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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:01

Chers amis,

 Aujourd'hui, nous avons à nouveau besoin de votre soutien pour nous opposer au droit de vote des étrangers. Le 8 décembre prochain, la majorité socialiste au sénat compte légiférer dans ce sens. Nous n'avons que quelques jours pour nous faire entendre. C'est pourquoi, je vous prie designer et de faire signer cette pétition contre le droit de vote des étrangers.

En vous remerciant.

 

Olivier Vial

Président de l'UNI

 uni 

Voici le texte de la pétition.


Quelques heures seulement après avoir remporté la majorité au sénat, les socialistes annonçaient que leur première loi consisterait à accorder le droit de vote aux étrangers.

Cela risque, malheureusement, d’être chose faite dès le 8 décembre prochain ! A cette date, les sénateurs se prononceront sur une proposition de loi constitutionnelle, visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non-ressortissants de l’Union européenne résidant en France (n° 329, 1999-2000).

Refusons le cynisme socialiste

Avec la crise qui frappe la France, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Était-ce réellement le débat le plus urgent ?

Pour les socialistes, il est évident que cela l’était ! Très cyniquement, ils ont fait leurs petits calculs. En juin dernier, la fondation Terra nova, organisation très proche du PS, publiait une note établissant la stratégie électorale de la gauche pour les prochaines élections. On pouvait y lire, notamment :

" La France de la diversité est presque intégralement à gauche. L’auto-positionnement des individus révèle un alignement des Français d’origine immigrée à gauche – de l’ordre de 80-20. On retrouve des scores de cette ampleur dans les bureaux de vote des quartiers populaires."

Les socialistes ont poussé encore plus loin cette analyse en établissant une véritable cartographie électorale en fonction de la nationalité des étrangers. Toujours dans cette note, on peut lire que le vote en faveur de la gauche " se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant sub-saharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme."

Dès lors, on comprend mieux la détermination des socialistes qui ,en plus de proposer un tel texte au sénat, ont fait de cette proposition un point clé de leur projet présidentiel ! Ils espèrent ainsi se constituer une nouvelle clientèle électorale plus fidèle et plus facile à manoeuvrer que l’électorat populaire qui lui a tourné le dos.

Ne bradons pas la citoyenneté française qui s’incarne dans le droit de vote

Malheureusement ce cynisme électoral risque de mettre à terre un des derniers fondements de notre modèle républicain. Depuis des siècles, la citoyenneté française s’incarne dans le droit de vote qui fait le lien entre la citoyenneté et la nationalité.

Accorder le droit de vote aux étrangers serait un coup de canif de plus dans notre modèle républicain déjà bien fragile !

Parce que nous ne pouvons pas accepter qu’un étranger qui n’a jamais souhaité devenir Français, en faisant l'effort sincère de s'intégrer,  puisse, malgré tout, voter et être élu en France, nous devons nous mobiliser pour dire non au droit de vote des étrangers.

Nous n’avons que quelques jours pour faire comprendre à la classe politique française que le droit de vote doit rester conditionné à la citoyenneté et donc à la nationalité.

C’est pourquoi, je vous invite à signer et faire signer cette pétition contre le droit de vote des étrangers.

Aidez-nous également à faire signer massivement cette pétition en la diffusant à tous vos contacts.

 

Signez cette pétition sur notre site internet

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 19:14

 



 

 

Le président de la République  s’adressant à l’Elysée, une délégation de près de 3000 maires. 

 

«  Je crois depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, étendue pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec nous une communauté de destin", a déclaré Nicolas Sarkozy devant les élus. »

 

 «Si une personnalité de nationalité étrangère qui réside dans notre pays et respecte nos lois et nos valeurs veut participer aux choix politiques de notre nation, alors une voie lui est ouverte. Cette voie, c'est l'accès à la nationalité française. Il n'y a rien de choquant, rien d'anormal à ce que les électeurs et les élus des territoires de France soient français.»

 

«Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter», a enchaîné le premier ministre samedi après-midi. Pour lui, la mesure serait même «une sorte d'atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie». 

«Je suis contre les communautarismes, c'est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon. Pour lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d'intégration, et l'intégration signifie que l'étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».


 Le ministre Claude Guéant a critiqué "l'accord du Parti socialiste et des Verts" qui "devient le programme du Parti socialiste" (et) va plus loin que la proposition de loi qui va être discutée au Sénat puisque cet accord prévoit l'éligibilité. Cela veut dire que nous pourrions avoir des maires étrangers. Très franchement, je n'ai pas envie de voir dans le département de la Seine-Saint-Denis qui a une forte population étrangère, la majorité des maires devenir étrangers". Et sur la question du droit de vote des étrangersClaude Guéant a rappelé que ce droit était "depuis 1789 indissociable de la nationalité". En ajoutant : "J'ai une autre raison pour être contre ce doit de vote (des étrangers) qui est de circonstance : il y a des sujets plus importants aujourd'hui que celui-là qui se posent à notre pays. C'est un sujet qui peut diviser et le Parti socialiste joue avec le feu".

 

"En 2014, souhaitez-vous que 4 millions d’étrangers choisissent les 36000 maires de France?".

Voter-copie-1.jpg

 

Pétition Nationale

http://nondroitdevotedesetrangers.fr/

 

http://www.facebook.com/pages/Non-au-droit-de-vote-des-%C3%A9trangers-p%C3%A9tition-nationale/261880253856913

 

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol.

 

L'installation de Marine Le Pen dans le tiercé de 2012, avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, rappelle l'autre crise qui la porte : celle de la cohésion nationale. Le vivre ensemble, bousculé par l'immigration de peuplement, a un avenir incertain. Or le sujet est sous-évalué par les politiques qui peinent de surcroît à admettre leurs responsabilités dans la crise économique qui frappe l'État dépensier. Rien n'est plus urgent, à côté du désendettement public, que de renforcer le sentiment d'appartenance des citoyens à la France héritière de 1 500 ans d'histoire et à la civilisation européenne, berceau des émancipations. Des décennies de désinvoltures sont à corriger.

Une même légèreté a conduit les élites à se désintéresser des déficits cumulés et du mal-être de gens, qui se disent parfois étrangers dans leur propre pays. La conjonction de l'endettement public et de l'éclatement national peut devenir explosive. À l'obligation qui s'impose au gouvernement de réduire les dépenses de l'État s'ajoute l'impératif de consolider l'unité du pays. Il peut se fracturer sous le poids des concentrations de communautés ethniques qui se comportent alors en colonisateurs. Cependant, la dramatisation de la crise financière est un prétexte pour ne pas s'appesantir sur ce mal existentiel.

L'assise que prend Marine Le Pen, dont de plus en plus d'électeurs se réclament sans complexe, est le résultat de cette impasse où s'enferment ses adversaires. Ils n'osent se confronter aux faillites de leurs certitudes et traitent de populistes ceux qui les décrivent. Mais à quoi bon nier ce qu'ils ont sous le nez ? À côté des nombreuses et encourageantes intégrations de Français issus de l'immigration musulmane, se multiplient des refus d'adhérer à la France, à la République, à la démocratie, au nom d'une culture islamique se prétendant supérieure et exigeant le respect. Cette provocation rencontre peu d'obstacles.

Lire Aristote 

À ce point de l'histoire, lire Aristote : «Un État ne peut se constituer d'une masse d'individus pris au hasard, pas plus qu'il ne se forme en un moment dû au hasard. La plupart des États qui ont accepté les individus d'autres origines, soit au moment de leur fondation, soit plus tard, ont connu les troubles et la sédition.» C'est ce révélateur que découvrent les Français sidérés. Ils sont confrontés à un multiculturalisme imposé par des groupes de pression subventionnés par l'État (qu'attend-on pour mettre fin à cette aberration ?) et mis au service de minorités issues de «la diversité». Ces tyranneaux se prétendent intouchables et brandissent pour cela l'antiracisme et la non-discrimination. Ils n'ont cure d'avoir à s'adapter à une vieille culture assimilatrice qu'ils ont l'ambition de supplanter en arguant de leur seule présence et de leur nationalité française. Leur prétention est sans limite.

C'est pourtant dans ce contexte tendu d'une réislamisation des cités ghettos et d'un militantisme anti-occidental représenté dans l'outrance par le théoricien de l'«islam révolutionnaire», Carlos, qui comparait aux assises de Paris pour terrorisme, que le PS trouve utile de relancer son projet du droit de vote des étrangers aux élections locales ; cela en dépit des risques de séparatisme identitaire qu'une telle possibilité ferait courir dans des villes ayant déjà basculé démographiquement. L'alliance des socialistes avec les Verts, toujours partants quand il s'agit de défiler pour Gaza avec les islamistes, ne laisse guère d'espoir de les voir sortir de leur torpeur et analyser les dérives obscurantistes d'un «métissage» qu'ils ont appelé de leurs vœux. Il ne faut pas compter sur la gauche pour affronter les provocateurs. La droite est-elle plus résistante ?

Fossoyeurs de la douce France 

L'UMP a raison de dénoncer l'irresponsabilité du PS flattant l'immigration et d'exiger un acte d'adhésion pour accéder à la nationalité. Claude Guéant parle d'or quand il déclare, hier : «Les immigrés que nous accueillons doivent adopter nos coutumes et respecter nos lois.»

Cependant le réveil tardif du gouvernement face aux fraudes sociales, qui minent le pacte républicain, rappelle que le laxisme en tout a été aussi partagé par la droite. Aussi s'oblige-t-elle à aller au-delà de la traque aux faux malades ou aux fausses cartes Vitale. Elle doit se confronter à la crise de la nation, menacée d'une libanisation qui fait ses premiers pas en Seine-Saint-Denis.

Le défi ne se résoudra pas sans un rappel à l'ordre à l'islam politique et sans une réduction de l'immigration, dont un sondage Ipsos paru dans la torpeur d'août a montré qu'elle est perçue négativement par les peuples d'Europe. L'UMP est-elle prête à affronter les fossoyeurs de la douce France ?

Double langage 

Faire confiance aux «islamistes modérés» qui ont récupéré le printemps arabe et détourné ses promesses en instaurant la charia ? La réponse appartient aux intéressés. Mais la France aurait tort, pour sa part, de cautionner ces faux nez et leur double langage, dénoncé par les démocrates musulmans retombés dans l'oubli .

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 22:56
Le nombre de demandes d'asile politique explose

 INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.

 

«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur,  a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.

«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011»,alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.

L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis».Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.

Asile-politique.jpg

Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).

Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.

Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.

Plan radical

Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.

Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.

Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.

L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant.

Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»


 

Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros


Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année, pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros.

Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté de 85% en trois ans.

 

Par Jean-Marc Leclerc

 

Guéant veut réformer le droit d'asile

 

Alors pour endiguer ce flux, le locataire de la place Beauvau entend durcir les conditions d'accès à la procédure et réduire le budget de l'asile (523 millions d'euros en 2011). "La modération des dépenses publiques s'impose aussi à notre politique d'asile", a justifié le ministre. Désormais, un "seuil de 90 jours" sera retenu pour faire une demande de statut de réfugié, alors qu'une directive européenne datant de 2005 instaure un "délai raisonnable". Claude Guéant va également demander au Parlement une suspension des prestations sociales accordées aux "demandeurs qui fraudent ou ne coopèrent pas loyalement avec l'administration".

Extension de la liste des "pays sûrs"

"On ne peut plus laisser les candidats à l'asile libres de choisir leur lieu de résidence", a ajouté le ministre de l'Intérieur. Pour éviter de submerger certaines communes, les demandeurs d'asile seront donc répartis par les plates-formes régionales à un centre d'accueil spécifique. Par ailleurs, la plate-forme administrative de Montauban, ouverte en 2009 pour pallier aux besoins de celle de Toulouse, sera supprimée.

Parmi les autres mesures annoncées vendredi : l'extension de la liste des "pays d'origine sûrs" à l'Arménie, la Moldavie, le Monténégro et le Bangladesh, pourtant "première nationalité de demande d'asile alors que la situation du pays a évolué et ne le justifie pas". Un pays est considéré comme sûr s'il veille "au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'Homme et des libertés fondamentales".

 

>>>> Voir : Demandeurs d'asile


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Published by voxpop - dans Immigration
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 14:49


En cas de victoire de la gauche c’est un scénario noir qui frappera la filière nucléaire. La France a beaucoup à perdre. Elle est de loin le pays d’Europe le plus engagé dans l’atome civil. Cette filière d’excellence emploie environ 350 000 personnes.

D’ici à 2020 l’Union européenne devra investir 1100 milliards d’euros pour assurer la continuité électrique, éviter les black-out. Dans ce contexte les acteurs économiques et les investisseurs ont beaucoup de mal à comprendre comment la France, très endettée et dont la croissance est faible , peut avoir intérêt à se priver d’électricité peu chère et à menacer une filière industrielle d’excellence.

Avec l’Accord électoral PS/Verts sur le nucléaire : la note va être salée pour la France et les Français

 Le PS et les Verts sacrifient l’intérêt général sur l’autel des alliances électorales
Avec la fermeture de 24 réacteurs contre l’assurance pour les Verts d’avoir « 25 députés » en cas de victoire de la gauche, les Verts ont clairement passé un troc de 1 député pour 1 réacteur nucléaire fermé. 

 Fermer 24 réacteurs nucléaires, c’est 50% de hausse sur la facture d’électricité 

 Fermer 24 réacteurs, c’est acter un gigantesque plan social

En supprimant 24 réacteurs, ce sont donc 8500 emplois directs qui sont supprimés et selon EDF 400 000 emplois directs et indirects sont menacés par le plan de réduction. Au total, dans le marchandage PS-Verts, 1 siège de député Vert coûte 16500 emplois ! 

 Fermer 24 réacteurs, c’est fragiliser l’une de nos filières industrielles d’excellence 

Fermer 24 réacteurs, c’est augmenter le réchauffement climatique 

- Ne nous servons pas de Fukushima pour oublier Kyoto ! La France n'émet qu’1,6 tonne de carbone par habitant, contre 2,2 pour l'Union européenne, grâce au nucléaire.
- Les énergies renouvelables ne pourront à elles seules compenser l’arrêt de 24 réacteurs, nous devrons acheter du fioul et du charbon : cela augmentera nos émissions de gaz à effets de serre jusqu’à 50%.


 Fermer 24 réacteurs, c’est renoncer à notre indépendance énergétique
- En renonçant à 25% de nucléaire, nous serons obligés d’acheter pour environ 7 milliards d’euros d’électricité par an à l’étranger.

 



 TOUS UNANIMES A PENSER QU'IL S'AGIT D'UNE FOLIE !!!!


Nicolas Sarkozy

« Je ne laisserai pas brader cet avantage, dilapider cet héritage industriel. Ces gens là engagent l’avenir de nos enfants et de notre pays. Le nucléaire , ce n’est pas de la politique, ce n’est pas la gauche, ce n’est pas la droite, ce n’est pas l’opposition, ce n’est pas la majorité, c’est la France !  » 

Jean-François Copé :

Garantir notre indépendance pour préserver l’avenir des enfants de France

Alors que la demande énergétique va croître de 30-40% dans le monde en 20 ans, c’est une folie de vouloir abandonner le nucléaire, la seule énergie qui nous permet d’atteindre un taux d’indépendance énergétique de 50%. Nous n’avons pas aujourd’hui les capacités de compenser une sortie du nucléaire par de l’éolien ou du solaire. Sortir du nucléaire, c’est donc nous placer demain dans les mains des producteurs de ressources énergétiques (pétrole saoudien ou gaz russe) et des spéculateurs. Le marchandage entre le PS et les Verts qui consiste à échanger des sièges de députés contre des fermetures de réacteurs est totalement irresponsable et conduira notamment à un gigantesque plan social et à une augmentation de 50% de la facture d’électricité des Français.

Marine Le Pen :

 «  Sortir du nucléaire aujourd'hui serait une folie !  A terme c'est effectivement une énergie dangereuse, il faut donc garder en vue la nécessité de se séparer du nucléaire. Mais pour l'instant nous n'avons pas assez investi dans la recherche pour que les énergies renouvelables remplacent le nucléaire. Il faut continuer à investir dans la sécurisation des sites nucléaires, dans le retraitement des déchets. Or le caractère extrémiste des Verts consiste à vouloir imposer d'arrêter tout investissement".

Virginie GENSEL. Patronne de la fédération énergie de la CGT :

L'accord conclu entre les Verts et le PS prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d'ici 2025, est un accord irresponsable. On ne peut pas faire reposer la politique énergétique, l'avenir industriel de la France, sur des considérations d'échanges de circonscriptions, de marchandage de coin de table.. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables, mais elles ne sont pas en capacité, en l'état actuel, de répondre aux besoins. Il y a en France, 3 ou 4 millions de foyers en précarité énergétique, c'est-à-dire qui consacrent une part importante de leurs ­revenus à s'éclairer et se chauffer. Si les prix de l'électricité augmentent, qu'en sera-t-il pour eux ? Le prix bas du courant en France est aussi un élément de compétitivité pour notre industrie. Ce serait une folie de ne pas terminer l’EPR de Flamanville ! L'EPR de Flamanville est un prototype, une tête de série dont il sera très important ensuite d'analyser le retour d'expérience.

 

DE LUC OURSEL,  président du directoire d'Areva

La politique énergétique de la France mérite mieux

Le débat sur la politique énergétique devrait échapper à toute idéologie pour s'en tenir à la plus élémentaire rationalité. L'arrêt d'ici à 2025 de 24 des 58 réacteurs exploités en France, s'il devait intervenir, aurait de désastreuses conséquences économiques, sociales et environnementales.

>>>> suite


AREVA-PHOTO.jpg

 

. Areva pourrait supprimer 1 300 emplois en Allemagne

(Easybourse.com) Le groupe nucléaire français Areva aurait l'intention de procéder à d'importantes réductions d'effectifs en Allemagne, selon Der Spiegel. De son côté, le ministre de l'Industrie français, Eric Besson, a écarté le risque de suppressions de postes chez Areva en France en ce moment. Dans le cadre d’une restructuration, qui devrait être annoncée le 13 décembre prochain, le groupe français Areva prévoirait 1 300 suppressions d’emplois en Allemagne, d’après Der Spiegel. Cette mesure découlerait notamment de la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire d'ici à 2022.

 


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Published by voxpop - dans Energies Nucléaire et Renouvelables
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 14:01

21/11 | 07:00 | mis à jour à 10:06 | Les Echos

DE LUC OURSEL,  président du directoire d'Areva

Le débat sur la politique énergétique devrait échapper à toute idéologie pour s'en tenir à la plus élémentaire rationalité. L'arrêt d'ici à 2025 de 24 des 58 réacteurs exploités en France, s'il devait intervenir, aurait de désastreuses conséquences économiques, sociales et environnementales.

Les faits et les chiffres sont implacables. Plus de 70 milliards d'investissements supplémentaires devraient être consentis pour remplacer les installations nucléaires sabordées par une capacité de production équivalente en énergies renouvelables plus onéreuses et par des centrales à gaz. Il va de soi que la hausse inéluctable du prix de l'électricité serait un mauvais coup porté au pouvoir d'achat des ménages et à la compétitivité des entreprises. Favorisant les délocalisations, elle rendrait illusoire la volonté de maintenir une base industrielle forte sur le territoire français. Quant à la réintroduction de manière forcément significative d'énergies fossiles comme le gaz dans la production d'électricité, elle créerait une brèche dans l'indépendance énergétique de la France voulue par le général de Gaulle, préservée depuis lors avec intransigeance par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédé. Sans compter l'envol des émissions de CO2, que la France contient beaucoup mieux que les autres pays industrialisés, alors que les effets du dérèglement climatique ne relèvent pas d'un risque hypothétique mais d'une douloureuse réalité. Curieusement, le thème de l'environnement semble avoir disparu du débat.

Et que l'on ne vienne pas nous dire que les énergies renouvelables peuvent se substituer totalement au nucléaire. A moins de faire luire le soleil ou souffler le vent en permanence. En décidant d'abandonner le nucléaire, l'Allemagne ne s'oriente pas vers davantage de renouvelables, mais davantage de gaz importé de Russie.

Opposer nucléaire et renouvelables constitue, plus qu'une erreur, une tromperie. Ces deux sources doivent occuper toute la place qui leur revient dans un mix énergétique capable de satisfaire à la fois aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Le leadership de la France dans le nucléaire civil est un atout qu'il nous faut conserver. La réduction de 75 % à 50 % de la part du nucléaire dans la production d'électricité causerait un préjudice majeur à Areva et à EDF comme à toute une filière composée de PME fortement exportatrices. Affaiblir notre industrie dans ce domaine serait aussi affaiblir la voix de l'Autorité de sûreté nucléaire française, dont l'action en faveur de standards internationaux est d'autant plus efficace qu'elle fait figure de référence.

En tant que président d'Areva, numéro un mondial de son domaine, comment accepter une baisse de charge rapide de la fabrication de combustible MOX, qui, à un terme rapproché, entraînerait la fermeture de nos usines de la Hague et de Melox à Marcoule ? Leur reconversion envisagée est totalement irréaliste, la création d'une filière de démantèlement ne pouvant représenter globalement qu'environ10 % des 45.000 emplois directs détruits. La filière qu'il est nécessaire de développer dans les renouvelables ne pourra pas compenser la différence. Ce qu'il faut, c'est garder les emplois du nucléaire et en créer de nouveaux dans les renouvelables. C'est notre choix chez Areva. Nous projetons ainsi de créer 1.000 emplois dans l'usine d'éoliennes que nous construirons au Havre, si nous sommes retenus dans l'appel d'offres qu'a lancé l'Etat dans le cadre de sa politique en faveur des renouvelables. A l'exportation, nous venons de remporter en Inde un gros contrat dans le domaine du solaire thermique. Cette technologie est différente de celle du photovoltaïque, pour lequel plus de la moitié des panneaux installés sur notre territoire sont importés d'usines asiatiques financées grâce au contribuable français.

C'est prêter à Areva un pouvoir qu'elle n'a pas ni ne revendique, celui d'interférer dans le jeu politique partisan. En revanche, en notre qualité d'acteur majeur de l'industrie énergétique française, j'entends que notre voix se fasse entendre avec toute la légitimité qui est la sienne dans le débat citoyen. En tout état de cause, la question ne peut être tranchée dans des négociations d'arrière-salle. La responsabilité de la politique énergétique appartient au gouvernement et au Parlement et à eux seuls.

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Published by voxpop - dans Energies Nucléaire et Renouvelables
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 08:37

 Le gouvernement allemand s’est engagé à abandonner complètement l’énergie nucléaire pour sa production d’électricité, au profit des énergies renouvelables, mais aussi de ce qu’il faudra bien comme autres sources pour alimenter l’Allemagne en courant électrique, et qui est assez systématiquement passé sous silence.

Un club composé essentiellement d’ingénieurs et de chercheurs, dans la région de Bonn, a publié un plaidoyer très circonstancié sur toutes les fausses bonnes idées qui sous-tendent le tournant énergétique, pointant les incohérences et les risques d’une politique nationale dont les motivations leur apparaissent plus politiquement (idéologiquement ?) que technologiquement fondées. Pour l’auteur de ce document intentionnellement polémique, les affirmations du gouvernement et des idéologues qui inspirent sa politique sont autant de rêves illusoires proclamés dans de beaux discours par des politiciens qui cherchent à flatter leur électorat.


Ces rêves merveilleux, l’auteur les décrit, et les démonte un par un, en 15 « contes de fées ».

 

Tout d’abord, ce document apporte un démenti à l’impression, rapportée par les médias français, d’une société allemande unanime pour soutenir une politique énergétique qui s’engage de façon déterminée dans l’abandon du nucléaire, le déploiement massif et prioritaire des énergies renouvelables et une augmentation de la production d’électricité par recours aux énergies fossiles (gaz russe et charbon) . Ensuite il met en évidence toutes les difficultés et  les conséquences ( pour l’Allemagne mais aussi la France ) inhérentes au déploiement des énergies renouvelables confirmant que ces énergies ne sont pas en capacité, en l'état actuel, de répondre aux besoins. Trente, voir cinquante ans seront nécessaires pour trouver une solution satisfaisante à certains problèmes rencontrés comme le stockage de l’électricité.

Chacun peut prendre connaissance de ce document sur le site :

http://sauvonsleclimat.org/articles-selectionneshtml/treize-et-deux-contes-de-fees-sur-le-tournant-energetique/35-fparticles/897-treize-et-deux-contes-de-fees-sur-le-tournant-energetique.html

 

Comme il est très long je vous propose en première lecture quelques paragraphes éloquents de chacun de ces rêves.

 

N°1 Le conte du modèle énergétique allemand

 

 « Le monde ne comprend pas le tournant énergétique allemand » titrait le Bonner Generalanzeiger le 27 Mai dans son reportage sur la réunion du G8 à Deauville.

Les brusques mises à l’arrêt et les plans de désengagement d’une Allemagne qui n’est menacée ni par des tremblements de terre, ni par des tsunamis ont seulement suscité à l’étranger des commentaires allant de l’incompréhension à l’ironie mordante.

Si l’ancienne production électrique des centrales nucléaires est remplacée pour moitié par des importations de courant (nucléaire) et pour moitié par la production de centrales à charbon et à gaz autochtones, alors, en 2018, le seul secteur de l’énergie allemand émettra 62 millions de tonnes de CO2.

Finalement, par son retour à une électricité générée par charbon et gaz l’Allemagne a brisé sa fière image de défenseur modèle du climat. Les objectifs climatiques nationaux promis sont devenus  caducs .

Nos voisins ( France, Tchéquie ), craignent pour leur pays les répercussions d’un effondrement du réseau allemand sur l’ensemble du réseau électrique européen. De plus, comme les importantes déconnections de centrales ont soudain rendu nécessaire l’exportation de courant vers l’Allemagne, les prix sur les bourses de l’électricité ont crû aussi pour nos voisins.

Depuis le 17 mars 2011, l’Allemagne importe en moyenne, par jour, une quantité d’énergie d’environ 65 GWh – principalement de France et de Tchéquie mais aussi de Pologne et de Suisse. C’est essentiellement du « courant nucléaire ».

 

N°2 Le conte de l’inutilité des sept centrales nucléaires mises à l’arrêt

Le 23 mai, les quatre grands opérateurs de transmission ont averti que des problèmes d’approvisionnement menaçaient pour l’hiver prochain, période où le courant solaire s’effondre, l'éolien ne fournit pas de puissance pendant un certain temps, et où nos voisins ont besoin de leur courant pour eux-mêmes.

On est littéralement dans le noir pour ce qui va arriver en Allemagne l'hiver prochain avec l'alimentation en électricité. S'il se forme l'anticyclone de Russie bien connu et si pendant plusieurs jours il n'y a pas d'électricité éolienne, pas d'électricité solaire par temps couvert et de toute façon la nuit, si les pays voisins n'envoient plus de courant, et si alors une centrale quelconque doit effectuer une réparation impossible à repousser, qu'est-ce qui va se passer ? Une seule chose est sûre : la coupe sombre massive dans la production de base allemande et européenne va considérablement augmenter le risque d'une panne de courant de très grande ampleur, qui va évidemment aussi atteindre les pays voisins qui n'y sont pour rien.

On est peut-être en train de jouer à une loterie du black-out.

Un aspect jusqu'à maintenant complètement laissé de côté en Allemagne, mais qui doit être pris au sérieux, est la grande brutalité et le manque de respect vis-à-vis des pays européens dans ces mesures énergétiques prises sans les prévenir en quoi que ce soit ni même les consulter, mesures qui ont évidemment des répercussions importantes à l'échelle européenne.

N°3 Le conte du faible coût du tournant énergétique

Confronté au dilemme du choix entre une mise à l’arrêt des réacteurs, ou celle de ses engagements climatiques ou des menaces de coupures de courant, le gouvernement penche vers plus de centrales à gaz, car elles ont un meilleur bilan CO2 que les centrales à charbon et représentent ainsi un « moindre mal » - bien que ce soit le type de production conventionnelle le plus cher dont, de plus, le coût dépend de monopoles.

Pour cette raison, les russes trouvent merveilleux le tournant énergétique à l’allemande : le président de Gazprom, Alexej Miller, estime que, d’ici décembre 2011, le prix de 1000 m3 de gaz naturel va grimper de 354 $ aujourd’hui à 500$. Grâce à la non-vigilance des derniers gouvernements allemands, ils [les russes] ont obtenu une confortable situation de monopole puisque l’Allemagne a renoncé depuis plusieurs années à la construction d’un terminal GNL (gaz naturel liquéfié) à Wilhelmshaven.

 

Qu’en serait-il avec le charbon ? Eric Schmitz, président de l’association des importateurs de charbon dit : « voudrions nous remplacer en totalité la capacité des centrales atomiques enlevée au réseau par du charbon, il faudrait chaque trimestre importer jusqu'à trois millions de tonnes supplémentaires »

 

Selon une étude du BDI  l’abandon du nucléaire entrainera d’ici 2020 un total de 33G€ de surcoûts.

- dont 24G€ pour l’industrie et le commerce

- et 9G€ pour les consommateurs privés

Si on y ajoute le coût du déploiement des « renouvelables » et du réseau électrique, ces 33G€ deviennent 51G€.

En mars 2011, 8 centrales nucléaires ont été débranchées, et 9 centrales nucléaires sont restées connectées au réseau. La disparition de presque la moitié de la production électrique nucléaire a fait monter le prix spot de l'électricité de presque 1c€ par kWh.Mesurée à l'aune de la consommation moyenne d'électricité de l'année passée, cette augmentation du prix signifie pour l'industrie des surcoûts à hauteur de 1,9 milliards d'euros par an. Les branches les plus touchées sont celles qui consomment beaucoup d'énergie. L'industrie du papier se voit confrontée à des surcoûts de 150 millions d'euros environ ; pour l'industrie chimique, ce sont 340 millions d'euros ; et la branche métallurgie doit s'attendre à des surcoûts de 460 millions d'euros. La facture d'électricité de l'industrie automobile croît de 160 millions d'euros par an du fait de l'abandon accéléré de l'énergie nucléaire.

 De ce fait, les branches fortes consommatrices d'énergie sont des maintenant défavorisées par rapport à leurs concurrents internationaux, du fait des coûts élevés de l'électricité.

 Le président de E.On M. Teyssen craint que l’augmentation des prix de l’électricité n’entraîne une désindustrialisation. 830 000 emplois seraient menacés. « Lorsque les industries grosses consommatrices d’énergie, matières premières et chimie nous quitteront, les dommages à l’économie seront terribles ».

Dans une économie sans industrie des matières premières, sans production d’acier et d’aluminium, il ne peut plus y avoir une industrie de la machine-outil autochtone. « Alors ce ne sera plus chez nous que l’on construira des éoliennes ».

Les syndicats regarderont-ils plus longtemps sans rien faire l'exode menaçant de l’industrie allemande, contre lequel le commissaire européen à l’énergie Oettinger nous a déjà mis en garde ?

N°4 Le conte du bénéfice environnemental des énergies renouvelables

Que l'énergie ne soit pas renouvelable, on l'apprend dans les cours de physique. Une dénomination plus exacte serait celle d’énergie régénérative.

En ce qui concerne l’utilisation de la biomasse pratiquée jusqu’à aujourd’hui, Les critiques se sont élevées de tous côtés, y compris de l'office fédéral de l'environnement : la combustion de denrées alimentaires alors que vont croissant – en partie à cause de cette politique – les prix agricoles, la faim, le déboisement des forêts tropicales pour le déploiement de palmeraies à huile, l’usage de gigantesques surfaces, les monocultures, le recul de la biodiversité, les utilisations massives d’engrais, et de plus, le bilan CO2 est négatif.

Avec ses subventions pour le photovoltaïque, la loi EEG a également accéléré le détournement de l'usage des terres agricoles au profit de l'énergie.

Energie éolienne

Installations sur terre: pour produire la quantité de courant d’une centrale nucléaire de la taille du réacteur Philippsburg 2 (puissance nominale 1,4GW), il faut 3690 turbines terrestres (chacune de 2MW installés et 0,2km2 de surface requise). En 2010 la centrale a produit 11,8TWh.

La surface requise pour les éoliennes est environ 370 fois plus importante que celle de la centrale. Cela correspond à environ à 738 km2

Installations off-shore :  pour assurer la production d'électricité annuelle d'une unique centrale fonctionnant en base  soit 11,8 milliards de kWh (voir plus haut), il faudrait 650 éoliennes avec une puissance de pointe de 5 MW, et une disponibilité, obtenue off-shore de 3600 heures à pleine charge par an.

Ce sont 26 parcs d'éoliennes, de 25 machines chacun. Chacune de ces éoliennes de 5 MW requiert une surface de 50 hectares (0,5 km2), soit pour les 25 éoliennes du parc 12,5km2.

Comme il est obligatoire de réserver un espace de 10 km de large autour du parc d'éoliennes, un parc requiert donc 540 km2.

Pour les 26 parcs, cela fait donc 14 000 km2. La surface totale de la Mer du Nord est de 575 000 km2.

Les énergies renouvelables présentées comme à petite échelle, décentralisées, sont depuis longtemps sur la voie de la grosse technologie industrielle ; de ce fait, et particulièrement à cause de leur emprise territoriale incomparablement plus grande que les centrales conventionnelles, les énergies renouvelables sont entrées en conflit inéluctable avec les citoyens.

N° 5 Le conte du gros potentiel d'économies d'énergies

Un des piliers des pronostics, enjolivés et d'un optimisme sans frontières, concernant la marche triomphale annoncée des "renouvelables", est le conte de fée de l'énorme potentiel d'économie d'énergie primaire et particulièrement d'électricité.

Des calculs ont été faits avec des scénarios optimistes et des scénarios  pessimistes, et les résultats vraisemblables en découlant sont présentés :

"si on se fie aux pronostics réalistes de consommation et d'efficacité, la consommation d'électricité va augmenter d'environ 30% d'ici 2025."

 

 

N°6 : le conte des nouveaux moyens de stockage de l'électricité

Dix années se sont écoulées depuis l'entrée en vigueur de la loi sur les énergies renouvelables (EEG : Erneuerbare Energien Gesetz) qui encourage massivement l'électricité éolienne et solaire – dépendantes du temps et de l'heure et donc violemment fluctuantes et non fiables – par des subventions imposées sur le prix de l'électricité.

Cette offre d'électricité est un vrai cauchemar pour les opérateurs du réseau : au delà d'une certaine quantité, elle ruine la stabilité du réseau à cause de ses oscillations rapides, et de ce fait menace de black-out l'approvisionnement en électricité. 

Quand les centrales conventionnelles ne suffisent plus à compenser ces fluctuations, il faut des moyens de stockage d'électricité gigantesques.On n'avait pas ces moyens de stockage.

De plus : les stockages d'électricité ne peuvent pas  couvrir l'ensemble des besoins en centrales de réserve pour compenser les fluctuations de l'alimentation électrique : ils peuvent  juste réduire le nécessaire renforcement du réseau et se partagent l'alimentation des pointes avec les centrales à gaz à réglage rapide.

Le réseau interconnecté européen ne pourra bientôt plus accepter et compenser leurs fluctuations. Au contraire, pour ne pas sombrer dans le chaos prévisible importé d'Allemagne, nos voisin devront se déconnecter de ce réseau. Cette évolution est certainement inévitable.

 

 

N°7 Le conte de la voiture électrique comme moyen de stockage du courant électrique

"Des millions de voitures électriques peuvent, avec leurs batteries, résoudre le problème  de stockage du courant éolien et solaire".

Pour un pays qui produit comme l'Allemagne, l'euphorie pour la voiture électrique n'est certainement pas une chance mais plutôt un danger. Si l'on excepte sa chère batterie, qui peut très bien être fabriquée hors d'Allemagne, une voiture électrique est un produit relativement simple. On n'a pas besoin des nombreux éléments comme le moteur à essence ou le moteur diesel. Celui qui achète la batterie peut très facilement construire des voitures électriques, dont l'essentiel du coût va dans le montage. En Allemagne, cela aura des conséquences pour une grande partie de la métallurgie et de la fabrication de machines,  mais aussi et avant tout pour l'industrie automobile.

N°8 Le conte du soleil qui n'envoie pas de facture

Le slogan "le soleil n'envoie pas de facture" est certainement le favori pour le gros lot dans le concours de l'abêtissement du peuple.

Ce que ce slogan abêtissant veut masquer : le soleil brille en Allemagne – quand il brille – avec une densité de puissance de seulement environ 1000 watts (sous forme de rayonnement) par mètre carré, à partir desquels la cellule photovoltaïque au silicium produit environ 110 watts (électriques).

Ce mètre carré qui fournit ses 110 watts quand le soleil brille à plein avec des rayons presque verticaux, coûtent une vraie fortune. Les coûts d'achat clés en main pour une petite installation de 2,5 kW crête se montent à 5 000 - 6 000 euros (source Wiki) voire 6 900 - 7 600 euros.

Les deux bons tiers de l'argent pour les cellules solaires partent pour la Chine car les fabricants chinois ont depuis longtemps anéanti la concurrence allemande : en 2010, l'Allemagne ne pouvait guère exporter pour plus de 138 millions d'euros de cellules solaires vers la Chine tandis que de là-bas arrivaient pour 5,9 milliards d'Euros de produits concurrents. Ainsi les consommateurs allemands plumés par la loi EEG ne subventionnent finalement que l'industrie chinoise, et . les milliers d'emplois que l'industrie solaire devait créer ne sont pas au rendez-vous.

 

La technique photovoltaïque qui malgré une puissance crête installée de 16 900 MW déjà à la fin 2010 et du fait de son taux de charge très faible, n'a contribué que de façon infime, 1,9 % à la production électrique totale de l'Allemagne (621milliards de kWh). Cette contribution pitoyable coûte cher aux consommateurs allemands qui doivent payer avec leur facture d'électricité au total la somme incroyable de 85,4 milliards d'Euros une partie de cette somme a déjà été versée aux exploitants, mais il en reste une partie à verser car ces revenus sont garantis sur 20 ans par la loi sur les énergies renouvelables.

 N°9 Le conte de l'électricité éolienne : "Le parc éolien XY peut alimenter Z-mille ménages" 

Une telle affirmation fait régulièrement partie des communiqués de presse au sujet de tout élargissement de parc d'éoliennes.

En réalité,  même le plus grand parc d'éoliennes ne peut alimenter de manière sûre et fiable un seul ménage avec du courant électrique. Ceci vient de la disponibilité du vent dont l'imprévisibilité et l'extrême variabilité sont bien connues et qui cause l'arrêt des éoliennes pendant des heures voire des jours à l'occasion des situations anticycloniques bien connues en été comme en hiver. Ceci signifierait des coupures de courant mortelles pour l'industrie.

Ce n'est qu'un conte de fée écologique. Car la réalité est déprimante.

Il y avait 21607 éoliennes à la fin 2010

Au cours de l'année 2010, pendant 13% des jours, la puissance injectée dans le réseau par l'ensemble des éoliennes n'a même pas atteint la puissance de 1 400 MW d'une seule centrale nucléaire.

 

 

N°10 Le conte de la géothermie

 

La puissance installée totale des 4 centrales géothermiques construites et des 5 prévues est de 7,4 MW. Une seule centrale à charbon, par contre, produit 900 à 1 400 MW et une centrale nucléaire 1 200 à 1 400 MW.

Seule l'utilisation de l'énergie géothermique dans des réseaux de chauffage urbain serait raisonnable, à condition de pouvoir alimenter des bâtiments neufs à proximité.

 

N°11 Le conte du saut technologique

Il est frappant que seuls les politiciens évoquent des sauts technologiques présentés comme certains.

En réalité, les évolutions techniques progressent lentement et régulièrement, sans sauts spectaculaires, ce qui explique les délais importants entre la première idée, les premières réalisations techniques ou au labo, le développement de prototypes, la construction de la première installation prête pour le marché et finalement le processus difficile de la conquête du marché. En dehors de la micro-électronique capable en principe, à cet égard,  d'améliorations rapides, les développements techniques ont besoin de 30 ans pour atteindre le marché, parfois même de 50 ans.

N°13 Le conte du miracle des emplois : les énergies "renouvelables" créent de nombreux emplois

 

Cet argument est constamment utilisé, mais c'est précisément le contraire de cette affirmation qui est correct. Tout emploi créé par des subventions détruit au moins 2,2 emplois dans le reste de l'économie. Le photovoltaïque particulièrement cher détruit même deux fois plus d'emplois par emploi écologique subventionné.

Le mécanisme de ce processus de destruction, valable d'ailleurs pour toute subvention, est simple : les subventions pour des entreprises ou de produits qui n'auraient aucune chance sur le marché libre privent les citoyens et l'économie d'argent qu'ils dépenseraient autrement pour la consommation, les investissements, les services etc. Ceci détruit des emplois dans ces branches.

S'y ajoute le fait que les emplois créés ainsi artificiellement dans l'"industrie verte" ne sont majoritairement pas durables

Il n'y a que quelques 53 000 travailleurs pour faire fonctionner et entretenir les installations de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables. Au total, la fourniture d'énergie emploie 239 000 personnes en Allemagne.

 

En face de ces emplois pour les énergies renouvelables se produit aussi une suppression d'emplois dans d'autres postes, dans les entreprises industrielles qui pâtissent de l'augmentation du coût de l'énergie.

"Si on considère d'une part la création d'emplois pour les énergies renouvelables, et de l'autre les effets négatifs sur les autres branches de l'énergie, on ne constate aucun effet positif sur le marché de l'emploi."

"Mesurée à l'aune des 27,5 millions d'employés assujettis aux assurances sociales en Allemagne, le nombre d'emplois (dans le secteur des renouvelables) est tout sauf impressionnant : seulement 2% des salariés s'occupent du fonctionnement des installations qui produisent actuellement du courant vert.

N°14 Le conte du courant électrique écologique

En Allemagne, le mix de production électrique en 2010 était composé comme suit :

nucléaire 22%, gaz naturel 14%, lignite 24%, houille 19%, éolien 6,2%, hydraulique 3,2%, biomasse 5,6%, photovoltaïque 2%, autres (détritus, pétrole, gaz de mine,  gaz de stations d'épuration) 5%. Tout ce que la loi EEG appelle « renouvelables » totalise à peine 20% ?

 

Conclusion

 

La politique allemande de la peur est désormais une réalité.

C'est un fait unique dans l'histoire qu'un pays à la pointe de l'industrie se ruine économiquement par une peur sans fondements réels.

 

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Published by voxpop - dans Energies Nucléaire et Renouvelables
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 23:56

Il est grand temps de faire entendre notre voix, haut et fort !

Il faut revoir notre politique d'immigration et d'intégration,

dans l'esprit et la forme,


 VITE !

 

Il faut rapidement envoyer un message FORT aux pays émigrants, en ce sens :

La France ne sera plus le pays de cocagne.

Elle est et restera le pays des droits de l'homme

mais sans mansuétude, sans candeur.

 KONK 7

Le site du parti de l'In-nocence

 
Éditorial n° 48, mardi 19 avril 2011

La condition de la conquête

 

Le flux actuel des immigrés clandestins — au demeurant fort peu clandestins : on ne voit qu'eux — aurait tous les caractères de la farce s'il n'était si lourd de menaces pour notre civilisation, ou ce qu'il en reste. Nous avons eu pendant trente ans les réfugiés de la dictature (nous disait-on), voici les réfugiés de la liberté (la plupart viennent de Tunisie, ces temps-ci). Toute référence au droit d'asile est à peu près abandonnée, comme un vieux prétexte devenu inutile. Les nouveaux arrivants quittent leur pays à la faveur des progrès démocratiques qui y ont cours, ils profitent du désordre entraîné par l'effondrement des anciens pouvoirs pour gagner des terres plus rémunératrices, et voilà tout. Leur patrie n'est pourtant pas misérable et il semble que ce serait le moment où jamais, pour eux, de contribuer à son développement historique, économique, institutionnel. Non, ils préfèrent venir jouir ici de notre développement à nous, quitte à le compromettre et à le paralyser par leur afflux et par leur mécompréhension des exigences de son bon fonctionnement (au premier rang desquelles le fameux moins pour le plus du pacte d'in-nocence : eux rêvent plutôt d'un plus pour le plus qui ne s'est jamais traduit, où qu'il ait sévi, que par un plus pour le moins).

Quand les Barbaresques se présentaient tout armés devant nos anciens parapets, sur leurs vaisseaux de course ou leurs chevaux arabes, on les repoussait tant bien que mal, en y mettant parfois sept ou huit siècles. Leurs descendants ont trouvé dans notre aberration idéologique le moyen de réussir là où leurs ancêtres avaient échoué. La condition est simple, quoique inattendue et paradoxale : il leur suffit d'aborder nos côtes et nos frontières non plus dans leur agressive splendeur, avec leurs oriflammes, leurs cimeterres et leurs arcs, mais dans leur misère à mains nues, au contraire, en partie jouée s'il le faut. Les mêmes qu'on accueillerait à coups de canon s'ils nous attaquaient pour nous conquérir nous conquièrent bien plus sûrement en faisant appel à notre bon cœur, à nos invraisemblables lois, à notre sentiment de culpabilité (qui leur est totalement inconnu), à la trahison enthousiaste et empressée de nos amis du Désastre. Ils n'en croient leurs yeux ni leur jambes. Oui, c'est bien comme on leur avait dit, si invraisemblable que cela leur ait paru : l'Europe n'oppose aucune résistance sérieuse à l'invasion qu'ils lui font subir. Tout au contraire, malgré quelques simagrées de surface, destinées aux plus ronchons, vieux-jeu et dépourvus d'humour de ses citoyens électeurs, elle accueille à bras ouverts ses humbles colonisateurs, elle met à leur disposition des autobus, des avions et des trains, afin qu'ils puissent s'avancer plus vite jusqu'à son cœur le plus désirable. Elle leur distribue des laissez-passer, elle les loge, elle les nourrit, elle leur alloue des allocations, des pensions, des indemnités pour le dérangement qu'ils ont pris en violant ses lois — des lois dont elle s'excuse en mettant en avant d'autres lois, qui réduisent à néant les premières et servent à les tourner en dérision.

Les bénéficiaires d'un si surprenant accueil savent qu'ils ne doivent surtout pas remercier, ni se montrer étonnés même s'ils le sont, et reconnaissants encore bien moins : cela pourrait réveiller le dormeur, faire naître la suspicion dans l'esprit du colonisé ravi. Les conquérants désarmés doivent au contraire se plaindre bien haut d'être reçus comme des chiens, c'est très important, on le leur a bien répété : il leur faut s'indigner que rien ne soit prêt pour les accueillir, même s'ils débarquent ininvités sur un rocher dénudé, et en appeler au droit des gens, eux qui n'ont jamais levé le petit doigt en sa faveur dans leur pays. Ils ont bien appris leur leçon : ils savent qu'aussi longtemps qu'ils se présenteront en mendiants atrabilaires et revendicatifs le pays leur sera soumis, par on ne sait quel charme inexplicable. Après le fantastique succès de leurs revendications de miséreux il sera toujours temps pour eux, plus tard, un peu plus tard, bien vite, lorsqu'ils seront les maîtres, de présenter des exigences de maîtres.

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Published by voxpop - dans Immigration
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 10:08

Quel avenir pour la France ? La République est-elle en danger ?

  

Lemoine.jpg

 

 En ce 11/11/2011, alors que la France rend hommage à ses morts au combat, aux poilus de la Grande Guerre, à ceux qui ont donnés leur vie pour le pays, aux soldats morts en opérations extérieures... Interrogeons nous sur l'avenir de notre République...

 

Un danger sans précédent attend la France...

Une étude menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, révèle que les préceptes de l’islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, réagit à ce constat en lançant un cri d’alarme.

Interview France Soir

L’étude de l’Institut Montaigne affirme que l’islam a pris le pouvoir dans nos banlieues. Partagez-vous cette analyse ?

Xavier Lemoine
Oui ! Je le dis depuis des années. L’islam s’est implanté dans nos quartiers. On en prend enfin conscience. Sauf que les remèdes avancés par l’Institut Montaigne – mettre plus d’argent dans les quartiers – ne sont pas les bons. De l’argent, depuis trente ans, on en a mis beaucoup dans les banlieues. Le problème, c’est que la République n’a eu aucune exigence vis-à-vis des populations accueillies. Installées en France, beaucoup d’entre elles continuent à vivre et à se comporter comme dans leurs pays d’origine, avec leurs langues et leurs coutumes, refusant nos valeurs, notre histoire et notre culture.

Xavier Lemoine : "La République court à la catastrophe !"

FS - Avez-vous des exemples ?
XL - Dans ma ville, on a dépensé des sommes énormes pour que les populations étrangères s’intègrent. Mais des familles qui vivent en France depuis 10, 20 ou 25 ans ne parlent toujours pas français. Elles ne souhaitent pas s’intégrer, et la République laisse faire. Résultat : une multitude de communautés ethniques vivent chez nous en totale autarcie, entre elles, en dehors de nos règles et de nos valeurs.

FS - Notre pays est pourtant très attaché à ses valeurs républicaines !
XL - Oui, mais par angélisme on a laissé ces communautés s’organiser entre elles. Sous prétexte de respecter leurs cultures, on n’a pas exigé le respect de notre culture. On a été pris en otages. Ce que je dis, ce n’est ni du racisme ni de la discrimination. C’est du bon sens. Il faut défendre les valeurs qui ont fait la France.

FS - Refuser de s’intégrer, ça veut dire quoi ?
XL - Par exemple, ne pas parler français. La plupart des enfants des quartiers ne parlent pas français à la maison. Ils parlent la langue et ils regardent la télévision du pays d’origine de leurs parents. Dans les cours de récréation de ma ville, il y a 40 à 50 nationalités différentes. Et, là encore, chacun parle la langue d’origine des parents. Les mercredis et les samedis, ces mêmes enfants sont pris en charge par les écoles coraniques ou les associations tenues par leurs ambassades. Les établissements publics sont de moins en moins utilisés.

FS - Quelles conséquences pour ces jeunes ?
XL - Élevés dans leurs ghettos communautaires, ils n’adhèrent pas à nos valeurs. Et quand ils arrivent dans le monde du travail, ils ne sont pas « employables ». Ce n’est pas une question de formation, mais de « savoir être », de comportement, de codes sociaux.

FS - Quelles conséquences pour notre pays ?
XL - C’est l’éclatement de la République ! Les politiques, les associations et les médias doivent comprendre que nous ne sommes pas au pays des Bisounours. Récemment, un imam est venu me voir et il m’a dit : « Monsieur le maire, en 2014 vous serez peut-être encore réélu, mais en 2020 ce sera nous. C’est mathématique, car nous serons majoritaires. »

FS - Je ne comprends pas…
XL - Cet imam faisait allusion au basculement démographique qui, selon lui, se produira en France. Déjà, en Seine-Saint-Denis, que constatons-nous ? Sur le 1,5 million d’habitants recensés, 500.000 sont titulaires d’une carte de séjour, 500.000 sont français en vertu du droit du sol ou des naturalisations et donc sans aucune ascendance française, les 500.000 autres, Français ayant des ascendances françaises, plutôt vieillissants et « déménageants ». Or le taux de natalité des deux premiers tiers est le double de celui du dernier tiers. C’est inéluctable, la bascule démographique s’accomplit, comme le décrit très bien Christopher Caldwell dans son récent livre, "Une révolution sous nos yeux".

FS - On aborde là un sujet tabou. Que proposez-vous ?
XL La France doit exiger trois choses de la part des populations qui s’installent chez nous : la connaissance du français, la connaissance et le respect de nos coutumes, et la connaissance et le respect de notre histoire. Actuellement ce n’est pas le cas, et c’est dangereux. Nous n’enseignons même plus notre histoire à l’école. Il est temps d’être lucide et responsable.

FS - Que faire si certains refusent de se plier à vos trois exigences ?
XL - J’ai été récemment au Danemark et en Suède. Là-bas (des pays culturellement plutôt à gauche), les étrangers ont six mois pour apprendre la langue du pays, ses valeurs fondatrices et son histoire. Si vous ne possédez pas ces trois éléments essentiels, vous n’avez pas accès au numéro d’immatriculation qui vous donne droit à la Sécurité sociale, aux aides sociales, au logement, au travail.

FS - En France, imposer ces trois critères aux étrangers, est-ce possible ?
XL - Bien sûr que c’est possible ! C’est même indispensable, si nous croyons en nos valeurs. Quand j’en parle en privé avec des élus de gauche, ils sont d’accord avec moi. Sur le terrain, les maires de gauche font le même constat que moi. Ils ont déjà fait évoluer le discours du PS, Partis Socialiste… mais ils n’osent pas encore le dire publiquement. Le plus lucide et courageux d’entre eux, c’est Manuel Valls, bien mal récompensé par les résultats des primaires...

Source : Propos recueillis par Patrick Meney - France Soir

* * *

Banlieue de la République - octobre 2011

Une enquête inédite sur les banlieues en France

Fruit d'une collaboration entre Gilles Kepel et une équipe de chercheurs, Banlieue de la République analyse en profondeur un territoire, Clichy-sous-Bois et Montfermeil, qui furent l'épicentre des émeutes en 2005.

"Banlieue de la République", une étude sur les communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) publiée par l'Institut Montaigne, le think tank dirigé par Claude Bébéar, président d'honneur du groupe AXA, a été rendue publique mercredi 5 octobre. Dirigée par le politologue Gilles Kepel, cette enquête mettait notamment l'accent sur le poids de l'islam dans ces citées paupérisées.

>> Débat entre Gilles Kepel, auteur de l'enquête, Claude Dilain, sénateur-maire de Clichy-sous-Bois, et Xavier Lemoine, maire de Montfermeil

 

http://www.lemonde.fr/societe/video/2011/10/04/banlieue-de-la-republique-6-ans-apres-les-emeutes_1582189_3224.html#ooid=l2Y2V2Mjq_o1K5MogwSB0Dlx1VhhG9jw

 

>>  Gilles Kepel, auteur de l'enquête "Banlieue de la République" pour l'Institut Montaigne, présente le chapitre sur le religieux.

 

 

 

Rapport-banlieu.jpg 


http://www.institutmontaigne.org/medias/documents/banlieue_republique_resume_institut_montaigne.pdf

 

 Note : 

L'Institut Montaigne est un laboratoire d'idées - think tank - créé en 2000 par Claude Bébéar. Analyser, comparer, proposer : telle est sa raison d’être. Il veut contribuer au développement des atouts de la France dans le contexte mondial. 

Dépourvu de toute attache partisane, les financements de l’Institut Montaigne sont exclusivement privés, très diversifiés, aucune contribution n'excédant 2 % du budget annuel qui est d'environ 3 millions d’euros.

Il réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus divers.

Grâce à l’apport de chercheurs qu’il associe à ses travaux, à ses groupes de travail qui réunissent des compétences complémentaires, l'Institut Montaigne élabore et diffuse des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux politiques, économiques et sociaux de nos sociétés. Il défend ses idées auprès des pouvoirs publics, quelle qu’en soit la couleur.

À travers ses publications et les événements (conférences, colloques, voyages d’étude…), l'Institut Montaigne,
 think tank pionnier en France, souhaite jouer pleinement son rôle d'acteur du débat démocratique.

 

http://www.institutmontaigne.org/site/page.php

http://www.institutmontaigne.org/banlieue-de-la-republique-3389.html

http://www.banlieue-de-la-republique.fr/

 

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Published by voxpop - dans Immigration
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 23:06

 

Jean d'Ormesson dresse un portrait sans concession de François Hollande dont je vous livre quelques traits.

 

François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel. Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique. Il est mondialement connu en Corrèze !

Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l’élire à l’Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.

Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l’idée d’être appelé demain à diriger le pays avec les amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservé le destin.

J’imagine très bien l’explosion d’enthousiasme au soir de son élection le 12 mai 2012.. Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou en 2015.

 

M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus trainé dans la boue qu’aucun dirigeant depuis de longues années. Il a pourtant maintenu le pays hors de l’eau au cours d’une des pires crises que nous ayons jamais connues. Il n’est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l’Europe et l’euro.

Pour affronter le jugement de l’histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu’à l’absurde, Hollande-Aubry-Joly-Mélenchon ( Hollande président ? On croit rêver disait Fabius ).

 

Jean d’Ormesson de l’Académie française – Le Figaro

 

 Formons le vœux que le plus grand nombre de Français comprennent que François Hollande doit limiter ses ambitions au seul devenir de la Corrèze.

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Published by voxpop
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:28

Chacun d'entre nous se doit de bien appréhender le montant de la dette publique Française !

 

La dette publique française haute comme l'Arc de Triomphe

Alors que  Moody's menace le triple A français, Slate vous montre à quoi correspond visuellement la dette française sous forme de billets de 100 euros.

 

 1.693.000.000.000 €. C’est le montant de la dette publique française à la fin juin 2011, selon les chiffres publiés par l’Insee le 30 septembre: à titre de comparaison, en montants actualisés (c'est à dire en tenant compte de l'inflation), elle était de 110 milliards en 1981. En l’empilant, toujours en palettes de 100 millions d’euros, on atteint les dimensions de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, qui fait 50 mètres de hauteur, 45 de largeur et 22 de profondeur.


la dette jpeg

 

dette-et-PIB-copie-1.jpg

 


Comprendre la dette publique

Une vidéo fort claire pour comprendre l'origine des dettes publiques et privées qui ravagent l'ensemble des pays développés.

http://youtu.be/fIyPMzaK_Cc

Une affaire de baignoire et de robinets pour faire encore plus simple..

http://youtu.be/ZE8xBzcLYRs

Dette-publique-2.jpg

 

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

J'ai plus envie de relativiser. >>>>