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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:42

 

À voir ou à revoir, à l’heure où nos libertés sont de plus en plus menacées et bafouées par l’État au nom de l’égalité !


 

 

 

 

La recherche de la liberté pour diminuer les inégalités

 

Archives. Interrogée par Llew Gardner le 5 février 1976 sur Thames TV, Margaret Thatcher explique que « les nations qui recherchent l’égalité, comme les pays derrière le rideau de fer, n’obtiennent (…) ni l’égalité ni la liberté. Les nations qui, comme nous par le passé, visent la liberté comme l’objectif fondamental étendu à tous, aboutissent à la liberté, à la dignité humaine et à beaucoup moins d’inégalités que d’autres peuples. »

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:16

[Hommage] Margaret Thatcher : « Nous sommes tous inégaux »Cet extrait (sous-titré en français) d’un discours donnée par Margaret Thatcher à la conférence annuelle du Parti conservateur de 1975, c’est-à-dire 4 ans avant de devenir Premier ministre, est toujours d’actualité : « Certains socialistes semblent croire que les gens ne sont que des nombres dans un ordinateur d’État. Nous croyons qu’ils doivent être vus comme des individus. Nous sommes inégaux. Personne, Dieu merci, n’est semblable à son voisin, quand bien même les socialistes prétendent le contraire. Nous croyons que tout le monde a le droit à la différence même si, pour nous, chaque être humain est tout aussi important… Tout homme doit avoir le droit de travailler comme il le souhaite, de dépenser ce qu’il gagne, de posséder des biens d’avoir l’État comme serviteur et pas comme maître… »

 

 

Brève parue le 3 mai 2012.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:02

 

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 17:30

Le Point.fr - Publié le 08/04/2013 à 16:59

Conséquence de l'affaire Cahuzac, le président perd 5 points dans notre baromètre Ipsos-"Le Point" et atteint le record de 70 % d'opinions défavorables.

Au début de l'année, l'impopularité du président avait marqué le pas. Elle s'envole ce mois-ci, franchissant le seuil symbolique des 70 %. C'est l'effet direct de l'onde de choc provoquée par l'affaire Cahuzac, puisque l'enquête réalisée par notre partenaire a été effectuée les 5 et 6 avril, trois jours après les aveux de l'ancien ministre du Budget mardi 2 avril.

 

Il n'est plus question de savoir si Hollande est le président le plus rapidement impopulaire de la Ve république. En effet, il bat désormais tous les records : 70 % des Français jugent défavorablement l'action de François Hollande, dont 39 % très défavorablement, 10 points de plus qu'en mars. Il est en chute libre chez les électeurs qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle (- 10,2 % d'opinion favorable). En ce début du mois d'avril, 26 % des sondés portent un jugement favorable sur l'action du chef de l'État (- 5 points).

Fait notable, le président est en première ligne. Car si Jean-Marc Ayrault ne flamboie pas particulièrement, il souffre d'un désaveu moins cinglant. Le Premier ministre perd 3 points d'opinions favorables, à 28 %, soit deux petits points de plus que le locataire de l'Élysée. Piètre consolation donc pour l'hôte de Matignon : non seulement il fait mieux que son mentor, mais il reste en deçà des records d'impopularité détenus par Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. Par ailleurs, il progresse de 2,3 % chez les électeurs de Mélenchon et ne recule que de 2,5 % chez ceux de François Bayrou.

Les "sans-casseroles"

Sur les 38 personnalités testées, 34 voient leur taux d'opinions défavorables augmenter, signe d'un rejet généralisé. Manuel Valls conserve la tête du classement, avec 52 % d'opinions favorables, mais lui aussi voit les opinions défavorables flamber de 8 points, à 33 %. Le grand gagnant du sondage n'est autre que François Bayrou, qui passe de la 14e à la 9e place avec 43 % d'opinions favorables, en hausse de 7 points. Bayrou reçoit le renfort des sympathisants PS, chez qui il grimpe de 13 points, contre 5 points à l'UMP.

Bon sondage également pour François Fillon (47 % d'opinions favorables), qui dépasse Nicolas Sarkozy (45 % d'opinions favorables) en s'installant à la 3e place, avec un gain de 3 points. Chez les sympathisants UMP, Fillon progresse de 11 points et atteint 76 % de bonnes opinions. Mais Nicolas Sarkozy reste le préféré avec 85 % de bonnes opinions. On voit bien que, au travers des montées de Bayrou et de Fillon, l'opinion se tourne vers des figures rassurantes qui n'ont aucune casserole connue à ce jour.

Dernier enseignement : l'affaire Cahuzac ne semble pas (encore ?) profiter aux extrêmes : Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen continuent à se tenir dans un mouchoir, respectivement 17e et 18e. La leader frontiste gagne 2 points à 33 % d'opinions favorables, tandis que le coprésident du Parti de gauche reste stable (+ 1 point à 35 % d'opinions favorables).

 

Click here to find out more!

Sondage IPSOS/Le Point effectué les 5 et 6 avril auprès de 976 personnes.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 07:55
  • 8 avr. 2013
  • Le Figaro
  • Nicola Nicolas Baverez nbaver nbaverez@lefigaro.fr
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 En guise de cap sur la croissance, la politique économique conduite par François Hollande depuis son élection a plongé l’économie française en récession et amorcé une spirale déflationniste. Elle met la dette publique française à la merci d’un choc financier qui constituerait une menace mortelle pour l’euro.

La France s’est engagée dans une voie sans issue qui vise à instaurer une économie socialiste de marché sans capital ni capitalistes. Le choc fiscal de 2% du PIB centré sur les entreprises et sur les créateurs de richesses a provoqué l’effondrement de l’appareil de production. Le taux de marge des entreprises est au plus bas: 28%, contre 40% en Allemagne. La mise en place d’une fiscalité confiscatoire sur le travail et sur l’épargne a provoqué un exil massif des entrepreneurs et des talents, des capitaux et des centres de décision tout en coupant les entreprises de leurs financements extérieurs. La préférence pour la dépense publique a été réaffirmée avec 12 milliards d’euros de charges supplémentaires: 3 milliards pour la retraite à 60 ans des carrières longues, embauche de 65000 fonctionnaires, 3 milliards pour les contrats d’avenir et de génération, 2,5 milliards de revalorisation du RSA, 500 millions pour l’allocation de rentrée scolaire, 200 millions pour la CMU…

Le résultat est une rupture historique de l’activité et de l’appareil productif. En 2013, la France sera en récession, ce qui provoquera 65 000 faillites. La hausse des impôts et du coût du travail a porté le coup de grâce à la compétitivité, prise en tenailles entre l’avantage qualité des pays du Nord et l’avantage prix des pays du Sud qui se sont réformés, notamment l’Italie et l’Espagne.

La France est en passe de basculer du déclin relatif au déclin absolu. Elle se trouve aspirée par une spirale déflationniste marquée par la baisse cumulative de l’activité et de l’investissement, de l’emploi et des revenus. Elle est happée par l’engrenage du sous-développement et de la paupérisation avec une population en hausse de 1,4 million depuis quatre ans, qui contraste avec un recul du PIB de 1%, contre une hausse de 3% aux États-Unis et de 2% en Allemagne. Il en découle un appauvrissement des Français sans précédent depuis 1945, avec un revenu par habitant inférieur de 15% à la moyenne des pays développés. Ce qui, combiné au chômage de masse, crée un risque élevé de violence politique et sociale.

La France, pays du sud de l’Europe par ses performances - sinon par les réformes - mais avec des taux d’intérêts proches du nord de l’Europe, est plus que jamais une bombe à retardement au coeur de la zone euro. En 2013, elle deviendra le premier emprunteur mondial en euros, avec un besoin de financement de plus de 200 milliards qui devra être couvert aux deux tiers par les investisseurs internationaux. Un choc sur la dette française devient donc probable. Il serait dramatique pour notre pays comme pour l’euro, puisque la réassurance de la monnaie unique repose sur la double signature française et allemande. Et l’Allemagne, même si elle le souhaitait, ne peut en être le seul garant.

Le divorce politique avec l’Allemagne interdit toute stabilisation de l’euro, comme l’a montré la gestion calamiteuse du sauvetage de Chypre qui sape la garantie des dépôts bancaires et paralyse l’Europe, à l’image de l’accord a minima sur le budget européen qui supprime tout investissement en faveur de la croissance. La dénonciation de la pseudo-hégémonie de Berlin réduit le couple franco-allemand à une indifférence hostile aussi dangereuse pour notre pays que pour l’Europe. Il est vrai que le déclin français est souligné par le nouveau miracle allemand: une croissance robuste, le plein-emploi avec 42 millions de postes de travail et un chômage réduit à 5,3% de la population active, un excédent courant de 160 milliards d’euros, un excédent budgétaire et une réduction de la dette publique de 81 à 78% du PIB. Mais la glaciation de la relation francoallemande enferme la zone euro dans la récession et le chômage de masse, exacerbe les tensions entre le nord et le sud du continent, interdit la relance de l’intégration, qui est la clé d’une sortie de crise durable.

La France constitue le meilleur cas de retournement du monde développé si l’on compare la médiocrité de ses performances à ses atouts en termes de démographie, de capital humain, de prix de l’énergie, d’épargne, d’infrastructures, de pôles d’excellence publics et privés, de patrimoine et de paysages, de culture et de mode de vie. Elle a tous les moyens pour renouer avec la croissance, réduire le chômage et la pauvreté, enrichir ses citoyens. Mais à la condition d’utiliser le sursis miraculeux que lui accordent les marchés pour modifier radicalement sa politique économique et européenne. Sa vulnérabilité ne permet pas d’attendre deux ans pour interrompre la débâcle, comme en 1983. Le changement, c’est maintenant. Sauf pour la France à être rattrapée par la crise financière. Et l’euro avec elle.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:59
Le fossé se creuse entre les Français et les politiques
1/5

Le choc est réel. Le fossé ne cesse de se creuser entre les Français et leurs élus. L'affaire Cahuzac a aujourd'hui sa transcription dramatique dans l'opinion publique. Le sondage OpinionWay pour LCI et Le Figaro donne une indication précise des conséquences de l'affaire. Le dégoût et la défiance à l'égard des politiques gagnent du terrain. Pire, pour une écrasante majorité (77%), le personnel politique est corrompu.

Rarement, les Français auront été aussi remontés contre les élus de tous bords. Ils éprouvent à leur encontre avant tout du dégoût (36%) et de la méfiance (32%). Et ils ne sont plus que 1% à ressentir du respect pour leurs représentants… En trois ans, le sentiment de dégoût a, lui, progressé de 13 points, passant de 23 à 36%. Dans le même temps, la méfiance est, elle, tombée de 39 à 32% En conséquence, l'intérêt pour la politique s'en ressent, passant de 18% en octobre 2011 à 9% ce mois-ci. «C'est la première fois que le dégoût est le sentiment qui arrive en tête chez les Français quand ils pensent à la politique, assure Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d'OpinionWay. On y voit clairement l'effet Cahuzac depuis décembre. En trois mois, le dégoût gagne 10 points. Les Français ont franchi une nouvelle étape. Le risque est désormais de passer de la défiance teintée de désintérêt à la défiance marquant une opposition tranchée contre la majorité.»

On comprend dés lors que le principal bénéficiaire pourrait être le Front national. Ce sont chez ses électeurs que se recrutent les plus gros bastions de Français écœurés (60%) contre seulement 21% chez les proches de Mélenchon.

Pour les Français, pas de doute, élus et dirigeants sont peu recommandables. Selon eux, l'honnêteté n'est pas la vertu la plus partagée chez les politiques. Près de huit Français sur dix (77 %) le pensent. Ils ne sont que 22% à les trouver honnêtes… «C'est la confirmation d'une image désastreuse. Sans doute, cette proportion va diminuer quand l'affaire sera close. Mais il restera des traces», prédit Bruno Jeanbart.

Les Français attendent une réaction forte

Les Français réclament une réaction forte de la part du chef de l'État. La primauté est donnée à une dissolution de l'Assemblée nationale dans le but de provoquer des élections législatives anticipées. 33% penchent pour cette solution, soit 5 points d'avance sur l'option du remaniement avec un changement de premier ministre (28%), tandis que 10% envisagent un remaniement mais avec un maintien de Jean-Marc Ayrault. Réunis, ce sont pas moins de 71% des Français qui réclament une réaction politique forte.

Si les électeurs de droite sont les plus nombreux à réclamer un changement et principalement une dissolution, les électeurs de gauche sont eux plus prompts à exiger un remaniement avec changement de premier ministre. 60% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 et 61% des ceux de Marine Le Pen plaident en faveur d'élections législatives anticipées, contre seulement 7% des électeurs de Hollande. Mais même la gauche exige une réaction. Les Français ayant voté Mélenchon à la présidentielle (40%) et Hollande (32%) donnent la priorité au remaniement. «Ce résultat montre que ce n'est pas seulement l'affaire Cahuzac qui a une incidence sur l'opinion des Français, estime Bruno Jeanbart. C'est l'accumulation de mauvaises nouvelles économiques et sociales qui, ajoutée aux soubresauts de l'affaire, crée un véritable malaise.»

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 16:35

 

La dépêche AFP brut de fonderie qui relate la visite du président Hollande dans son fief politique de Corrèze est quelque peu différente de ce qu’en ont rapporté certains médias…

Signée de Hervé Asquin et publiée il y a quelques heures, l’ambiance de la visite telle que relatée par l’AFP ne ressemble pas à « une heure et demie de déambulation à Tulle, en homme «libre» », comme l’avance tout mielleux 20 Minutes, mais plutôt au jeu du chat et de la souris avec ses élus.

Cela commence dès sa descente d’avion, où le président « rattrapé samedi par la tourmente de l’affaire Cahuzac, [était] attendu par des dizaines de manifestants, de nombreux journalistes et des administrés tenus à l’écart » dit l’AFP, qui ajoute que « l’entourage du président s’était évertué à dresser un cordon sanitaire autour de cette sixième visite à Tulle depuis son élection, tentant de lui donner un caractère quasi-privé« . (Caractère quasi-privé pour une visite officielle, ça fait désordre)

Ensuite, alors qu’il n’est pas encore sorti de l’aéroport, Hollande était déjà « attendu de pied ferme par quelques dizaines de manifestants contre le gaz de schiste à l’aéroport de Brive-la-Gaillarde » – il ne s’agit donc pas de l’affaire Cahuzac. Le courageux président Hollande va-t-il à la rencontre de ces Français mécontents ? Non, dit Asquin, il se débine et les « a soigneusement évités, [en] passant par une porte dérobée ».

 

Devant la préfecture les Français de la Manif Pour Tous opposés à l’adoption homoparentale, attendent Hollande « au son de vuvuzela, de cloches et « armés » de quelques couvercles de casseroles marqués « Cahuzac » en guise de cymbales, ceux-ci proclamaient sur leurs pancartes: « l’enfant n’est pas un droit », « Touche pas au mariage, occupe-toi du chômage », « On veut du boulot, pas du mariage homo » ou « La priorité c’est Aulnay, pas le mariage gay ».

Là encore, pas de président, car nouvelle esquive, « le cortège est arrivé par les jardins ».

Annulée également, ajoute l’AFP, « la tradition lors de cette visite … réduite à sa plus simple expression », le faisant renoncer « à arpenter le marché à la rencontre de passants qu’il connaît bien souvent par leur prénom ».

« Il vient en catimini, il avait peut-être peur qu’on l’attende et qu’on lui dise ce que l’on pense », dira un habitant…

Annulée encore la pose de « la première pierre d’un centre de formation professionnelle à Brive et [l'inauguration] d’une maison de retraite à Ussel. »

Et le président a même préféré prendre « un déjeuner à huis clos, toujours à la préfecture en compagnie de parlementaires et d’élus locaux » pour éviter tout contact populaire, avant d’« immédiatement regagner Paris ».

Un président normal fait cela ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 10:45

 

Messe du Souverain Pontife à Sainte-Marthe

La foi ne se vend pas

 

« Pour trouver les martyrs il n’est pas nécessaire d’aller aux catacombes ou au Colisée: les martyrs sont vivants aujourd’hui dans de nombreux pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Dans certains pays ils ne peuvent pas porter de croix: ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui au XXième siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs ».

 

 Le Pape François a centré son homélie de la messe célébrée dans la matinée du samedi 6 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sur le courage de témoigner de notre foi, qui ne se négocie pas et ne se vend pas au meilleur offrant. Parmi les concélébrants, le cardinal Francesco Monterisi et S.Exc. Mgr Joseph Kalathiparambil, secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement. Parmi les personnes présentes, mère Laura Biondo, supérieure générale des Filles de Saint-Camille, et des religieuses des Filles de Notre-Dame de la Charité et un groupe de fidèles argentins.

Le Pape François a commencé son homélie en commentant par une boutade le passé évangélique de saint Marc (16, 9-15), qui retrace le récit des apparitions de Jésus à Marie de Magdala, aux disciples d’Emmaus et aux onze apôtres: « Quand je lis cet Évangile, je pense que Marc n’avait pas une grande sympathie pour Marie Madeleine, parce qu’il rapporte que le Seigneur avait expulsé d’elle sept démons, non? C'était une question de sympathie... ». Il a ensuite proposé une réflexion sur la foi: « Une grâce » et  « un don du Seigneur » que l’on ne doit pas taire – et qui s'étend ainsi « à tous les peuples » comme le dit la collecte de la Messe – parce que « nous ne sommes pas attachés à une fantaisie » mais « à une réalité que nous avons vu et entendu ». Le Pontife a fait référence au passage des actes de apôtres (4, 13-21) proclamé dans la première lecture de la célébration. Face à l’ordre des grands prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean – a-t-il souligné – « sont demeurés fermes dans leur foi », disant: « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu ».

Leur témoignage, a t-il ajouté, « me fait penser à notre foi. Et comment se porte-t-elle notre foi? Est-elle forte? Ou est-elle à la fois un peu à l’eau de rose, une foi comme-ci comme-ça? Quand surviennent des difficultés sommes-nous courageux comme Pierre ou un peu tiède? ». Pierre, a affirmé le Pape François, nous enseigne que la foi ne se négocie pas. Dans l’histoire du peuple de Dieu a toujours existé cette tentation: amputer un peu de foi », peut-être « seulement un peu ». Mais « la foi – a t-il expliqué – est ainsi, comme nous la récitons dans le Credo ».  Ainsi faut-il dépasser « la tentation d'être un peu ‘comme ils font tous’.  De ne pas être trop trop rigides », parce que c’est précisément « de là que commence un chemin qui finit dans l'apostasie ». En effet « lorsque nous commençons à amputer la foi, ou négocier la foi, à aller presque jusqu’à la vendre au meilleur offrant, nous entreprenons le chemin de l'apostasie, de l’absence de fidélité au Seigneur ». Mais justement l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force ». Tout comme celle des martyrs dans l’histoire  de l’Eglise. Ce sont ceux « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible. Cela nous donne la force pour aller de l’avant dans la vie avec cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples ».

Le pape a conclu en proposant une prière quotidienne: « Seigneur, merci beaucoup pour notre foi. Veille sur ma foi, fait la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

 
7 avril 2013
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 10:22
Manif pour tous : la génération Jean-Paul II dans la rue !

jmj-1997

| JMJ 1997

 

Boulevard Voltaire

Jean-Baptiste
Jusot

Directeur de cabinet d’un élu local.
Intervenant à l’Ecole de Guerre Economique (groupe ESCLSCA).
Ancien journaliste.

 

En 1997 à Paris, lors des JMJ — les fameuses Journées mondiales de la jeunesse — la France s’était réveillée un peu abasourdie par le succès de ce rassemblement. Comment cette république laïque, anticléricale et déchristianisée, avait-elle pu réserver pareil accueil au chef de l’Église catholique ? On avait annoncé le chiffre de 800.000 jeunes réunis autour du pape sur le Champ-de-Mars (déjà des histoires de chiffres à l’époque…).

Toutes les explications avaient été avancées pour tenter de comprendre comment, à 20 ans, on pouvait préférer venir écouter un vieillard, plutôt que de passer des vacances avec ses potes dans un camping à Marbella. « Quête de sens », « retour au spirituel », « crainte de l’avenir »… Bref, au lendemain de cette journée étonnante, aucun média ni aucun observateur officiel n’avait apporté de véritables explications au phénomène JMJ.

Et pourtant… Pourtant, ce jour-là, sans que personne n’y prenne garde, une nouvelle génération est née. Aux pieds du pape, elle a pris son indépendance intellectuelle, spirituelle, politique même, vis-à-vis de ses aînés !

Ces jeunes, ce sont les fils des soixante-huitards. Les enfants de ceux qui jouissaient sans entrave. Ils sont nés en pleine crise pétrolière à la fin des Trente Glorieuses, ils ont été élevés sans repère. Ils ont grandi sans espérance, dans l’angoisse du chômage et la crainte du SIDA… Mais ces jeunes-là ont compris qu’ils avaient à reconstruire la société déboussolée reçue en héritage. « N’ayez pas peur » leur avait simplement dit le pape…

Le 13 janvier, ces mêmes jeunes sont revenus sur les lieux de leur « naissance ». Les images de la première grande Manif pour tous rappelaient étrangement les JMJ de 1997. Même joie, même espérance, même énergie. Mais cette fois, ils sont descendus sur la pelouse avec leurs enfants, leurs femmes, leurs maris, leurs amis. Ils ont même emmené leurs parents… ceux-là même qui avaient oublié de leur transmettre les valeurs indispensables.

Le 24 mars, ils sont descendus à nouveau dans la rue en criant encore plus fort « qu’un autre monde était possible » ; comme pour refermer la parenthèse de Mai 68. Henri Guaino s’est fait leur porte-parole en hurlant de tout son cœur « Ça suffit ! »

Cette génération qui formait le gros des bataillons de la Grande-Armée du printemps français n’est rien d’autre que la génération Jean-Paul II. C’est la même motivation qu’en 1997, le même souhait de liberté, la même soif d’absolu. Certes, ce 24 mars, il n’y avait pas que des chrétiens convaincus, et c’est aussi une richesse ; mais ils étaient là, à côté de leur frères musulmans et juifs, près de leur amis athées et agnostiques, derrière leurs élus de droite et de gauche.

En 1980, Jean-Paul II avait interpellé la France sur les promesses de son baptême. Trente ans après cette apostrophe historique, une nouvelle génération est en train de lui apporter une réponse courageuse et totalement inattendue.

Jean-Baptiste Jusot, le 6 avril 2013
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 10:08

 Jeunes gens vous pouvez compter sur notre soutien !


 

 

Boulevard Voltaire

 

Ambroise
Savatier

Etudiant en droit.

La colonisation du champ politique par la gauche depuis les années 70 a fait son temps. Le vent tourne, le socialisme libertaire trouve ses limites, aucun soixante-huitard ne donnera plus le ton. Les innovations intellectuelles viennent aujourd’hui par la droite, ce que Guillaume Bernard analyse comme le mouvement dextrogyre. La droite redevient la droite, les langues se délient, le concept de « famille » est à nouveau audible. Sans extrapoler, il n’est pas impossible que la Manif pour Tous soit le creuset d’un véritable printemps idéologique.

Ce renouveau, une certaine jeunesse entend l’incarner. On ne va pas se mentir, peu d’athées dans ses rangs. Par son brillant pontificat, Benoît XVI a donné du sens à leur foi. Prenant conscience d’elle-même, elle sait que la vérité a besoin d’éclaireurs. Lucide quant à la minorité qu’elle représente, elle aime mieux suivre un idéal que d’agréer au conformisme des générations qui la précèdent. C’est d’ailleurs ce qui la démarque d’autres jeunes vautrés dans la léthargie relativiste. Elle, au moins, n’a pas perdu son sens de l’engagement. Elle compte aujourd’hui sur le pape François pour vivifier la flamme. Aux âmes bien inspirées, la riposte n’attend pas le nombre des années.

Cette jeunesse s’affranchit du prêt-à-penser des grands médias. Elle méprise la liberté sans morale, l’égalitarisme du genre, la dictature du relativisme « qui ne laisse comme ultime mesure que son ego et ses désirs » (cardinal Ratzinger). Récuser les vices du lieu commun pour entrer au service du bien commun.

Le soulèvement spontané du peuple réel contre le mariage gay lui offre la chance de s’illustrer. Sortie de son standing bourgeois, elle épouse une culture de militante, à faire pâlir le plus accompli des syndiqués. Les blogs et réseaux sociaux n’y sont pas pour rien dans cette conscription. Elle s’organise comme un seul homme et accompagne non sans panache les actions de la Manif pour tous. Consciente que la France n’est pas la Hollande, ses actes révèlent un attachement profond aux structures – pourtant si galvaudées – que sont la famille et l’Église, irréductiblement ancrées dans le réel.

Cette jeunesse n’a peut-être pas à subir les répressions de la Stasi, mais il lui appartient néanmoins d’abattre un mur idéologique ! Elle ne lâchera rien ! Les séances d’hystérie de la part de sextrémistes topless ne l’impressionnent guère, elle vibre plus volontiers au souvenir de Jeanne d’Arc ! Jamais œuvre de propagande ne lui fera renier son passé. Animée de valeurs universelles qui lui fournissent les armes de la révolte, elle ne lâchera rien, prête à livrer son combat, sa croisade pour le réel, son Mai 68 à l’envers, son printemps français, celui dont les fleurs ne faneront pas de sitôt.

« Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais », le pape François.

Ambroise Savatier, le 6 avril 2013
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Capture-d-ecran--316-.png 

J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>