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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 23:11

La politique économique du gouvernement recueille une quasi-unanimité... contre elle. Près de 9 Français sur 10 la jugent en effet mauvaise,.

Les Français sont 86% à estimer que la politique économique actuelle du gouvernement est mauvaise. Ils ne sont que 14% à la voir sous un jour favorable. Le rejet provient tant de la droite (95% de mauvaises opinions) que de la gauche (71%).



 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 14:56

by Daniel Hamiche

Sous la signature de Vivien Hoch, directeur de la communication, l’AGRIF dénonce, dans un communiqué l’interdiction prononcée par le tribunal administratif de Nantes de l’exposition d’une Crèche de Noël dans les locaux du Conseil général de Vendée, alors même qu’elle y était installée depuis de nombreuses années sans susciter d’autres réactions que la satisfaction des Vendéens…
Le Conseil général de Vendée a la bonne habitude d’installer une crèche dans son hall d'accueil. Le tribunal administratif de Nantes en a jugé autrement : sur la plainte d’un groupuscule extrémiste se revendiquant de la « libre pensée », la crèche du conseil général de Vendée est déclarée « incompatible avec la neutralité du service public » !
L'AGRIF est sidérée par cette décision de justice. D'abord parce que la justice ne devrait pas se plier à des groupuscules extrémistes, radicalement antichrétiens, et enfermés dans des conceptions dangereuses, voire racistes, de la laïcité. Ensuite, parce que la jurisprudence a toujours permis le maintien de ces traditions religieuses ancrées dans l’histoire de France bien avant l’apparition de ce genre de conceptions dures de la laïcité.
Enfin, parce que le flagrant deux poids, deux mesures dans le traitement des religions par la République socialiste devient de plus en plus grotesque et dangereux. En effet, cette crèche est interdite alors même qu'à Paris, par exemple, des immenses soirées « ramadan » sont organisées dans la Mairie de Paris aux frais du contribuable, pour des montants importants.
Nous ne saurions non plus oublier que cette crèche a été interdite alors même que les chrétiens sont aujourd'hui pourchassés, violentés, emprisonnés et tués sur tous les continents à cause de leur foi en cet Enfant, qui est justement dans la crèche.
Pour toutes ces raisons, l’AGRIF apporte tout son soutien à Bruno Retailleau, président du Conseil général de Vendée, qui a fait appel de cette décision extrême et à Philippe de Villiers qui s’est élevé contre cette décision.
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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 09:25
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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 07:48

Bd Voltaire

Cachez cette crèche que sainte laïcité ne saurait tolérer ! Voilà, en somme, le message adressé par les militants de la Libre Pensée à ceux qui installent la sainte Famille dans l’espace public. On frémit à l’idée de ce qu’ils exigeraient s’ils défendaient une pensée moins libre…

Le tribunal administratif de Nantes a obtempéré et contraint le conseil général à démonter « le symbole religieux » de son hôtel administratif soumis à l’obligation de neutralité. Pendant ce temps, d’ex-Femen se sont attaquées à la crèche de la place de Bruxelles. Déguisées en policiers, elles ont enlevé le « petit Jésus », bastonné copieusement la Vierge Marie et délogé toute la famille. On s’interroge sur ce qu’il adviendra de la crèche de la mairie de Béziers promise par le sulfureux Robert Ménard. Toutefois, une crèche qui sent le soufre, c’est quand même bizarre…

Rien n’illustre, en effet, davantage le niveau de crétinerie atteint par la société française (et européenne) que cette histoire de crèches ! Chesterton parlait d’un « monde moderne plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. » À première vue, les idées laïques ne se portent pas mieux. La laïcité devient stupide à force d’excès et de contradictions. Prétendument héritière des Lumières, elle se fait ignorante « chasseuse » de sorcières ! La religion est, en somme, condamnée à la burka, tenue comme la femme musulmane chez les fanatiques à être invisible dans l’espace public ! Retranchée dans ses édifices, ou mieux encore dans le temple des consciences individuelles !

Ce qui est public doit être neutre ! Malheureusement, comme son nom l’indique et comme son histoire le prouve, la religion relie, célèbre des cultes, fonde des communautés qui transmettent un bien commun. Malheureusement, cet héritage, même s’il n’est plus l’expression d’une foi vivante, est au cœur de l’identité d’une culture, d’une civilisation.

La laïcité va donc, une fois encore, utiliser sa gomme afin d’effacer tout trace d’héritage, d’identité…  Non, elle va, au contraire, nous inviter à libérer notre pensée en accueillant l’identité des autres, comme le repas de rupture du jeûne pour le ramadan, à la mairie de Paris le 9 juillet dernier. Deux poids, deux mesures, diront les mécontents. Discrimination positive, diront les partisans. En fait, on voit là combien la laïcité inculte (!) est une de ces vertus chrétiennes devenues folles. En l’occurrence, il s’agit de l’humilité devenue vicieuse qui consiste à s’interdire ce qu’on favorise chez autrui. Ce sentiment, certains l’ont perçu dans l’image d’un pape catholique écoutant religieusement un imam parler de Marie,  pas de la mère de Dieu, dans un pays qui a consciencieusement éliminé les chrétiens de son territoire depuis un siècle. On peut y voir un magnifique exemple de respect de l’autre, mais on peut craindre que celui-ci ne verse très facilement dans la haine de soi.

La mairie de Paris s’est défendue à la lettre « R » près : culturel et non cultuel. Bien sûr, les santons provençaux, la visite des rois mages, le merveilleux entrelacs de récits et de légendes qui entourent la fête de Noël, qui emplissent notre littérature et sont les sujets d’innombrables œuvres d’art plastique ou musicales, sont tout aussi culturels,  mais doivent être tenus en suspicion, parce qu’il s’agit de « notre » culture et de son orgueil insupportable. Pourtant, ce torrent de bêtises peut éveiller une salutaire réaction : la fierté d’appartenir à la civilisation qui a donné le Messie de Haendel comme les Nativités flamandes ou italiennes, et même la joie, si l’on est croyant, de dire que le message du Christ est vraiment celui d’une religion de paix et d’amour qui n’a aucune raison de se cacher.

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 17:42

Bd Voltaire

Gabrielle Cluzel

 

noel
Le 3 décembre 2014
Il n’en est pas de la laïcité comme du mariage, elle n’est pas tout à fait « pour tous ».

Béziers : malgré une lettre du préfet, Robert Ménard garde sa crèche de Noël

L’histoire se répète : comme il y a 2.000 ans et des poussières, à la veille de la Nativité, saint Joseph, l’âne et la Vierge se font virer par les honnêtes gens. Ils sont personae non gratae. Au train où on y va, ils vont finir dans une étable. 

Cette fois, c’est du conseil général de Vendée qu’on les prie de déguerpir. Le tribunal administratif de Nantes a jugé que la crèche installée dans le hall d’accueil (à l’initiative, en son temps, de Philippe de Villiers) était un « symbole religieux incompatible avec la neutralité du service public ». « C’est une crèche de la nativité, donc c’est un emblème religieux, d’une religion particulière » a déclaré de son côté l’association la Libre Pensée, à l’origine du recours. 

En 2010, dans le petit village de Montiers, la Libre Pensée avait déjà obtenu du tribunal administratif d’Amiens la disparition de la crèche sur la place de la mairie. Forte de ses succès, pourquoi s’arrêterait-elle en si bon chemin ? La crèche à la mairie de Béziers, installée par Robert Ménard, est, elle aussi, on le sait, objet de scandale : un élu PCF local, indigné, a saisi le sous-préfet. Une crèche pour Noël ? Il est vrai que c’est stupéfiant, délirant, à peine croyable. Et pourquoi pas aussi un sapin et des boules, tant qu’on y est ?

Mais jusqu’où va-t-on tirer le fil de la bobine ? Allons donc au bout de la logique : n’est-ce pas Noël, en soi, qui est « un emblème religieux, d’une religion particulière » ? Allez, faisons donc un grand feu, et jetons tout en vrac : les étoiles, les anges, les guirlandes lumineuses, les bougies qui scintillent, les nappes dorées, le bolduc, les chants que l’on passe en boucle, les « arbres de Noël » et les « galettes des rois » des administrations, et puis même les yeux émerveillés des enfants car enfin, si l’on gratte, si l’on va au fond du fond, il y a une raison à tout cela, une raison « incompatible avec la neutralité du service public » : la joie de la naissance du Christ.

Cela s’appelle une « racine chrétienne ». Une de ces si nombreuses racines chrétiennes ramifiées, enchevêtrées, que l’on ne voit plus tant elles sont profondément enfoncées mais sur lesquelles fleurit depuis des siècles la terre française. À qui le tour, ensuite, dans le broyeur ? Le calendrier grégorien avec son point zéro tout à fait « incompatible avec la neutralité du service public », les calvaires au croisement des nationales, les multiples noms de villages, d’avenues droit sortis du sanctoral, les clochers bruyants des églises ? Une révolution culturelle, en somme. Les Chinois, dit-on, ont adoré.

Sauf qu’en 2013, la Libre Pensée comme le tribunal administratif semblent l’avoir oublié, l’Observatoire de la laïcité (dépendant du Premier ministre) rappelait : « La séparation des Églises et de l’État ne doit pas être comprise comme visant à l’éviction hors de l’espace public de toute manifestation d’une conviction religieuse. »

Sauf que, toujours en 2013, lorsque le député Guillaume Chevrollier avait attiré l’attention du ministre de l’Intérieur sur la soirée organisée par la mairie de Paris, avec les impôts des Parisiens, à l’occasion du ramadan, il s’était vu répondre que « rien n’interdit aux collectivités publiques d’organiser des manifestations d’ordre culturel ». Le ramadan serait donc d’ordre culturel, la crèche d’ordre religieux ? On voit qu’il n’en est pas de la laïcité comme du mariage, elle n’est pas tout à fait « pour tous ».

Alphonse Daudet en aurait fait une nouvelle : « La dernière crèche ». Un agent administratif qui rangerait, la gorge nouée, la Vierge, l’Enfant Jésus, roulés dans du papier journal, au fond d’un vieux carton marqué « décharge ». Il dirait « Vive la France » et puis « c’est fini… allez-vous-en ». À moins que quelques élus, culottés et pugnaces, ne décident d’une autre chute ?

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 09:13

Le point

Le coût du démantèlement des réacteurs et de la gestion des déchets a été sous-évalué outre-Rhin. Une légèreté instructive pour les autorités françaises.

 

http://www.lepoint.fr/environnement/allemagne-sortir-du-nucleaire-mais-a-quel-prix-01-12-2014-1885739_1927.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20141201

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:33

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Pour garder la maîtrise de son destin, une civilisation doit assurer sa sécurité, tant extérieure qu’intérieure. Malgré les constants mensonges journalistiques, l’insécurité est en hausse, menaçant le destin de nos enfants et de notre pays.

Les attaques contre les personnes se multiplient et les Français sont inquiets. Toulouse est aujourd’hui une ville souffrant d’une forte augmentation de l’insécurité visant les biens et les personnes. Récemment, d’ailleurs, les commerçants toulousains ont baissé leur rideau en signe de protestation. Ils sont fatigués et apeurés par les bandes, les casseurs antifas qui manifestent continuellement depuis plusieurs semaines, et tout simplement le manque déplorable de civisme qu’ils constatent quotidiennement.

Dans le contexte terrible qui frappe la ville rose, la nouvelle agression ultra-violente d’un médiateur du réseau de transport Tisséo par une dizaine de personnes émeut fortement. Dans la nuit de samedi à dimanche, un médiateur a reconnu un jeune homme avec lequel « il avait eu un incident » quelques jours auparavant ; celui-ci s’était enfui et était parti à la recherche d’amis pour se venger. La victime ne travaillait pas le jour de l’agression et empruntait le métro pour son propre usage. Le déchaînement de violence consécutif à cette rencontre fait froid dans le dos. Un policier, terrifié par les images du système de vidéosurveillance, a témoigné pour La Dépêche du Midi : « Même à terre, quand la victime est inconsciente, ils frappent encore. »

Les quartiers dits « sensibles » sont soumis à l’arbitraire des voyous, qui se constituent en gangs soudés insensibles au monde extérieur, incapables d’empathie, prêts à tuer pour un regard de travers. Des pans entiers du territoire sont sortis de la République et ne respectent plus ses lois. Pire : ces zones de non-droit ne sont plus françaises, notre civilisation n’y a plus cours. L’insécurité s’y est naturellement développée en raison d’un fort laxisme des autorités et d’une culture permanente de l’excuse. Mais toutes les mauvaises choses ont une fin et la population, qui ne supporte plus ces exactions, se manifestera prochainement dans les urnes.

Les syndicats de gauche, à l’égal des commerçants, s’indignent de plus en plus fréquemment et s’estiment abandonnés par les pouvoirs publics. « Si c’est lié à son travail, c’est dramatique. J’ai adressé un courrier à Jean-Michel Lattes, président de Tisséo, pour lui demander une audience à propos de la sécurité qui se dégrade sur le réseau » , a déclaré Michel Tognasco, de Force ouvrière Tisséo, à propos de cette agression.

Il est temps de dire stop, il est temps d’être très ferme, il est temps que les juges fassent enfin appliquer les lois. Assez des promesses en l’air, il faut des mesures ! La violence aveugle n’a pas sa place en France. Pas plus que ceux qui en ont fait profession : s’ils sont étrangers, ils doivent repartir ; s’ils sont français, ils doivent séjourner en prison.

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 18:39

Le Figaro

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 3,46 millions en France métropolitaine fin octobre 2014. Cela correspond à une augmentation de 0,8% par rapport à fin septembre, soit + 28 400 demandeurs d'emploi. Sur un an, le nombre de personnes sans emploi progresse de 5,5 %.

Le nombre de demandeurs d'emploi en activité réduite (catégories B et C) s'établit pour sa part à 1,69 million: sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l'activité réduite courte (catégorie B, +2,3 % sur un an) et augmente de 0,3 % pour l'activité réduite longue (catégorie C, +8,5 % sur un an).

Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 5,15 millions en France métropolitaine fin octobre 2014 (5,46 millions en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 0,5 % (+26.000) au mois d'octobre. Sur un an, il augmente de 5,6 %.

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:03

Bd Voltaire

Marine Le Pen

 

Le Figaro, Le Monde et La Tribune ont cru devoir décliner l’offre qui leur avait été faite d’ouvrir leurs colonnes à un point de vue signé de Marine Le Pen sur cette plaie ouverte au flanc de notre société que constitue le chômage de masse. Leurs raisons leur appartiennent et nous n’avons pas à nous en faire juges, même si nous en jugeons autrement.

Il n’est certainement pas inutile de préciser qu’en publiant cette tribune sur notre site, nous n’entendons nullement nous faire l’organe officiel ou officieux d’un parti, en l’occurrence le Front national. Mais c’est agir en conformité avec notre charte et notre mission que de nous faire librement l’écho de toutes les opinions et de toutes les expressions, d’où qu’elles viennent, dès lors que pour une raison ou une autre elles nous semblent dignes d’intérêt, et c’est le cas.

Boulevard Voltaire

Une politique de l’emploi radicalement différente est une obligation économique et financière mais également morale.

Année après année, mois après mois, le chômage s’accroît inexorablement. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, B, C, D, E a augmenté de près de 800.000 sous le gouvernement Hollande après avoir crû de 1.400.000 sous le gouvernement Sarkozy.

Le chômage de masse génère une immense détresse dans la société française : désocialisation, précarisation, pauvreté. En plus d’être une catastrophe sociale, le chômage a un coût très élevé quand on rassemble toutes les mesures d’aide au chômage et à la pauvreté qui en découlent : 37,2 milliards d’euros pour l’assurance chômage, 10,5 milliards d’euros pour le RSA, une partie des aides au logement qu’on peut estimer à 6 milliards d’euros sur un total d’aides au logement de 16,48 milliards d’euros. On arrive à un coût direct minimal de 53,7 milliards d’euros chaque année.

Mais il y a aussi un coût indirect.

On peut estimer le nombre de chômeurs ou quasi-chômeurs à 8 millions de personnes au minimum : on compte ainsi plus de 6 millions de personnes inscrites à Pole emploi en catégorie A-B-C-D-E, 1,7 million de personnes inscrites au RSA socle, plus de 450.000 auto-entrepreneurs qui n’ont quasiment pas de revenus, plus de 600.000 stages abusifs, 1,5 million de personnes travaillant à temps partiel alors qu’elles souhaiteraient travailler à temps plein selon l’INSEE, etc. On est donc très loin du chiffre de 3,4 millions de chômeurs généralement cité par les ministres du gouvernement ; citer un chiffre aussi décalé de la réalité vécue par les Français relève soit d’une volonté de minimiser le problème, soit d’un terrible aveuglement. Nous avons 8 millions de chômeurs ou de quasi-chômeurs pour un nombre de personnes en emploi de 26,3 millions, soit un taux de chômage et de quasi-chômage atteignant le niveau catastrophique de 23,3 %. On comprend la peur qu’ont de très nombreux salariés de perdre leur emploi.

Si ces 8 millions de personnes travaillaient et donc cotisaient, 48 milliards d’euros de cotisations sociales entreraient au minimum dans les caisses de la Sécurité sociale !

Le chômage coûte donc, dans ce calcul conservateur, plus de 100 milliards d’euros chaque année si on compare notre situation de chômage de masse à une situation de quasi-plein emploi que nous avons déjà connue par le passé sur de longues périodes. Ces 100 milliards représentent 1,2 fois le déficit public ! Résoudre le problème du chômage permettrait donc de résoudre le problème du déficit public.

Pour sortir du problème des dépenses de prestations sociales et des charges élevées, de la dette, il faut donc recréer de la croissance et de l’emploi en sortant de l’euro et de l’austérité, retrouver la main sur notre monnaie pour pouvoir relancer l’industrie, adopter un protectionnisme intelligent. Inverser le cours des choses permettra des économies et des recettes considérables dont ces 100 milliards d’euros ne sont qu’une partie.

Le coût humain du chômage.

Le chômage de masse en France crée d’énormes souffrances sociales. Trouver une solution à ce problème qui dure depuis plus de 30 ans est une obligation morale pour tout politique qui se respecte. Chacun doit pouvoir par son travail trouver sa place, apporter sa pierre à la collectivité et en retirer un salaire décent, lui permettant de vivre et de faire vivre sa famille dans la dignité. A contrario, les chômeurs sont précarisés, se sentent déclassés et souffrent d’être un poids économique pour leur famille. Ceux qui ont un travail sont souvent stressés par la peur de le perdre. La jeunesse est aussi très durement frappée. On remarquera, par exemple, qu’un jeune sur deux sorti du système scolaire avec un diplôme en 2011, 2012 et 2013 est au chômage selon le baromètre IFOP pour Deloitte ! Et ces jeunes, nos forces vives, celles qui sont censées travailler et payer ainsi les retraites des générations précédentes, espèrent maintenant émigrer pour trouver un emploi. Cette population de jeunes est en souffrance, son avenir obéré par les très grandes difficultés à trouver un travail. L’article du Figaro du 26 février 2014 commentant le sondage PollingVox « Génération quoi ? » reflète bien cette problématique : « C’est une génération sacrifiée, méprisée, déclassée, à qui la société et le monde du travail ne donnent pas sa chance, et qui, face à tant de frustration, pourrait bien exploser. »

Ces situations tragiques pourraient être évitées, mais encore faut-il le vouloir et s’en donner les moyens. Retrouver un fort taux d’emploi est donc autant un impératif moral qu’une chance de redressement économique pour la France. C’est tout le sens du programme économique du Front national de recréer ces emplois perdus, de restaurer ainsi l’équilibre des comptes publics et de redonner un destin à la France et aux Français. Pour ce grand projet, les demi-mesures prises depuis 30 ans, et au final inefficaces, ne sont plus possibles : il est nécessaire d’avoir une monnaie au service de notre économie ni trop forte, ni trop faible, une réforme de la finance afin que celle-ci finance l’économie réelle et non l’économie de casino des marchés financiers, un protectionnisme intelligent, le patriotisme économique et, bien entendu, la fin de cette destructrice eurostérité.

Sources :
. Dépenses d’allocations chômage de 37.2 milliards d’euros Rapport UNEDIC janvier 2014 [
PDF]
. Coût du RSA 10,5 milliards d’euros [
PDF] et ici.
. Aide au logement : 6 milliards estimés sur 16.28 milliards d’euros : document cour des comptes [
PDF
]
. Cotisations sociales salariales et patronales pour un salarié au SMIC pendant une année : 6.000 euros environ.
Cotisations sociales salariales et patronales pour 8.000.000 de personnes en emploi : au minimum 8.000.000 X 6.000 = 48 milliards d’euros.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:17

ADREP-ibm  

Le déni de réalité est courant en France. Bon nombre de réformes, pourtant indispensables, ne sont pas faites par pusillanimité, faiblesse électoraliste, oubli de l’intérêt général. Quand  elles sont faites, elles sont souvent partielles, insuffisantes et parfois même contre-productives.

Il en est ainsi du système de retraite. Le déni de réalité finit cependant par se payer : nous y sommes. Et pourtant il eut été facile d’échapper à la crise du système de retraite français en prenant à temps les bonnes mesures. Est-il si compliqué de comprendre que, lorsque l’espérance de vie s’allonge (accompagnée d’une bonne santé), il devient nécessaire d'allonger la durée d’activité pour ne pas écraser les actifs sous le poids des cotisations ?  Il y a trente cinq ans, nous prenions des mesures à contresens : exclusion des seniors sous la houlette de l’Etat à la fin des années 1970 (conventions Fonds national pour l'emploi), puis abaissement de cinq ans de 1'âge de la retraite en 1982. Par la suite, les réformes correctives  de 1993, 2003, 2008, 2010 ont été tardives et insuffisantes. Même celle de 2012 est à  nouveau à contresens. Les responsables de ce bilan déplorable ont surtout  ébranlé la confiance des jeunes générations dans le système de retraite  par répartition, qui pourtant, s’il  est correctement piloté est de loin le plus fiable. 

Le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR)  montre pourtant qu’atteindre l’équilibre en 2020 n’était pas hors de portée si le gouvernement  avait courageusement traité le problème dès 2008 et avait commencé â augmenter la durée d’activité,  même contre l’avis  des partenaires sociaux, l’équilibre aurait été atteint, avec un âge de la retraite à 63 ans.  Certes la crise économique  détériore l’équilibre du système, mais elle n’est pas responsable de la sortie de route à  laquelle nous assistons.

 

Un principe d’équité

 

Maintenant que nous constatons l’échec du système faute d’avoir pris à  temps les bonnes décisions, cessons de prendre des vessies  pour des lanternes !

Le choix  de la diminution du niveau des retraites semble être fait, respectons alors au moins les principes d’équité et de justice sociale inscrits  dans notre Constitution !   A supposer que le niveau des retraites soit trop élevé, la moindre des choses  consiste à traiter  tout le monde de la même façon. Il est  inacceptable que seules les retraites complémentaires du  secteur privé soient concernées. Pour le secteur public, l’Etat comble sans  rechigner les déficits aux frais du contribuable de façon invisible, car la caisse de retraite des fonctionnaires de la fonction  publique n’existe toujours pas et verse de façon « automatique »  les subventions d’équilibre pour les régimes spéciaux. Il y a cependant urgence. Pourquoi ne pas mettre en place progressivement un régime de retraite universel, comme l’ont déjà fait plusieurs pays européens sur le modèle suédois ?  Seul un tel régime sera capable de traiter  tous les salariés  avec les mêmes règles et de permettre à chacun de choisir l’âge de son départ  à la retraite en fonction du niveau de retraite qu’il désire. Auto équilibrant, il permettrait la pérennité du système à long terme et rassurerait les jeunes générations d’actifs  sur le sort de  leur retraite, et donc de leur avenir. Et si l’on envisage de modifier le régime fiscal des  retraités, il faudra  là encore respecter  les principes de justice et d'équité.

Les 13 millions de retraités sont prêts à participer à l'effort de redressement des finances publiques, mais ils sont des citoyens à part entière.  Ils refusent  toute discrimination  et demandent une juste répartition des efforts, au prorata des capacités contributives de chacun.

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J'ai plus envie de me croire à Kaboul dans ma ville,

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J'ai plus envie de relativiser. >>>>