paye, donc je commande. » Alors, brusquement, grâce aux Roms, la lumière jaillit. Cet argent, d’où vient-il, sinon des gros contributeurs européens dont la France fait partie ? Comment se fait-il que la Roumanie, concernée au premier chef, n’ait dépensé que 38 millions sur les 2,2 milliards alloués par le Fonds social européen ? De quel droit un fonctionnaire européen sermonne-t-il un ministre français ?

 

  Parce que, tout simplement, la technocratie a subrepticement remplacé la démocratie dans laquelle nous croyions vivre. Une démocratie, c’est un peuple souverain qui décide de ses lois. Et le peuple qui s’avançait souverain depuis 1789 se rend compte qu’il doit obéir à une Commission qu’il n’a pas élue, au nom de traités qu’il n’a pas votés et qui l’obligent à se soumettre au bon vouloir de juges qu’il n’a pas désignés. Une oligarchie arrogante décide de ses frontières et du droit qui permet de les franchir.

 

Alors, merci aux Roms de permettre aux Européens de dire qu’ils en ont assez, assez des gens qui les dirigent sans légitimité ni compétence, assez des traités qui ont amputé les peuples de leur souveraineté, assez d’un système oligarchique qui les traite en mineurs irresponsables, assez d’une Europe qui, avant de se suicider, aura tué la démocratie !

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:54

Bd Voltaire

 

Le 25 septembre 2013

Fabrice
Le Quintrec
Journaliste
Journaliste à Radio France, spécialiste en revue de presse, ancien attaché culturel au Japon.

 

Les filiales et les émules de Al-Qaida dans le monde se sont, le week-end dernier, rappelés à notre bon souvenir. Du fait des élections générales en Allemagne et de l’attaque sanglante d’un centre commercial au Kenya (qui présentaient l’avantage de pouvoir être suivies à la télé), le carnage perpétré à Peshawar, à la sortie d’un office religieux chrétien, a été relégué au troisième, quatrième ou cinquième plan de l’actualité, quand il n’a pas été purement et simplement occulté par les médias.

Au Proche et au Moyen-Orient, on peut massacrer des chrétiens en toute impunité et dans l’indifférence quasi-générale. Quel homme politique français, quelle grande conscience pétitionnaire a-t-on entendu à la suite de cette tuerie qui en rappelle, hélas, tant d’autres survenues en Égypte, en Syrie, ou en Irak, sans même parler d’une autre région du monde bien placée, elle aussi, dans ce triste palmarès : le Nigeria ?

Décidément, le combat pour les droits de l’homme et le prix de la vie humaine sont à géométrie variable… Peut-être l’effet de ce que les journalistes appellent parfois la « loi de proximité » : on attache, paraît-il, plus d’importance à ce qui se passe près de chez nous ou à ce qui nous concerne de manière directe, intime. Donc, le sort des deux ou trois millions de chrétiens pakistanais, ce ne serait pas notre problème !

Dimanche, en fin de matinée, plusieurs centaines d’anglicans, méthodistes, luthériens ou presbytériens, regroupés au sein de l’ « Eglise du Pakistan » et appartenant, pour la plupart, aux catégories sociales les plus défavorisées, venaient de participer au culte hebdomadaire et s’apprêtaient à prendre un repas en commun, lorsque deux kamikazes les ont mitraillés avant de se faire exploser au beau milieu de la foule. Bilan approximatif et encore provisoire : plus de 80 morts et 150 blessés, en majorité des femmes et des enfants.

À la suite de ce bain de sang, de nombreux catholiques et protestants pakistanais ont participé à des manifestations, dans les principales villes du pays, pour réclamer des mesures de protection renforcées ; pour sa part, le Conseil des oulémas du Pakistan a réaffirmé qu’ « il n’y a pas de place en islam pour de telles actions terroristes » ; enfin, dans l’entourage du Premier Ministre Nawaz Sharif, on a commencé à émettre quelques doutes sur le bien-fondé de la tentative amorcée par le gouvernement pour nouer un dialogue et établir une « paix des braves » avec les talibans.

Ne nous est-il pas arrivé à nous aussi, en Occident, de nous tromper de stratégie et de camp ? Puissent nos dirigeants mettre à profit ces douloureux événements pour, de leur côté, s’interroger sur l’opportunité de cajoler les puissances politiques ou financières qui prônent l’instauration de la loi islamique et l’édification de régimes musulmans intégristes ; le sort que ces forces réservent aux infidèles est, au mieux, celui de la dhimmitude, mais des scénarios bien pires ne sont pas à exclure.

Terminons par une information pratique pour les infidèles qui voudraient donner le change. Des témoins rapportent que « les jeunes » (en arabe : « shebab ») qui viennent de commettre un massacre au centre commercial Westgate de Nairobi faisaient le tri entre croyants à épargner et non-croyants à éliminer en leur demandant le nom de la mère du Prophète. À toutes fins utiles, sachez qu’il s’agit d’Amina Bint Wahb.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:31

Bd Voltaire

 

Le 25 septembre 2013

Dominique
Jamet
Journaliste et écrivain.
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais.

« Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres, et qui sont évidemment en confrontation… avec les populations locales [les Français NDLR]… Il est illusoire de penser qu’on règlera le problème des populations roms à travers l’insertion… Les Roms ont vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie. »

Il n’en fallait pas plus pour déchaîner le hourvari habituel de ces organisations « humanitaires », de ces associations et de ces partis « de gauche » dont l’esprit embrumé et le cœur lourd interposent constamment un voile de bons sentiments et d’indignations pieuses entre le réel et la perception du réel.

Ce n’est pourtant pas Marine Le Pen, la fille du diable, qui a tenu ces propos de bon sens qu’est prête à signer des deux mains l’immense majorité de la « population locale ». Et pas davantage Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Immigration, puis de l’Intérieur et depuis toujours homme à tout faire de Nicolas Sarkozy. Non, c’est Manuel Valls, actuel locataire de la place Beauvau, né espagnol et naturalisé français d’assez fraîche date pour se rappeler d’où il vient, savoir qui il est et ce qu’il a choisi d’être. Seule une minorité d’élus socialistes a désapprouvé sans excès la prise de position de celui de leurs dirigeants qui s’avère, quelles que soient ses arrière-pensées, et largement à cause de ces arrière-pensées aussi visibles que le nez au milieu de la figure, le plus sensible aux préoccupations, aux craintes et aux demandes de la « population locale ».

Il y a un peu plus d’un an, dans la perspective de l’élection présidentielle qui le contraint à rassembler derrière son candidat l’ensemble des voix de gauche, le P.S. n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer la « stigmatisation » de la communauté rom par la droite au cœur de pierre. À l’approche des municipales de mars 2014, et toujours pour des raisons électorales, les maires socialistes oublient la doctrine pour revenir à la réalité et ne sont pas les derniers à réclamer le démantèlement des campements sauvages qui envahissent leurs communes, inquiètent ou exaspèrent leurs administrés et constituent un enjeu politique majeur dans la campagne déjà en cours.

Fantasme raciste aux relents nauséabonds ou rejet justifié d’hôtes indésirables ? Ne tournons pas autour du pot. Le problème très réel que posent les Roms à la France n’est pas inhérent à leurs gènes, il n’est pas la conséquence d’une nature rom qui serait foncièrement mauvaise, mais il est lié à leur culture, ou plutôt à leur absence de culture, à leur éducation ou plutôt à leur absence d’éducation, à leurs difficultés d’adaptation à notre société et à l’allergie que développe cette société à leur égard.

Sous ce rapport, les chiffres parlent un langage clair et simple. On nous dit qu’il y a 20.000 Roms en France. Pour nous en tenir à la capitale, les statistiques disponibles nous apprennent que, l’an dernier, près de 8.000 ressortissants roumains (la distinction entre Roumains roms et non-roms n’est pas faite) ont été arrêtés dans la capitale et que 10 % des délinquants mineurs y sont d’origine roumaine ou bulgare.

De cette considérable surreprésentation, la France n’est en aucun cas et d’aucune manière responsable. Nous n’avons pas à battre notre coulpe pour des fautes qui ne sont pas nôtres. Si ces populations non éduquées, non insérées, marginalisées et maltraitées dans leurs propres pays ne viennent chez nous que pour y grossir les effectifs de la mendicité, de la prostitution, du chapardage, du vol, du gangstérisme, cela tient au racisme, à l’impéritie et à l’incurie d’États et de gouvernements qui ont été trop facilement admis à l’intérieur de l’Union européenne sans répondre aux critères originellement exigés. Entre 2007 et 2013, l’Union a mis à la disposition de Bucarest et de Sofia la somme appréciable de 17 milliards et demi d’euros destinés à la promotion sociale des Roms bulgares et roumains. La Bulgarie n’a utilisé que 12 % et la Roumanie 6 % de cette aide.

La France n’a pas actuellement les moyens, les Français n’ont ni la capacité ni l’envie d’ajouter ce problème à tous ceux qui pèsent sur ce pays et ses habitants. Nous n’avons rien contre les Roms en tant qu’individus. Nous avons tout contre les Roms en tant que collectivité délinquante. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, le minimum que nous sommes en droit d’attendre du gouvernement de la France est qu’il fasse la politique de l’intérêt national. La France n’a pas vocation à accueillir toute la misère de l’Est. Elle en prend déjà largement sa part.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:48

Bd Voltaire

 

Le 24 septembre 2013

Dominique
Jamet
Journaliste et écrivain.
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais.

 

 

À quatre jeunes et sympathiques Tziganes cités en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir dérobé à la Société des autoroutes du Sud la bagatelle de cinquante-trois kilos de cuivre, M. Hervé Barrié, juge de son état, ne pouvant apparemment contenir son exaspération, n’a pas hésité à lancer : « Pensez-vous que nous allons vous laisser piller la France ? Ne pensez-vous pas que la France en a assez des vols commis par les Roms ? » Puis, dans la foulée, et dépassant les réquisitions du parquet, il les a condamnés chacun à un an de prison et solidairement à 41.000 euros d’amende en réparation du préjudice commis. Ce juge aurait-il des préjugés ?

Il faut le croire, puisque les sections locales du Syndicat de la magistrature, du Syndicat des avocats et de la Ligue des droits de l’homme ont condamné des propos « intolérables » (« nauséabond » devait être retenu ailleurs) qui « stigmatisaient » les prévenus à raison de leurs origines ethniques en tendant à suggérer – incroyable mais vrai – que leur communauté avait une propension marquée pour la délinquance.

Lesdites associations tiennent certainement à la disposition de M. Barrié un discours type qu’on aurait eu plaisir à entendre de la bouche du magistrat et qui lui aurait valu un avancement aussi rapide et mérité que les sanctions que madame le garde des Sceaux ne saurait tarder à prendre contre cet ennemi du genre roumain.

« Messieurs, aurait dit le juge, votre présence dans ce prétoire où j’ai eu le plaisir, je dirai même l’honneur, d’accueillir avant vous, dans des circonstances semblables, nombre de vos compatriotes, me donne l’occasion de vous dire à quel point vous contribuez, dans la mesure de vos capacités et de vos compétences, à l’enrichissement mutuel qui naît du contact entre civilisations.

Je me fais, j’en suis sûr, l’interprète de l’immense majorité de notre population qui se réjouit de voir revivre sur notre sol des activités traditionnelles que l’on croyait appartenir au temps révolu où nos frustes paysans se défiaient de ceux qu’ils appelaient les Romanichels, qu’ils accusaient, le croiriez-vous, de voler les poules et les petits enfants.

Si la France, comme vous le savez, traverse une crise économique et financière, elle n’en demeure pas moins, par rapport à votre terre natale, un véritable pays de Cocagne, où abondent les métaux précieux. L’or y brille au cou des femmes, il suffit de se baisser ou au contraire de grimper pour extraire le cuivre de sa gangue. Rien n’est plus facile que de crocheter la portière de nos automobiles de luxe qui attendent sur leur parking le moment de prendre le chemin du Danube. Nos éleveurs de bétail et de volailles ne savent que faire de leur production. Ils vous seront reconnaissants de les débarrasser gratuitement de leur surplus.

Vous n’êtes encore que les pionniers, l’avant-garde de la foule chantante et bigarrée qui déferlera sur toute l’Europe dès le début de l’an prochain lorsque seront levées les dernières restrictions à la libre circulation à l’intérieur de l’espace Schengen. Ni l’espace ni les emplois ne manqueront aux Roms, je vous le confirme et je vous demande de faire savoir par tous les moyens à vos parents et vos amis restés là-bas qu’ils pourront bientôt en toute quiétude procéder aux indispensables regroupements familiaux et s’installer sur les terrains que les municipalités mettront à leur disposition.

Je ne crois pas, pour ma part, à l’exemplarité de la prison, et à des punitions archaïques qui ne font qu’encourager à la récidive. Aussi permettez-moi de vous offrir comme un cadeau de bienvenue ces modestes bracelets électroniques qui permettront aux uns et aux autres de garder le contact entamé aujourd’hui. Vous constaterez qu’ils sont partiellement composés de cuivre. Cette attention qu’a inspirée la délicatesse vous ira droit au cœur. »

De tels propos, j’en suis sûr, auraient reçu la bénédiction de la Ligue des droits du Rom et du Bohémien.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:43

 

Bd Voltaire

 

Le 24 septembre 2013

Gabrielle
Cluzel
Ecrivain, journaliste.
Son blog.

Le Figaro vient de le révéler : conséquence du braquage du bijoutier de Nice, les représentants d’associations de commerçants ont décidé de s’inviter dans le débat sur la pénibilité du travail. Dans un courrier qu’ils vont adresser à Jean-Marc Ayrault, ils demandent que soient reconnues les souffrances et l’angoisse générale d’une profession qui est l’objet d’agressions permanentes, afin de permettre aux commerçants de gagner les trimestres supplémentaires nécessaires pour un départ précoce à la retraite. Les bijoutiers ne seraient pas les seuls concernés, mais aussi les buralistes, les supérettes, les boulangeries, les stations-service et tous les commerces de détail qui brassent des espèces jusque tard dans la soirée et sont devenus des cibles privilégiées depuis que les établissements bancaires sont devenus ultra-sécurisés.

Comme si, en somme, le braquage était devenu une nuisance contre laquelle on ne peut rien, la délinquance une substance nocive à laquelle certains corps de métier sont inéluctablement exposés. Les petites frappes sont comme la nuit, les espaces confinés et les charges lourdes : un critère de pénibilité de l’emploi que le droit du travail, et à travers lui la société française, doit compenser dans un esprit d’équité sociale.

Sauf que, si l’on ne peut rien contre la course du soleil, si l’on ne peut guère mettre au régime Dukan les pensionnaires de maisons de retraite impotents qui donnent des tours de rein aux aides-soignants chaque fois qu’ils passent du lit au fauteuil, et que les conducteurs du métro, jusqu’à preuve du contraire et sauf peut-être sur la ligne 6, n’ont pas tellement vocation à respirer le grand air, on peut peut-être essayer d’éradiquer la délinquance ? Mais non, chacun a l’air de hausser les épaules, et de considérer cela comme une catastrophe naturelle, une sorte d’inondation que l’on ne peut que constater avec fatalisme en étalant des serpillières pour éponger. D’où l’étonnement candide du frère de feu le braqueur de Nice : mais pourquoi le bijoutier s’est-il défendu alors qu’il lui suffisait d’attendre benoîtement d’être indemnisé par son assurance ? C’est la procédure normale : le commerçant donne sa caisse, le braqueur se barre, l’assurance rembourse, les primes augmentent et la société trinque.

Pourquoi ne ferait-on pas de même avec les retraites ? Avec les retraites des commerçants, mais aussi avec celles des profs, ce ne serait que justice. Les incivilités se multiplient, les trafics de drogue aussi, le prof devient très vite un flic, mais n’en valide pas pour autant les trimestres pour la retraite. Vous trouvez peut-être ça normal ? Les cours de morale laïque, c’est bien, mais c’est comme les vitres anti-effraction des bijoutiers, ça fait plaisir mais ne sert globalement pas à grand-chose, alors que la perspective de prendre une retraite anticipée…

En plus des commerçants et des profs, il y a bien sûr aussi, cela va sans dire, les urgentistes, les médecins de garde, les chauffeurs de bus, les vigiles, les pompiers, les hôtesses d’accueil de tous poils, les contrôleurs de la SNCF… et par extension tous les corps de métier victimes d’agressions verbales ou physiques récurrentes très pénibles à porter.

Quand, dans notre pays, il ne restera plus que des délinquants et des jeunes retraités, il sera bien temps d’aviser, n’est-ce pas ?

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Published by voxpop - dans La France en résistance
24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:14

Triste constat !


 

 

 

Le 23 septembre 2013

Bd Voltaire
Gabrielle
Cluzel
Ecrivain, journaliste.
Son blog.

Il y a Fillon qui, entre un candidat FN et un candidat PS, recommande de voter « pour le moins sectaire », il y a NKM qui continue d’affirmer urbi et orbi qu’en cas de duel FN-PS, elle ralliera sans hésiter le candidat socialiste, et il y a Copé, toujours adepte en la matière du « ni-ni » mais qui dans son discours, lors de son passage à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, a fait un copier-coller, comme l’a noté avec justesse Libération, des récentes déclarations de Marine Le Pen concernant les Roms, le traité de Schengen, la justice ou encore l’Aide médicale d’État (AME).

Évidemment, on peut considérer que toutes ces choses-là ne sont que queues de cerises. L’immigration, la justice, l’insécurité ? Des vétilles aussi insignifiantes que l’aménagement des espaces verts ou l’échelonnement des grandes vacances. On ne va pas non plus se fâcher pour ça. Le PS plutôt que le FN ? Ah, ça, les goûts et les couleurs… NKM préfère le tiramisu au crumble, Copé ne raffole, à dire vrai, ni de l’un ni de l’autre, et pour Fillon, cela dépend des restaurants. Cela n’a jamais empêché personne de rester bons amis.

Dans le cas contraire, les trois lettres UMP ont vocation immédiate, je le crains, à disparaître du vocabulaire. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le Larousse : « Nom : mot ou groupe de mots servant à nommer une catégorie d’êtres ou de choses, à le distinguer d’autres catégories. » Qu’on nous le dise, qu’est-ce qui distingue de façon claire et précise l’UMP ? Quelle ligne exacte la définit ? À moins qu’on trouve à recaser l’acronyme dans le dictionnaire des synonymes, à la rubrique « bordel » : « Lieu où règne le désordre, la confusion. »

L’UMP ressemble à un de ces vieux ménages bourgeois qui ne partage plus rien et qui fait chambre à part mais qui ne veut surtout pas divorcer car il faudrait vendre la maison et risquer de se retrouver dans un deux-pièces. Alors, on continue à donner le change aux enfants et aller ensemble aux mariages. Jusqu’à ce que tout pète.

Juppé donne le bras à la rombière NKM au chignon hiératique, mais louche vers la femme du 6e étage… tout en jurant ses grands dieux qu’on ne le prendra jamais à frayer avec une créature aussi triviale et que, pour le cheveu blond platine trouvé sur le revers de son costard, il peut tout expliquer.

Quant à NKM, elle continue, parce qu’il le faut bien, à professer du bout des lèvres une foi de droite. De temps à autre, elle concède un « J’ai l’impression que les Roms harcèlent les Parisiens », qui ressemble à ces génuflexions obliques esquissées par les dévots pressés de Flaubert, mais on sent qu’elle brûle d’aller s’encanailler ailleurs.

Vient un jour où il faut en finir avec l’hypocrisie des mariages arrangés. À quoi bon continuer ensemble si on ne partage plus rien, sinon des intérêts matériels ? Peut-être faut-il se rendre à l’évidence : à l’UMP pas d’autre issue que le divorce pour tous

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>