Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:41

 

Marche arrière, toute !

Vivons le moment présent !

STOP au vivre " seul ensemble " le nez dans nos écrans !


 

 

 

 

 

  • 9 mai 2013
  • Le Figaro

RÉMY OUDGHIRI L’auteur, directeur chez Ipsos*,

 analyse la montée en puissance d‘un mouvement qui souhaite limiter la dépendance à Internet. L e chercheur américain Ian Bogost a imaginé la scène. Dans quelques années, comme les fumeurs aujourd’hui, les détenteurs de smartphones s’isoleront dans des espaces dédiés pour assouvir leur impérieux besoin. Interdits dans les lieux publics, ils auront dans les aéroports leurs compartiments réservés, séparés de la foule par des vitres transparentes. Sciencefiction ? Rien n’est moins sûr. Et si le smartphone était devenu notre nouvelle addiction ? Certains chiffres ne trompent pas. En 2012, 720 millions de smartphones se sont écoulés dans le monde. Cette année-là, 68% des Français avouaient ne plus pouvoir se passer d’Internet et 57% des moins de 30 ans disaient se sentir «perdus» sans leur téléphone. Goût prononcé pour la contradiction ou conséquence logique? Dans la même enquête, 30% d’entre eux reconnaissaient avoir souvent envie d’éteindre leurs appareils technologiques…

Depuis 2011, l’Internet mobile a remporté la bataille contre l’Internet fixe (il se vend désormais plus de téléphones connectés que d’ordinateurs) et notre destin est devenu celui de mobinautes. Du réveil au coucher, nous n’arrêtons plus de nous connecter. Il suffit de se promener dans la rue ou de prendre les transports en commun. Chaque individu y est penché sur ce petit écran qui semble devenu l’horizon ultime de son existence. On dirait que chacun y attend la venue du Messie.

Et pourtant, si on compare la situation actuelle au début des années 2000, quelque chose a changé. Au début d’Internet, surfer sur la Toile était envisagé comme une libération, une aventure de la liberté, une odyssée pleine de promesses. Le monde de la connexion paraissait offrir à chacun d’innombrables opportunités. Aujourd’hui, le flux d’informations permanent auquel chacun est exposé engendre du stress, un sentiment de saturation, voire de la dépendance. Comme l’a souligné le philosophe Raffaele Simone, nous voilà «pris dans la Toile » .

Le paradoxe le plus troublant de la période actuelle a été mis en lumière par plusieurs travaux, dont ceux, particulièrement documentés, de Sherry Turkle aux États-Unis : plus nous avons de moyens mis à notre disposition pour communiquer, plus nous « communiquons » en effet et, fait étrange, moins nous prêtons attention à nos proches et au monde qui nous entoure. C’est le syndrome du «seul ensemble», comme le désigne la psychologue américaine : nous sommes simultanément avec et sans les autres. Attablés dans le même café, les uns en face des autres, nous sommes en réalité connectés ailleurs. Conséquence : nous oublions de vivre le moment présent. Nous voici donc renvoyés à notre condition de «foule solitaire » décrite par David Riesman en 1950. Foule solitaire, mais… connectée.

Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les témoignages d’individus voulant se déconnecter se multiplient, du blogueur et écrivain français Thierry Crouzet à la journaliste Américaine Susan Maushart en passant par le journaliste allemand Christoph Koch. Aux États-Unis, plusieurs groupes très actifs militent pour une reconnexion à la vraie vie en proposant une journée de déconnexion par semaine. De plus en plus d’entreprises prennent conscience de la nécessité de limiter l’« e-dépendance » de leurs salariés et envisagent de mettre en place des périodes sans e-mails.

S’agirait-il d’un retour en arrière ? Certainement pas, car il serait erroné de voir dans ces initiatives un mouvement de contestation à l’encontre des nouvelles technologies. Chaque fois, il s’agit plutôt de tenir celles-ci à distance en prenant le temps de se poser les bonnes questions: pourquoi faire comme si chaque message était redevable d’une réponse immédiate? Pourquoi interpréter chaque alerte reçue comme si notre vie était en jeu? Ne faut-il pas laisser le temps à chacun d’accomplir les missions qui lui sont dévolues? Au fond, l’enjeu apparaît de plus en plus clair : éviter de nous transformer nous-mêmes en machines rapides, froides et inhumaines. Nul doute que la déconnexion est appelée à devenir un sujet récurrent de débat un peu partout dans la société, et pas seulement dans le monde du travail. Déjà les enquêtes se succèdent qui montrent que l’on est plus efficace et plus créatif quand on adopte le principe de pauses technologiques régulières. Et ce n’est qu’un début. Le début d’une nouvelle attitude que certains désignent d’une expression appelée peut-être à un bel avenir : l’e-mesure. * Directeur du département Tendances & Prospective. Auteur de « Déconnectezvous

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:39

 

Le 2 mai 2012, François Hollande exposait face à Nicolas Sarkozy le projet qu’il se fixait comme président de la République. Qu’en est-il un an après son élection ? Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires à l’Élysée, je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur.

Moi, président de la République, j’ai transformé l’État en bateau ivre. L’indécision et le double langage servent de cap au sommet de l’État, acceptant la rigueur à Bruxelles et la fustigeant à Paris, déclarant la guerre à la finance et flattant les marchés qui financent les deux tiers de la dette publique, taxant le capital et le travail de manière confiscatoire avant de chercher à me réconcilier avec l’entreprise, relançant tout à la fois la dépense publique et les économies. Je n’ai pas de collaborateurs car j’ai dissous les fonctions de premier ministre et de premier secrétaire du Parti socialiste en les confiant à des personnalités transparentes. J’ai ravalé le gouvernement en congrès du Parti socialiste où les factions s’affrontent ouvertement et où chacun a pour règle de servir ses seuls intérêts au mépris de ceux de la nation. Au sein des institutions, seul subsiste le groupe parlementaire socialiste dont la rébellion anarchique tient lieu de guide à l’action des pouvoirs publics et justifie la réception régulière de ses membres au Palais de l’Élysée.

Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.

Moi, président de la République, j’ai nommé un fraudeur patenté et reconnu à la tête du Budget pour mettre en oeuvre un choc fiscal qui a conduit l’économie française à la récession et poussé à l’exil des milliers d’entrepreneurs et de talents. Puis j’ai mis en oeuvre un principe démagogique d’interdiction d’activités et de publicité des patrimoines qui crée un monopole de fait des fonctionnaires pour exercer les fonctions électives.

Moi, je ne nommerai personne sans que les commissions parlementaires en décident à la majorité des deux tiers, ce qui veut dire que l’opposition sera directement associée.

Moi, président de la République, j’ai recouru à un spoil system systématique et nommé mes camarades de la promotion Voltaire à tous les postes clés de l’État et des entreprises publiques.

Moi, je serai le président du redressement de la production, de l’emploi et de la croissance.

Moi, président de la République, j’ai fait basculer l’économie française du déclin relatif au déclin absolu en m’enfermant dans le déni de la crise. La croissance qui devait être comprise entre 1,7 % et 2,5 % par an s’est transformée en récession sous l’impact du choc fiscal de 2 % du PIB. Tous les moteurs de l’activité sont inversés avec le recul simultané de la consommation sous l’effet de la baisse historique du pouvoir d’achat (0,4 %), de l’investissement (- 3 %) et des exportations. Le taux de marge des entreprises est au plus bas (28 %) tandis que les faillites explosent. Loin de s’inverser, la courbe du chômage ne cesse d’accélérer, battant le record de 1997 avec 3,22 millions de chômeurs de catégorie A et 5,35 demandeurs d’emploi. Le déficit public atteindra 4 % du PIB en 2013 au lieu de 3 % et la dette qui devait être contenue à 90 % du PIB s’envolera jusqu’à 95 % à fin 2014. En bref, j’ai durablement installé l’économie française dans la déflation en raison de la hausse démesurée des recettes publiques pour garantir la fuite en avant des dépenses sociales.

Moi, j’ai proposé un programme en quatre points pour la relance de la croissance dans la zone euro. Moi, président de la République, j’ai accepté de ratifier le traité budgétaire européen que je n’avais cessé de dénoncer en échange d’un pacte de croissance virtuel, avant de me rallier au projet de budget négocié entre l’Allemagne et le Royaume-Uni qui prévoit une baisse de 3 % des dépenses de l’Union concentrée sur les infrastructures, l’investissement et l’innovation. Cette alliance germanobritannique est la conséquence directe de la rupture du couple francoallemand provoquée par la dénonciation de l’hégémonie de Berlin comme bouc émissaire de la débâcle française et du repositionnement de la France comme tête de file d’une improbable ligue de l’Europe du Sud contre l’austérité. Avec pour résultat la relance de la crise de l’euro ainsi que la divergence vertigineuse entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud, l’activité, les investissements, les jeunes et les emplois, les excédents budgétaires et commerciaux s’amoncelant au nord, la récession, la désindustrialisation et le chômage, le double déficit commercial et public s’emballant au Sud.

Moi, je veux aussi être le président du rassemblement.

Moi, président de la République, je n’ai cessé de cultiver la haine et le ressentiment contre les riches, la finance ou l’Allemagne, réhabilitant la lutte des classes et la germanophobie. J’ai profondément divisé la nation en déstabilisant la famille et contraint à l’exil des milliers de jeunes condamnés au chômage et à l’exclusion. J’ai divisé l’Europe et marginalisé la France dans le monde du fait de son déclin économique et social. À l’exception de la guerre du Mali qui constitue le seul succès de cette première année de mandat, ce qui n’a pas empêché une précarisation historique des effectifs, de l’appareil industriel et des ressources financières de la défense nationale (179 milliards de 2014 à 2019 dont 6,2 milliards de recettes exceptionnelles qui restent indéterminées à ce jour).

Moi, président de la République, c’est finalement le seul véritable objectif et tout le programme de mon quinquennat.

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:20

Boulevard Voltaire

Emmanuelle
Duverger
Journaliste et essayiste.

On vient tout juste de l’apprendre en lisant le Journal officiel, les cinq collaborateurs de Valérie Trierweiler nous coûtent, chaque mois, exactement 19.742 €. Et Jean-Marc Ayrault d’ajouter, perfide : « À titre de comparaison, huit collaborateurs étaient affectés au service de la première Dame en janvier 2012, pour une rémunération nette globale de 36.448 €. » On l’aura compris, Carla Bruni nous coûtait les yeux de la tête. Et, finalement, Valérie Trierweiler est une bonne affaire… pour notre porte-monnaie, s’entend.

Reste que ce n’est pas tout à fait la question. Le problème n’est pas de savoir si la concubine de François Hollande nous coûte plus ou moins chère que Madame Sarkozy, mais ce qui justifie que nous prenions en charge ses frais divers et variés. En clair, certains n’hésitent pas à accuser Valérie Trierweiler d’occuper des locaux à l’Élysée et d’employer du personnel payé par de l’argent public, alors qu’elle n’est dépositaire d’aucune autorité légale. Ainsi, Xavier Kemlin vient de déposer une seconde plainte, la première ayant été déboutée par le parquet de Paris. Il accuse la journaliste de « recel de détournement de fonds publics ». Il estime en effet
 que les impôts qu’il paye en France « ne peuvent servir à loger, nourrir, blanchir, vêtir, payer les voyages ainsi que le personnel d’une dame avec qui la nation n’a aucun lien juridique ». Parce que non mariée avec le chef de l’État mais seulement « concubine notoire » au regard du Code des impôts.

Une argumentation que partage l’association Contribuables associés. Pour Olivier Bertaux, juriste fiscaliste : « Dépourvue de statut matrimonial officialisant sa relation avec le président de la République, les avantages que lui octroie précisément l’État ne semblent reposer sur aucun fondement juridique ou même institutionnel. » Et d’en conclure : « Le cabinet de cinq personnes ainsi que les avantages matériels dont dispose madame Trierweiler ne sont justifiés ni par un mandat, ni par une fonction, ni par des frais d’emploi. »

Du coup, affirme Contribuables associés, « on pourrait considérer qu’il s’agit d’avantages en nature qui, à ce titre, seraient imposables sous forme de traitement ou salaire, de revenus distribués ou de revenus innommés assimilables de par la loi à des bénéfices non commerciaux. »

Il sera intéressant de voir de plus près la déclaration de revenus de Valérie Trierweiler pour l’année 2012…

Emmanuelle Duverger, le 5 mai 2013
Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 22:51

 

 

Message  


Quelques éléments de réflexion sur l'affrontement avec les islamistes.

Par le Général Antoine-Roch ALBALADEJO.

Il me semble que la plupart des consultants et journalistes auto proclamés spécialistes ès Afrique ou ès stratégie tournent beaucoup en rond . Peu nombreux sont ceux qui nous rappellent que nos ennemis ont une mentalité qui n'a rien à voir avec la nôtre. Que pour eux la vie humaine et la vérité ne comptent pas. Ainsi...

- Au Nord du Mali, une forte troupe d'islamistes puissamment armés décide d'attaquer une patrouille de reconnaissance Française. Bien qu'elle dispose de l'avantage de l'attaquant ( terrain favorable, etc...) et de l'effet de surprise, son bilan est lamentable : 1 soldat Français tué, une trentaine d'islamistes abattus.
Pour les soldats Français, qui honoreront leur camarade comme il le mérite, ce n'est pas une défaite.
Les journalistes , eux, insisteront davantage sur la perte de ce soldat, certes tragique, 2ème mort au Mali, etc...Certains mêmes insinueront un peu perfidement que si nous avons mis hors de combat une vingtaine d'ennemis ( chiffre réduit on se demande pourquoi ) c'est grâce aux hélicoptères et à l'aviation. Et alors, une roquette contre un nid de mitrailleuses ou un dépôt de munitions serait-elle moins propre qu'une bombe en ville ? Les journalistes préfèreraient-ils déloger les mitrailleuses au corps à corps, comme en 14-18 ?
Quant aux islamistes qui se moquent de leurs pertes ( ce sont des martyrs en route pour leur paradis) , ils crient victoire...Un légionnaire tué, ça va se fêter dans les foyers ou le héros n'est pas le soldat Français mais l'assassin Mérah .

- En Somalie DGSE et Forces Spéciales Françaises interviennent pour libérer un otage : elle vont se heurter à une force dont le volume, la rapidité et la violence de la réaction laissent supposer qu'elle avait été alertée...L'otage est assassiné, 2 soldats Français seront tués et une vingtaine de djihadistes éliminés.
Pour les soldats Français c'est un échec, parce que la mission, qui était de libérer l'otage, n'a pu être menée à bien.
Les commentateurs eux, parleront d'échec, de catastrophe, mentionneront à peine la vingtaine de terroristes tués et ne se demanderont pas pourquoi ce pauvre otage était aussi bien gardé, par des gens aussi bien armés et en alerte maximale, sans que nos forces s'en doutent : ont-ils eu peur de ce qu'ils pourraient découvrir?
Pour les islamistes, ce seront des hurlements de victoire ( c'est pour cela sans doute, qu'alertés, ils n'ont pas fui comme le firent naguère Kadhafi à Tripoli devant les Américains ou le hezbollah à Baalbec devant les Français, espérant causer de lourdes pertes aux Français), de nouveaux martyrs et des you-you dans les chaumières.
- Et je ne reviendrais pas longuement sur la campagne de Suez où Nasser transforma son armée en déroute, fuyant pieds-nus pour courir plus vite devant le 1er REP, en glorieuse armée égyptienne vainqueur des " petits soldats parfumés Français "( des guerriers qui se battaient comme des démons depuis 15 ans et qui venaient de le ridiculiser).

Une déclamation qui, pour mensongère qu'elle fut,redonna le moral aux terroristes ( dont le FLN ) et transforma à jamais le Moyen-Orient et les régions avoisinantes en cloaque.

Alors, me direz-vous, que faire ?

- 1° ouvrir les yeux et admettre une bonne fois pour toutes que les islamistes ont déclaré la guerre à l'Occident, avec la France en première ligne. Se persuader que cette guerre ne se fera pas sans mort, sans prise d'otages et autres attentats , qu'elle se fera aussi chez nous et donc qu'il faudra nous montrer plus vigilant et moins vulnérable y compris émotionnellement.

Savoir que notre ennemi trouvera parmi nous des sympathisants et des complices dans tous les milieux et en plus grand nombre que ce ne fut le cas pour le FLN.

- 2° Cesser de reculer devant les exigences toujours plus grandes de ces extrémistes et de leurs complices, qui, en affaiblissant notre culture et en imposant la leur, cherchent surtout à tester et à saper notre esprit de résistance.

- 3° Agir en portant le fer là où apparait un furoncle :
- une immigration débridée qui rend insolubles les problèmes du logement, du chômage, de la dépense publique, çà se contrôle
- des barbus, des imams ou des rappeurs qui appellent à la guerre sainte, à la haine et au crime, çà se sanctionne,
- des quartiers qui caillassent les représentants de l'état, qui rackètent les artisans, çà se neutralise,
- de discrètes écoles coraniques qui forment les djihadistes de demain, çà se ferme,
- des clandestins, çà s'expulse, surtout les délinquants,
- des subventions à toutes ces associations qui font leur beurre dans l'anti France , çà se supprime,
- et ...on revoit nos programmes d'histoire, on jette la repentance aux orties, on laisse la transparence aux vitriers ...


Et ne me dîtes pas qu'il s'agit là de racisme, de fascisme ou d'extrême droite, il s'agit de légitime défense et de résistance dans le respect de la loi, ni plus, ni moins !Vous pensez sans doute que ce n'est pas demain la veille...Je crois néanmoins que, sans un sursaut, le pays de la douceur de vivre, le plus beau pays du monde, risque fort de disparaitre dans d'atroces soubresauts ou dans une coupable et morne résignation, pour être remplacé par un autre que certains, et pas des moindres, semblent appeler de leurs voeux on se demande pourquoi, et qui commence à faire peur..

Mais je me trompe peut-être... J'aimerai tellement avoir tort...

Enfin, réfléchissez, ne soyez ni sourds, ni aveugles, ni muets !!
Partager cet article
Repost0
Published by voxpop
5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 18:58

 
Manifeste d’un Veilleur
Amis,
Au mois d’avril, la France a vu naître des Veilleurs. Postés en sentinelles, ils veillent sur un dépôt, sur un héritage. Car il est des lois qui ne sont pas légitimes. Lorsque le pouvoir, sous couvert de légalité, ébranle les assises d’une civilisation, bouscule les fondements traditionnels de la société, pour satisfaire des revendications idéologiques et catégorielles, il suscite naturellement un vent de révolte populaire. Nous sommes rentrés en résistance. Une résistance pacifique et résolue, dont rien ne saurait entamer la détermination, et que l’on doit désormais inscrire dans la durée .
Nous défendons le droit d’un enfant à avoir un père et une mère, à ne pas être arraché à ses origines, à pas être privé de racines. Gardiens silencieux d’un trésor qui ne nous appartient pas, nous voulons préserver les lois immuables dont la civilisation est naturellement la protectrice : les lois de la filiation, de la lignée, de l’enracinement. Aux avant-postes, sentinelles en vigie, nous serons des témoins, pacifiques et résolus, d’un héritage que nous refusons de voir disparaître. Parce que nous sommes dépositaires, et non propriétaires, nous avons le devoir de le transmettre, intact, aux futures générations. C’est encore la raison pour laquelle notre résistance actuelle n’est pas un droit : elle est un devoir !
Car il est des lois qui découlent d’un ordre des choses dont l’homme n’est pas l’auteur. Ces lois supérieures ne sont pas écrites, mais elles demeurent gravées dans le cœur de l’homme : nul législateur humain ne peut les transgresser impunément, car c’est à leur respect qu’est suspendu l’équilibre de l’homme. N’est-ce pas précisément l’enseignement de l’Antigone de Sophocle, sous le patronage de laquelle sont placés les Veilleurs ? Sommée de se justifier après avoir bravé l’interdit de la loi promulguée par Créon, loi qui interdisait de sépulture les soldats morts dans les rangs de l’ennemi, elle déclare au roi : « Je ne croyais pas que tes édits eussent tant de pouvoir qu’ils permissent à un mortel de violer les lois divines : lois non écrites, mais intangibles. Elles ne datent ni d’aujourd’hui, ni d’hier : elles sont de toujours. Nul ne sait le jour où elles sont parues. Leur désobéir, n’était-ce point, par lâche respect pour l’autorité d’un homme, encourir la rigueur des dieux ? » Depuis Antigone, les peuples savent que le bien et le mal ne sont pas déterminés par la volonté humaine, fût-elle générale, et que ce qui est légal n’est pas toujours légitime.
A l’intérieur de cet ordre des choses que l’homme n’a pas fait, il y a la nature humaine. Et la nature humaine est sexuée : c’est-à-dire qu’elle ne se réalise pas en dehors de l’homme et de la femme. Sur cette altérité sexuelle, sur quoi reposent la transmission et l’accueil de la vie, se fonde ainsi la famille : socle sur lequel repose l’édifice social, elle est la condition d’une société pérenne, le fondement objectif d’une société qu’elle inscrit dans le temps en assurant le renouvellement des générations. Construite sur la complémentarité des sexes, la famille organise ainsi la filiation ; elle perpétue une lignée. Mais aujourd’hui le pouvoir préfère diviser l’humanité en homosexuels et en hétérosexuels, plutôt qu’en hommes et en femmes : il nie la différentiation sexuelle qui fonde la société pour lui préférer l’orientation sexuelle dans laquelle il enferme les individus, il substitue finalement à l’objectivité d’une nature sexuée, la subjectivité du désir égoïste. De là, quand la loi, rejetant le réel et ignorant la fonction sociale de la famille, se détourne du bien commun et s’ordonne au contraire à la satisfaction du désir humain, se mettant à son service, quitte à faire demain de l’enfant un dû plutôt qu’un don, quitte à prêter demain au corps de la femme une valeur marchande, alors en toute vérité, elle perd sa raison d’être et, par là, sa légitimité. C’est pourquoi notre conscience nous commande aujourd’hui d’entrer en résistance face à l’arbitraire du législateur.
L’État n’est pas prestataire de service : il n’a pas vocation à reconnaître une multitude de catégories en vue, simplement, de leur associer des droits. La loi ne doit pas être confisquée pour être mise au service des intérêts consuméristes de l’individu, dans une société en perte de sens : sa mission consiste au contraire à poursuivre le bien commun.
L’idéologie des apprentis sorciers au pouvoir, aussi séduisante soit-elle, ne fera jamais plier la réalité : et la réalité, c’est qu’un bébé procède toujours de l’amour d’un papa et d’une maman, et qu’il a besoin des deux pour grandir. Pour se substituer au réel, l’idéologie s’impose donc par la violence. C’est pourquoi la famille est aujourd’hui attaquée de toute part : elle est pourtant le dernier rempart des démunis et des déshérités, là où se vivent et se transmettent, naturellement et au plus près, les liens de solidarité.
Jusqu’à quand résisterons-nous ? La réponse est simple : nous ne lâcherons JAMAIS ! Tant que subsisteront les intérêts aux noms desquels nous nous sommes battus, à savoir l’intérêt de l’enfant, des futures générations, de la France de demain, nous ne nous tairons pas ! Ces intérêts sont-ils devenus caduques au lendemain du vote ? Ont-ils cessé d’exister ? Non seulement ils subsistent, mais ils sont aujourd’hui bien plus menacés qu’hier ! Nous sommes les témoins vigilants d’une civilisation qui se meurt : mais tant que nous veillerons, elle continuera d’exister. Face à la contre-civilisation que les ennemis de la France sont en train de bâtir sur les ruines d’un héritage plusieurs fois millénaire, notre témoignage sera public et permanent. Il a vocation à durer. Pour que l’on oublie pas.
Jean de Rouen
NDP
Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 08:27

Capture-d-ecran--55-.pngCapture-d-ecran--54-.png

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 14:31

 Allons nous restrer sourds à tous ces messages qui nous alertent sur une catastrophe imminente ?

 

 

Capture d’écran (43)

 

Capture d’écran (44)Capture d’écran (45)Capture d’écran (46)Capture d’écran (47)Capture d’écran (48)Capture d’écran (49)Capture d’écran (50)Capture d’écran (51) 

 

Capture d’écran (52)

 

Capture d’écran (53)

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:12
  • 3 mai 2013
  • Le Figaro
  • Ivan Rioufol irioufol@lefigaro.fr blog.lefigaro.fr/rioufol

Bonne nouvelle : doucement mais sûrement, la vérité s’impose aux Français, à mesure qu’ils s’écartent de la pensée fléchée. Les dénégationnistes, qui assurent que ce qui se voit ou s’entend n’est pas ce qui est, se démasquent dans leurs rappels à l’ordre désespérés. Chaque semaine apporte son lot de « révélations », échappées de la chape de plomb. Voici les dernières : oui, la justice et des médias sont infiltrés par une gauche sectaire et haineuse ; oui, le Qatar cherche à islamiser les musulmans français ; oui, le racisme anti-Blanc est une réalité dans les cités. Il y a encore peu, soutenir ces évidences relevait du combat solitaire, inégal et décourageant, contre les lyncheurs. Mais les faits sont têtus, et les abusés se rebiffent. Pour les menteurs et les dissimulateurs, le temps se gâte. Là est d’ailleurs la vraie moralisation de la vie publique.

La direction de France 3 a ouvert, lundi, une procédure disciplinaire contre un de ses journalistes, Clément Weil-Raynal, à l’origine de la révélation filmée du « mur des cons », composé de photos de personnalités exposées dans le local du Syndicat de la magistrature (SM). La chaîne publique se réserve de sanctionner son salarié, qui a mis au jour le parti pris de cette organisation judiciaire. Elle se flatte de combattre la droite et estime que les coupables sont des victimes plus touchantes. C’est ainsi que deux pères, dont les filles ont été violées et assassinées, faisaient partie des mis au pilori. Or, pour le Syndicat national des journalistes (SNJ), ce scandale aurait dû être étouffé, puisqu’il apporte « son plus total soutien » au SM. Mieux : pour la CGT de France 3, le journaliste a « sali » la chaîne. Réflexes staliniens.

L’infiltration de la gauche dans la magistrature et les rédactions, mais aussi dans l’Éducation nationale, les sciences sociales ou la culture, n’est certes pas une surprise. L’intérêt de l’affaire est cependant de démontrer l’appropriation partisane d’une justice présumée impartiale, et l’omerta sur les liens entre juges et militants à cartes de presse. C’est l’honneur de Weill-Raynal d’avoir dénoncé le double jeu de ces magistrats qui se réclament de l’humanisme mais vivent en état de guerre idéologique. C’est la honte des journalistes, prompts à soutenir les « investigateurs », de n’avoir pas protesté contre le sort réservé à l’un d’eux, accusé par ses dénonciateurs d’avoir volé des images dans un lieu privé. Il va de soi que si ce confrère devait être puni, la mobilisation s’imposerait.

Il devient intenable pour les faussaires de défendre leur monde en trompel’oeil. Les médias qui ont cautionné les dénis ont tout intérêt à faire volteface pour regagner en crédibilité. Ils s’y mettent : bien que l’islamisation des cités se heurte encore aux traficoteurs des réalités, c’est Libération qui admet cette semaine que le Qatar est bel et bien en train de faire « main basse sur l’islam de France » , avec l’appui des Frères musulmans et de Tariq Ramadan. Le même journal fait parler des jeunes de cités qui se définissent comme « musulmans » ou « d’origines » , sans vouloir se dire simplement Français. Alors que le racisme anti-Blanc est encore considéré par la maréchaussée comme un marqueur de l’extrême droite, la Ligue nationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) vient de se porter partie civile pour soutenir cette accusation. Un mur tombe ; l’espoir renaît. «Manque d’analyse» La gauche et ses soutiens ont trop menti, trop longtemps et à trop de monde, pour être encore respectés ou simplement crus. L’effondrement de François Hollande dans les sondages, baudruche qui se dégonfle, en est la conséquence. L’arrogance des donneurs de leçons, les promesses non tenues, les urgences repoussées rendent la société explosive comme jamais. Le chef de l’État répète qu’il veut « gagner la bataille pour l’emploi » , en promettant la stabilisation du chômage pour la fin de l’année. Mais il sait cet objectif inatteignable, comme il ne peut ignorer avoir perdu un an avec son inutile controverse sur le mariage homosexuel. La vérité sur le PS est dite par Gérard Collomb, sénateur maire PS de Lyon : « Avant la prise de pouvoir, en 2012, il y avait un manque d’analyse et de réflexion de la part de l’ensemble des socialistes qui n’avaient pas forcément le bon logiciel » . Depuis, les Français subissent les contradictions d’une politique erratique, paresseusement construite initialement sur l’antisarkozysme. Ils n’ont pas de pilote.

L’absence de cap et de vision ne concerne pas seulement le devenir de l’Europe, gravement entravé par la germanophobie de responsables socialistes encouragés par l’Élysée à se mesurer à Angela Merkel. La légèreté des analyses met aussi en cause les capacités de la France à se défendre, dans un monde de plus en plus tendu. Ceux qui en appellent à la « confrontation » avec l’Allemagne sont aussi irréfléchis que le gouvernement qui vient d’avaliser une nouvelle baisse des effectifs pour le ministère de la Défense : il aura 24 000 militaires en moins, alors qu’il en a déjà perdu 54000 sous Nicolas Sarkozy. Mais où est la cohérence alors que, dans le même temps, le gouvernement va créer 60000 postes pour l’Éducation nationale, 5000 pour la Justice, 5000 pour la police, 4000 à Pôle emploi ? La rigueur, dont l’État ne cesse de se plaindre, n’est toujours pas appliquée à la France, sinon pour la désarmer et la rendre plus vulnérable encore. Qui comprend ? Tout peut survenir Tout peut survenir, tant l’État est affaibli et déconsidéré. Les manifestations du 5 et, surtout, du 26 mai ont un potentiel de déstabilisation du pouvoir. L’hypothèse d’une union nationale est une solution plébiscitée par les Français. Mais elle ne pourrait se contenter d’une ouverture à des personnalités ayant appelé à voter pour Hollande, comme le suggérait un sondage du JDD. Elle ne saurait non plus se réduire à une nomination de François Bayrou comme premier ministre. Une telle union devrait aussi faire sa place au Front national, devant qui le PS perdrait au premier tour (à 19 %, contre 23 % pour le FN et 34 % pour Sarkozy selon un sondage CSA) si les présidentielles avaient lieu aujourd’hui. Reste l’autre alternative : laisser la gauche, seule, boire le calice jusqu’à la lie. Mais dans quel état sortira la France, dans quatre ans ? « Pépite française » Arnaud Montebourg vient de faire capoter un utile rapprochement industriel entre le français Dailymotion et l’américain Yahoo!, au prétexte de protéger « une pépite française » de l’Internet. L’État ferait mieux de protéger les Français eux-mêmes.

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 09:47

retour-a-l-envoyeur

 

Boulevard Voltaire
Françoise
de Roeck
Mère de famille nombreuse.

 

Monsieur le Président,

Le 23 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi visant à permettre l’union de personnes de même sexe et l’adoption d’enfants de la part de ces mêmes personnes, en appliquant à cette union le terme de mariage.

Cette réforme modifie fondamentalement la conception de ce qu’est le mariage et la famille, selon l’acception des termes usités jusqu’à ce jour et depuis des siècles. Il ne s’agit pas d’une réforme sociale, mais d’un changement de nature imposé à toutes les familles.

Il y a une vingtaine d’années, au mois de mai 1993, m’a été remise la médaille d’or de la famille française. Avec mon mari, nous avions à ce moment-là dix enfants, le onzième est né quelques années plus tard. Ni mon mari ni moi n’avions fait de demande pour obtenir cette médaille mais, après avoir écouté les sages avis de notre entourage, nous avions compris qu’on ne refuse pas une décoration si rien de fondamental ne nous oppose à l’institution qui nous la remet.

Le jour de la fête des mères, en ce 30 mai 1993, après la messe, nous nous sommes donc rendus à la mairie de Guidel où le maire m’a remis la médaille au nom du préfet du Morbihan.

« La médaille de la famille est une distinction honorifique décernée aux personnes qui élèvent ou qui ont élevé dignement de nombreux enfants, afin de rendre hommage à leurs mérites, et de leur témoigner la reconnaissance de la nation », dit le code de l’action sociale et des familles (article D215-7).

Dans la reconnaissance que la nation octroie à ces familles, il y a la considération d’un service. C’est le simple service, naturel mais exigeant, d’une mère et d’un père de famille qui laissent venir à la vie les enfants qui sont nés de leur amour. Dans la logique de l’amour, ils les éduquent, non pas seulement pour eux et pour leur droit, mais pour construire la civilisation de demain.

« Peuvent obtenir cette distinction les mères ou les pères de famille dont tous les enfants sont français qui, par leurs soins attentifs et leur dévouement, ont fait un constant effort pour élever leurs enfants dans les meilleures conditions matérielles et morales. » (art. D215-7 id.) C’est ce que, avec mon mari aujourd’hui défunt, nous avons prétendu réaliser, en toute simplicité, mais au prix d’efforts parfois considérables. Aujourd’hui, nos enfants étudient pour les plus jeunes, ou travaillent pour les plus grands, contribuant à l’essor de notre pays.

Vous trouvez là, monsieur le Président, une contradiction profonde entre la conception de la famille prônée par la République jusqu’à aujourd’hui, et ce que vous mettez en place dans votre politique. Par votre réforme, la famille n’est plus au service de la nation, elle n’est plus la nation de demain ; elle est l’expression de droits individuels et est sujette aux formes que chacun veut lui donner.

Bien évidemment, nous n’avons jamais ignoré les modes de vie particuliers de certains. Si nous les avons trouvés étranges, nous n’avons pas discuté ou combattu leur liberté. Mais quelle idée absurde de vouloir les regrouper sous le nom de famille : la filiation n’est pas un jeu de poker où gagnerait le meilleur tricheur ! Je vois sur le site officiel que la loi votée par votre Parlement reproduit à l’identique les dispositions de la précédente pour l’attribution de la médaille de la famille : les décorerez-vous lorsqu’ils auront acheté en nombre suffisant les enfants dont ils auront eu envie sur ces nouveaux marchés aux esclaves tels qu’il en existe déjà dans certains pays étrangers ?

Voilà pourquoi, monsieur le Président, je prends la décision de vous renvoyer la médaille reçue sous la présidence de monsieur Mitterrand. Cette distinction perd tout son sens dès lors que la famille ne correspond plus à ce qui est prôné par les valeurs qui en justifient l’attribution.

Je sais qu’un certain nombre de mères de famille qui partagent mon opinion vous renverront aussi leurs propres médailles. C’est notre manière d’exprimer combien il serait incohérent de conserver une décoration qui n’est plus qu’un leurre dès lors qu’elle est vidée de sa valeur symbolique.

Veuillez agréer, monsieur le président de la République, l’expression de la considération que je dois à votre fonction.

Françoise de Roeck, le 3 mai 2013
Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance
2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 21:25

 
 

Madame Taubira, Monsieur Peillon, j’ai un immense service à vous demander :


S’il vous plaît, venez expliquer aux enfants de nos classes de CP comment deux hommes ou deux femmes peuvent avoir un enfant…
Venez leur expliquer pourquoi Emilie a deux papas et comment ils ont fait pour avoir un bébé.
Venez leur expliquer que la femme qui a porté Emilie et qui l’a mise au monde, l’a donnée - probablement contre finance - à ses deux papas, et que ce n’est pas grave… que c’est « normal ».
Venez leur expliquer que, quand on a porté un enfant pendant neuf mois, c’est sans conséquence de s’en séparer… que cela se fait avec le sourire qu’on gardera le contact par Skype, parce que les origines, c’est important !
Venez leur expliquer pourquoi il y a en Inde des cliniques où des femmes sont payées pour « produire » des bébés pas chers, comme on le voit aujourd’hui dans les reportages de France 2 et de Canal +

Madame Taubira, Monsieur Peillon, venez expliquer aux enfants de nos classes de CE1 comment on peut faire sa généalogie quand la loi dit que l’on a deux pères ?
Venez au tableau avec nous faire le dessin de l’arbre généalogique à trois branches : une branche pour le premier papa, une branche pour le second papa et une pour la maman dont Emilie descend biologiquement.
Venez expliquer à nos élèves que c’est normal, que cela ne pose aucun problème.

Madame Taubira, Monsieur Peillon, venez expliquer aux élèves de 4e, que la biologie n’a rien à voir avec l’identité sexuée.
Venez expliquer que la testostérone, c’est finalement la même chose que l’œstrogène…
Que le cerveau n’est pas influencé par ces hormones…
Que tout cela, ça n’a pas d’importance car finalement ce qui compte, c’est la façon dont on est éduqué.
Venez expliquer que l’humanité n’est plus composée d’hommes et de femmes, mais qu’en fait, elle se divisera demain en une multitude de genres : hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transsexuel, multi-sexuels, intersexuels, auto-sexuel, alter-sexuel, allo-sexuel, asexuel…

Madame Taubira, Monsieur Peillon, nous vous suivrons sur le terrain du respect de la différence !
Oui, l’école doit apprendre aux enfants qu’il existe bien des manières d’être un garçon et une fille et qu’on n’éduque pas à coup de caricatures ;
Oui, l’école doit être attentive à ce que les enfants soient accueillis et respectés, quelles que soient leur couleur de peau, leur manière de vivre, leur religion, leur apparence physique, leur niveau intellectuel, leur famille ;
Là-dessus, nous vous suivrons et nous vous soutiendrons, car cela construit une société plus juste, plus fraternelle.
Mais ne nous demandez pas d’expliquer l’inexplicable.
Ne nous demandez pas de justifier l’injustifiable.
Ne nous demandez pas l’équilibre impossible !
Enseignants, aides-maternelles, psychologues, orthophonistes, éducateurs et éducatrices, pédiatres… ces métiers de l’enfance, nous ne les avons pas choisis par idéologie politique ou religieuse.
C’est la passion de l’éducation qui nous conduit chaque jour auprès d’eux pour les aider à grandir et à surmonter les défis de la vie.
Nous faisons notre maximum ! Ne nous demandez pas l’impossible !

J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui refusent de devenir les complices d’une loi qui brouillera les repères nécessaires à l’éducation des jeunes.
J’en appelle à tous les professionnels de l’enfance qui voient au quotidien la souffrance des enfants et des jeunes à qui il manque les repères élémentaires pour se construire.
Signez l’Appel des professionnels de l’enfance, pour qu’ensemble nous continuions à réclamer des états généraux de la famille et à redire qu’on n’éduque pas les jeunes avec des théories, mais en donnant des bases, des repères qui permettent de vivre le réel.

Les enfants n’ont pas voix au chapitre, ils ne votent pas, n’ont pas accès aux médias : c’est notre métier, notre passion et notre devoir de faire entendre leur voix !
Jérôme Brunet,
Président de l'Appel des professionnels de l'enfance

Partager cet article
Repost0
Published by voxpop - dans La France en résistance

Bienvenue

  • : Le blog de voxpop
  • : Immigration en France : Etat des lieux, réflexion et charte de vote. La France en résistance
  • Contact

CHOISIR 

LA  FRANCE

 

RESISTANCE !

Capture-d-ecran--316-.png 

J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>