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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 18:39

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Chaque semaine, Serge Federbusch décrypte l'actualité politique pour FigaroVox. Ce lundi, il dresse le bilan de l'action de François Hollande, deux ans et demi après son arrivée à l'Elysée.

 


Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration, Serge Federbusch est magistrat administratif. Il a travaillé pour le ministère des finances, le quai d'Orsay et la ville de Paris. Président du Parti des Libertés, ancien élu du Xe arrondissement de Paris, Serge Federbusch anime Delanopolis, site d'information satirique consacrée à la vie politique dans la capitale. Français, prêts pour votre prochaine révolution? , est publié chez Ixelles éditions (271 p., 17,90€).


«Faites attention à ne pas heurter les couples d'enseignants avec deux enfants gagnant 6000 euros par mois.» Cette supplique récente de François Hollande aux députés socialistes à propos du coup de massue à venir sur les allocations familiales versées aux «hauts revenus» est le parfait résumé de son attitude purement politicienne face à la crise. Les Français ont vite compris qu'Hollande n'espérait gouverner qu'en les manipulant et ils lui retournent désormais son mépris.

Ce président est terre à terre. Il sait qu'à l'instant T où il malmènerait vraiment les intérêts de la masse des fonctionnaires, coeur de son électorat, il sera politiquement enterré.

Au quotidien, Hollande s'en tient en effet à des recettes simples. Il s'en prend prioritairement à ceux qui ne votent pas pour lui et ne peuvent déplacer leurs activités à l'étranger. Sont donc visés les familles nombreuses de cadres, les professions libérales, les militaires, etc. Les autres économies mises en œuvre, puisque la recherche affichée de coupes budgétaires absorbe la majeure partie de son activité politique depuis 2012, sont de purs trompe-l'œil. On attend toujours, par exemple, la suppression tant de fois annoncée des comités Théodule dont raffole la bureaucratie étatique. Ne parlons même pas de la réforme des régimes spéciaux de retraite, pourtant si nécessaire. L'escamotage du jour de carence pour arrêt-maladie dans l'administration, qui avait pourtant produit des effets quasi instantanés dans la lutte contre l'absentéisme, fut le symbole de ses vrais choix et renoncements.

Car ce président est terre à terre. Il sait qu'à l'instant T où il malmènerait vraiment les intérêts de la masse des fonctionnaires, coeur de son électorat, il sera politiquement enterré. Il ne le fait donc que subrepticement et marginalement, en gelant leur point d'indice par exemple. Aubry, Montebourg ou Hamon ont déjà la pelle à la main et le regard gourmand. Hollande navigue à vue sur un pédalo qui menace naufrage. Son quinquennat se résume pour le moment aux combinaisons de la Quatrième république à l'abri des outils de la Cinquième.

Ainsi, pour dissiper les vapeurs des radicaux de gauche, s'oriente-t-on désormais vers un épaississement du mille-feuille territorial. Cinquante-quatre départements conserveront leurs conseils généraux et les autres non! Les Français pardonneraient peut-être ces maquignonnages si Hollande avait l'envergure d'un homme d'Etat ou s'il obtenait des résultats. Sur le premier terrain, Valérie Trierweiler s'est chargée de dissiper les dernières illusions des plus naïfs. Reste donc la question de l'efficacité à terme de sa politique, et l'on passe alors de l'analyse de sa tactique à celle de sa stratégie.

Ce que les Français retiennent de ces deux ans et demi de mandat et ce qu'ils rejettent, c'est la médiocrité d'un homme, d'une méthode et d'un bilan face à l'immensité des défis auxquels nous sommes confrontés. En lieu et place d'un président de la République, ils ont trouvé un président de conseil général qui les prend pour des imbéciles.

Par delà l'enfumage de la communication, l'aridité des chiffres est terrible et l'échec complet: les dépenses publiques continuent de s'alourdir tout comme la dette et les prélèvements obligatoires. François Hollande, ne le nions pas, avait une «vision» en 2012. Il espérait bénéficier de la reprise économique mondiale et de l'affaiblissement allemand en Europe face au camp des états dépensiers. Dans le pire des cas, il obtiendrait, croyait-il, le rachat partiel de nos dettes sous forme d'euro-bonds ou d'instruments financiers assimilés.

Il s'est trompé: la persistance d'un cours élevé de l'euro, trop peu et trop tard corrigé, a empêché toute relance en Euroland et notamment en France. Puisque, parallèlement, les nécessaires réformes de structure n'étaient pas faites, l'activité a flanché et les déficits ont dérapé malgré l'alourdissement de la fiscalité. Ni l'offre ni la demande ne sont venus soutenir la croissance. Désormais, Hollande est dans une nasse. S'il refuse d'obtempérer aux injonctions germaniques et bruxelloises, il risque, plus qu'une amende humiliante, une remontée en flèche des taux d'intérêts, les investisseurs internationaux cessant de croire que l'Allemagne garantira nos dettes.

S'il s'y plie, les députés frondeurs le censureront et, de toute façon, le niveau de l'euro continuera à plomber notre économie.

Bref, ce que les Français retiennent de ces deux ans et demi de mandat et ce qu'ils rejettent, c'est la médiocrité d'un homme, d'une méthode et d'un bilan face à l'immensité des défis auxquels nous sommes confrontés. En lieu et place d'un président de la République, ils ont trouvé un président de conseil général qui les prend pour des imbéciles. On pardonne la médiocrité dans le confort, on la hait dans la gêne.

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 10:03

anne-hidalgo
Le 17 octobre 2014
Une indignité de plus à porter au crédit de l’équipe de la mairie de Paris. Cette dernière synthétise, à elle seule, ce que le peuple français rejette désormais en masse.
       
         

Nous vivons une époque sidérante. Il est même difficile de trouver les adjectifs adéquats pour qualifier le temps présent, tant chaque jour apporte sa nouvelle marque, que l’on pourrait croire, à tort, indépassable. Au programme du jour, l’installation place Vendôme à Paris, d’un « plug anal géant » (sex toy spécialement dédié aux plaisirs inversés). L’œuvre est signée de l’artiste américain Paul McCarthy.

L’équipe de l’émission « Tracks », sur la chaîne franco-allemande Arte, présente l’exposition de Paul  Mac Carthy, place Vendôme, en ces termes : « Habitué des performances gargantuesques tendance scato, l’artiste américain Paul McCarthy s’apprête à couler un bronze géant place Vendôme à Paris, face au ministère de la Justice. » L’artiste est célèbre, notamment pour l’obsession qu’il porte au concept freudien de « stade anal » ; parmi ses créations les plus fameuses figurent des étrons géants, des sculptures zoo-pédophiles ou bien encore un père Noël brandissant des godemichés. Paul McCarthy est bien coté et ses « œuvres » fortement pornographiques ne pouvaient être inconnues de la mairie de Paris, et de l’adjoint à la culture, monsieur Bruno Julliard (ancien du MJS, celui-ci s’est fait remarquer pour avoir publié un tweet dans lequel il souhaitait que les participants à la Manif pour tous soient victimes d’un attentat).

Pourtant, les dénégations de la gauche sociétaliste se sont multipliées hier. Nul ne semblait souhaiter assumer cette blague proctologique. À commencer par l’un des derniers soutiens du gouvernement, le journal Libération. Par la plume d’un certain Quentin Girard, le journal a déclaré (dans un français très incorrect) : « La sculpture qui est un plug anal, mais un arbre en fait. » En fait de rire, peut-être devrions-nous pleurer en lisant un tel mensonge. Le journaliste est-il inculte, mal renseigné ou de mauvaise foi ? Il feint, bien sûr, et se moque.

En effet, Quentin Girard se gausse ouvertement des « réacs » choqués par cette provocation, laquelle  n’a rien de transgressif mais tout de nihiliste.  Pour cet homme, Paris défiguré par un sex toy géant, c’est drôle ; comme il le dit lui-même dans l’article, nous devrions « péter un coup ».

Plutôt que drôle, la provocation de Paul McCarthy est représentative du marché de l’art post-moderne, tant par sa morbidité formelle que par son vide esthétique. Cette installation est laide, scatologique, grotesque. Bref, c’est un néant qui n’a sa place que dans la collection d’un milliardaire sans affect spirituel, tels ceux que décrivait Michel Houellebecq dans son dernier ouvrage, La Carte et le Territoire.

Une indignité de plus à porter au crédit de l’équipe de la mairie de Paris. Cette dernière synthétise, à elle seule, ce que le peuple français rejette désormais en masse. Ne parlons pas d’une élite déconnectée du réel et au goût douteux,  car « élite » est un mot qui ne sied guère à ces nains.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 19:10

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> > > > > >

Visionnez et faites connaitre ce film réalisé par le journaliste Armel Joubert des Ouches, ancien reporter de TF1 :

 

 

Il dénonce les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens pour arriver à leurs fins.

C'est une enquête sans concession sur la corruption et l'Omerta qui règne dans les médias sur ce sujet.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 09:28

Bd Voltaire

 

Calais: un nouveau centre d’accueil pour les clandestins? - YouTube thumbnail
Le 16 octobre 2014
Il est temps que les pompiers pyromanes comprennent que la France est en état de siège, ce que la population ne tolérera plus longtemps.
       
         

Delphine Coulin, co-scénariste du film Samba, s’est exprimée au micro du « Grand Journal » pour témoigner de sa profonde colère et donner une leçon de « moraline » aux Calaisiens. La sublime « humaniste » s’est indignée : « Être sans papiers en France, c’est être menacé d’expulsion à chaque instant, pour un ticket de métro non composté par exemple. » Cela me semblait pourtant logique, que des personnes en situation illégale (des clandestins) soient expulsées. Il ne s’agit que de l’application de la loi. Il est, d’ailleurs, amusant de constater que pour cette gauche déphasée et traîtresse, s’abriter derrière le juridisme ne marche que pour assommer les « mal-pensants » de lois toujours plus liberticides, et jamais pour assurer la tranquillité des Français les plus modestes.

Interrogée sur les manifestations des habitants de Calais, elle a répondu ceci : « Non, je ne comprends pas les habitants de Calais. Vous savez, depuis la Révolution, il y a toujours eu une France des droits de l’homme et une France plus rance. » Delphine Coulin pense que les Français qui ne tolèrent plus les violences, les vols, les dégradations, l’invasion des clandestins à Calais, appartiennent à une France « rance », cela a au moins le mérite d’être clair. Complice objective de la haute finance et humaniste de façade, cette femme vit à côté des réalités du monde, sans amour pour les siens, ni pour les migrants. Elle est l’alliée des réseaux de passeurs qui génèrent des milliards de profits, elle est l’alliée des exploiteurs, elle est l’alliée de la submersion démographique que subit la France. Inconsciente, elle joue – telle une enfant trop gâtée – à détruire le monde enraciné, distribuant des coups de pied dans les ruines de notre histoire.

Quant à la déclaration des droits de l’homme et à la période révolutionnaire, elle n’a dû les étudier que de loin. En effet, dans son article 3, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dit : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Ce principe de souveraineté, édicté par ladite déclaration, pose l’idée que le peuple d’une nation constituée est maître chez lui, et a donc le droit de décider qui peut pénétrer, et sous quelles conditions, son territoire. Les Calaisiens, citoyens français, ne demandent que l’application de la loi en vigueur dans leur État ; lequel État est, pour l’heure, encore et toujours souverain. En ce sens, ce sont les Calaisiens qui respectent les valeurs révolutionnaires, et non la militante des « droits des sans-papiers », qui est, elle, séditieuse.

Il est temps que les pompiers pyromanes comprennent que la France est en état de siège, ce que la population ne tolérera plus longtemps. Policiers et habitants manifestant pour que Calais reste une ville française me paraît un motif immense de réjouissance. N’en déplaise à madame Coulin et ses amis « collabobos » de l’invasion.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 09:23

Bd Voltaire

 

sexe-ecole
Le 16 octobre 2014
Zizi sexuel l’expo, le retour !
         

« Zizi sexuel l’expo, le retour ! » claironne, sur son site, la Cité des sciences et de l’industrie. « Après le formidable succès de l’exposition en 2007 […] l’exposition culte revient le 14 octobre […]. Inspirée de l’album – Le guide du zizi sexuel, de Zep et Hélène Bruller –, elle aborde avec délicatesse, humour et exigence les questions que les 8-14 ans se posent sur l’amour et la sexualité. »

« Délicatesse », « humour », « exigence »… Quel parent ne signerait pas des deux mains le papier qu’a fait coller le prof dans le cahier de correspondance, pour la prochaine sortie scolaire ?

« Au détour d’une quarantaine de manips amusantes et délurées, [ils découvriront] tout ce qu’ils doivent savoir pour se préparer à aborder sereinement leur vie d’adulte, valeurs et repères en prime ! »

Mais quelles sont donc ces « manips amusantes et délurées » ? Le site de la Cité des sciences ne s’étend pas, même dans le dossier pédagogique réservé aux enseignants. Ce sera la… surprise !

Et c’est mieux comme ça, hein ? Car évidemment, si on avait fait le détail précis aux parents des petites activités ludiques de la journée, si on leur avait expliqué, par exemple, que leurs bambins allaient se mettre par paire pour actionner la langue de deux têtes grandeur nature, afin que les marionnettes se roulent des patins, qu’ils allaient s’allonger à plusieurs sur un grand lit rouge en forme de cœur pour regarder au plafond des films montrant des adultes s’enlacer, qu’ils allaient activer une « ola des capotes », qu’ils allaient actionner une pédale pour simuler les érections, puis les éjaculations, qu’ils allaient faire des « jeux » autour des poils et des sécrétions, qu’ils allaient, par des lunettes déformantes, voir des seins dessinés devenir gros comme des ballons de rugby ou des « zizis » longs comme des tuyaux d’arrosage, qu’ils allaient enfin être pris à part, à l’écart des « accompagnants » adultes, pour parler, entre autres, « orientation sexuelle » et masturbation… il est probable que nombre d’entre eux – obscurantistes, suspicieux, rétrogrades, coincés, intégristes, pas drôles, prudes, pères-la-pudeur – auraient poliment refusé cette sortie empreinte de « délicatesse, d’humour et d’exigence », et signifié à la maîtresse qu’à tout prendre, ils préféraient que leur enfant reste à l’école pour faire des divisions. Ou même pour ne rien faire du tout… Comme souvent, tiens. Mais pas ça.

Depuis quelques jours, deux pétitions circulent, largement relayées par les réseaux sociaux, réclamant pour l’une (CitizenGO, avec l’association « Foutez-leur la paix ») l’annulation de l’exposition, pour l’autre (SOS Éducation), au moins, une information réelle des parents quant à un contenu qui a comme un air de famille avec la Ligne Azur, version travaux pratiques et « spéciale juniors »…

En attendant la mouture biberon-grenouillère. On a tant d’interrogations sur le sexe, à la crèche…

http://citizengo.org/fr/12095-annuler-lexposition-zizi-sexuel

http://petitions.soseducation.org/non-au-zizi-sexuel/

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 14:50

Le Point

Par

 

Tout est parti de la CFDT : vouloir compenser le travail "pénible" de certains salariés en leur donnant des avantages spécifiques comme de prendre leur retraite plus tôt "afin que l'injustice de la différence d'espérance de vie liée à la pénibilité du travail soit réparée". Un peu comme les 35 heures : continuer à faire 39 heures par semaine, mais en contrepartie d'un droit nouveau à des RTT. Dans les deux cas, un "progrès social", mais au détriment des entrepreneurs chargés de le financer, avec en arrière-plan des 35 heures l'utopie du "partage du travail" pour lutter contre le chômage.

Sur les retraites, le débat avait été bêtement installé en 2008 par le gaulliste "social" François Fillon qui avait accepté de définir certains facteurs de pénibilité pouvant être pris en compte dans le régime de retraite, mais sous condition expresse d'avis médicaux afin d'empêcher les abus. Une nouvelle boîte de Pandore avait ainsi été ouverte et un nouveau droit avait été créé dans la logique des régimes spéciaux. Funeste erreur.

Un coût de 2 milliards d'euros

La gauche revenue au pouvoir, la CFDT n'a eu de cesse de vouloir encore plus - toujours plus ! - et a fini par obtenir le maximum avec la création d'un "compte pénibilité", le patronat étant mis dans l'impossibilité de s'y opposer. Et pour faire bonne mesure, comme pour les 35 heures, les technocrates ont pondu une nouvelle usine à gaz quasiment impossible à appliquer.

Pour commencer, seul le privé est concerné - cela ne va pas durer, les syndicats se léchant déjà les babines sur la notion du "stress" dans la fonction publique - et seuls les employeurs privés devront s'acquitter des cotisations prévues qui vont s'ajouter à la cotisation "accident du travail", actuellement de 3,3 % en moyenne. Résultat : encore plus de taxes sur le travail et une ligne de plus à ajouter sur les fiches de paye ! L'étude d'impact estime le coût de cette mesure à 2 milliards d'euros, ce qui semble largement sous-évalué.

"Une machine à broyer les entreprises et l'emploi"

Dans la pratique, les salariés effectuant des tâches "pénibles" - 1 million seraient concernés en 2015 et 3 millions en 2016 - pourront réduire leur temps de travail, se former pour changer de poste et surtout partir jusqu'à deux ans plus tôt à la retraite. Le système consiste à engranger des points cumulables selon le niveau de dépendance aux dix critères de pénibilité retenus. Pour bien compliquer le tout, on a supprimé le contrôle médical qui était obligatoire depuis 2008, mais considéré comme un acte de méfiance à l'égard des intéressés. Les chefs d'entreprise devront donc se débrouiller avec leurs salariés et avec toutes les possibilités de conflits internes qu'on peut imaginer. Ils devront aussi se soumettre à de nouvelles contraintes administratives fastidieuses - "l'impôt papier" - pour chacun de leurs salariés concernés : "Un dispositif à la complexité kafkaïenne, source d'augmentation du coût du travail et d'insécurité juridique", selon Thibault Lanxade, du Medef.

Dans le secteur du bâtiment, le premier touché, le président de la FFB, Jacques Chanut, affirme qu'il s'agit d'un "incroyable casse-tête pour les entreprises, déjà assaillies par des normes et obligations de toutes parts ! Il est coûteux, complexe et destructeur d'emplois." Quant à Stanislas de Bentzmann, le président de Croissance Plus, il n'y est pas allé par quatre chemins, déclarant dans une interview au journal L'Opinion le 30 juin dernier : "Le compte pénibilité est une catastrophe économique annoncée, [...] une machine à broyer les entreprises et l'emploi [...]. En l'état, le gouvernement a fabriqué un monstre."

Passage en force

Ce qui est également violent, dans ce dossier, c'est la façon dont le gouvernement s'y est pris pour le faire aboutir, utilisant la seule voie de l'autoritarisme. Les syndicats d'employeurs, totalement opposés au principe même de ce compte pénibilité, n'ont rien pu faire pour l'empêcher, n'étant pas considérés comme de réels "partenaires sociaux", contrairement à la CFDT, la CGT ou FO. Ils n'ont pu obtenir qu'un report en 2016 de l'application de six des dix points de la réforme, les quatre autres entrant en vigueur dès le 1er janvier 2015. Ils pensaient avoir gagné un peu de temps pour rediscuter. Or, sans prévenir, le gouvernement a fermé la porte à toute négociation future en publiant d'un coup, le 9 octobre, le décret concernant les dix critères de pénibilité, gravant ainsi dans le marbre étatique l'ensemble du dispositif et signifiant aux chefs d'entreprise : "Circulez, il n'y a plus rien à voir ! La discussion est terminée."

"Un communisme mou"

Exactement comme pour la loi de 1998 sur les 35 heures, que Martine Aubry avait fait passer en force. À l'époque, le premier à la féliciter avait d'ailleurs été François Hollande, au nom du Parti socialiste qu'il dirigeait (cf. La Dame des 35 heures par Philippe Alexandre et Béatrix de l'Aulnoit, Robert Laffont, 2002). On avait chanté "L'Internationale" dans les ministères et le Premier ministre, Lionel Jospin, avait déclaré à la tribune de l'Assemblée : "Je renoncerai aux 35 heures quand le patronat renoncera aux licenciements." Du pur trotskisme !

L'utopie et l'idéologie ont à nouveau pris le pas sur la réalité économique et le pragmatisme social. Les entreprises et les Français n'ont pas fini de souffrir, car un pays qui est déjà confiné dans un "communisme mou", comme le signalait Franz-Olivier Giesbert dans son édito du 9 octobre, et qui est dirigé par des technocrates inconséquents et des syndicalistes marxistes ou utopiques, n'a pratiquement plus aucune chance de pouvoir s'en sortir

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:32

 

Pour que les agents de l'État travaillent davantage, il suffirait d'appliquer strictement la loi.

Illustration : Jean pour "Le Point"Illustration : Jean pour "Le Point" © DR

  •               

Les 35 heures de travail hebdomadaires devaient aboutir à une activité légale annualisée de 1 607 heures. On l'observe dans le privé, mais pas dans le public, où la carrière des responsables dépend rarement de l'équilibre budgétaire.

 

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:57

 

Bd Voltaire

 

L’autre jour, je prenais – comme tous les jours – le RER D pour me rendre sur mon lieu de travail. Comme tous les jours, je faisais face à ce qu’il est devenu politiquement correct d’appeler des « incivilités ». Pieds sur la banquette, musique s’échappant de façon saturée d’un téléphone portable ou encore conversation téléphonique dont pouvait profiter la voiture entière grâce au relatif souci de confidentialité de l’interlocutrice, qui avait manifestement envie de convier tout le monde à sa conversation.

En gare de Survilliers-Fosses montait un groupe scolaire d’une trentaine d’enfants déjà tout excités par la journée qu’ils s’apprêtaient à passer à Paris. À côté de moi dormait une jeune fille, la tête appuyée contre la fenêtre, le café encore chaud posé sur le rebord de celle-ci. Encore un matin. Un matin comme les autres.

Alors que nous quittions la gare de Pierrefite-Stains, je fus intrigué par les cris des enfants, devenus soudainement bien plus nerveux qu’au départ. J’ôtai l’oreillette gauche de mon téléphone portable pour revenir quelques instants dans le monde réel duquel je m’échappe lors de chaque trajet grâce à la musique. La jeune fille à côté de moi était réveillée. Un réveil brutal. La vitre était étoilée et un trou d’une dizaine de centimètres était apparu en haut à gauche. Sur le sol traînait une pierre. Les cris des enfants cédaient à présent la place à des larmes. Après quelques secondes de reconnexion à la réalité, je réalisai que ce petit jeu venait de se produire en ma présence. Le train avait été pris pour cible par des jeunes. Les Franciliens le savent très bien : le caillassage de trains est très fréquent – presque quotidien – quand il ne s’agit pas de tirs à l’arme à feu. Cette fois-ci j’étais acteur, témoin de la violence inouïe frappant cette innocente qui se rendait sans doute à son travail.

Je me suis levé en gare de Saint-Denis et ai tiré le signal d’alarme. Devant la foule s’agglutinant autour de la victime, je décidai de demander de façon énergique aux voyageurs d’évacuer la voiture. Ce qu’ils ont fait sans broncher. La police et des agents SNCF sont arrivés quelques minutes après, rejoints ensuite par les pompiers. La jeune fille a fini par être évacuée une vingtaine de minutes plus tard et le RER n’est jamais reparti.

J’aurais aimé conclure ce papier en vous disant que j’ai rêvé, que j’ai rouvert les yeux et que mon trajet se poursuivait, que cette jeune fille continuait sa nuit tranquillement penchée sur la fenêtre. Il n’en est rien. Je garde en tête les pleurs de cette jeune fille, le désespoir dans ses yeux, la tasse de café restée droit sur le rebord de la fenêtre, comme si son propriétaire allait se rasseoir tranquillement et la finir.

J’ai eu ce qu’on appelle un sentiment d’insécurité. Il avait l’air très réel, pourtant.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 08:42

Bd Voltaire

 

Martin Heidegger, Gustave Flaubert ou Søren Kierkegaard nous avaient mis en garde contre la « dictature du on », indiquant, chacun avec sa propre sensibilité, qu’il ne fallait pas céder à la tentation du bruit populaire pour la conduite des affaires de la nation. Ce principe est juste et les dirigeants d’un État n’ont pas à se soumettre à chaque mouvement d’humeur de la foule. Il arrive pourtant que le peuple ait la bonne intuition ; c’est d’ailleurs de plus en plus souvent le cas car le pouvoir est défaillant !

Dans une interview donnée à la radio France Inter, Claude Bartolone, président socialiste de l’Assemblée nationale (et baron du 9-3), a déclaré que si l’on écoutait la majorité des Français , « on virerait tous les immigrés ». Pour ce grand humaniste de « gauche », la démocratie s’arrête lorsque le peuple pense « mal » ; et il pense mal lorsqu’il veut arrêter une immigration qu’il estime, à terme, dangereuse pour son pays. Les thèses d’Éric Zemmour, dans son dernier ouvrage, Le Suicide français, prennent ici tout leur sens. Oui, une grande partie de l’appareil d’État est totalement déconnectée des préoccupations des Français. Mieux : le personnel politique nie la parole du peuple en pleine conscience. Claude Bartolone et les autres méprisent le peuple de France et ne voient en la démocratie qu’un jeu de chaises musicales pour appliquer la même politique en changeant à peu de frais la devanture.

Dans le même esprit, Nicolas Sarkozy a déclaré au sujet du référendum sur la Constitution européenne de 2005, dans son entretien de rentrée accordé au Figaro Magazine, que « …tous les sujets ne se prêtent par au référendum. Il faut que la question soit simple, que les citoyens puissent y répondre par oui ou par non. La Constitution européenne et ses 448 articles ne se prêtaient nullement à une réponse binaire. »

Pour les caciques de l’UMP et du PS, les Français sont assez intelligents pour les élire mais trop bêtes pour se prononcer sur des sujets majeurs qui engagent leur avenir. L’immigration et les questions de souveraineté seraient des questions de trop haut niveau pour les veaux que nous sommes, incapables de réfléchir avec suffisamment d’humanisme pour les uns (« gauche ») ou d’expertise technique pour les autres (« droite »).

Nul doute que l’on ne nous demandera pas, non plus, notre avis sur l’arrêt du trafic aérien en direction – et à destination – des pays touchés par le virus Ebola. On ne nous interrogera pas, non plus, sur la déchéance de nationalité des djihadistes « français », sur le mariage homosexuel et la GPA, ou sur la réforme du rythme scolaire.

Dont acte. Puisqu’on nous dénie le droit de nous prononcer sur les enjeux prioritaires pour l’avenir de nos enfants (sécurité, immigration, construction européenne, mœurs) et que l’on ne nous autorise qu’à participer au jeu de la démocratie dite « représentative », faisons des prochains scrutins des plébiscites contre les politiciens irrespectueux depuis trop longtemps au pouvoir.

 

Commentaires :

Il n'y avait qu'à voir l'émission de Frédéric Taddéi ,hier soir pour comprendre à quel point on se fout de nous .Pour essayer de contrer Eric Zemmour, on a réuni un aréopage de philosophico-historico-soc iologico cornichons ,dont on se demande combien il leur faut de temps pour désigner une baguette de pain quand ils rentrent dans une boulangerie.Manifestement,  seul Zemmour avait compris que l'auditoire était composé de Français lambda ,en pantoufles sur un canapé,les autres se croyaient devant un jury de thèse .
Quel mépris pour les sans -dents!


Les robots absorbés par leur téléphone, qui se réveillent uniquement devant le foot qui se gorgent de bière et de pizza , qui n'attendent que les RTT et j'en passe, nous tirent vers le bas... ils n'en ont rien à faire de la décadence de la France ils abusent des avantages jusqu'à ce que toutes les caisses soient vides et après eux le déluge !!! Ces malfrats qui nous gouvernent alimentent cet état d'infantilisme pour mieux nous gruger et se goinfrer à nos dépens. Réveillons-nous !!!! Descendons dans la rue et virons toutes ces sangsues d'en Haut et d'en Bas .
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 22:47
Temps de travail : les fonctionnaires trop laxistes, pour l'institut Montaigne

 

 

 

(Boursier.com) — L'Institut Montaigne, un "think tank" libéral, revient à la charge ce matin sur le temps de travail des fonctionnaires. Dans un rapport cité par 'Les Echos' du jour, l'institut pointe des "pratiques laxistes", qui conduisent à une faible durée effective du travail. Il préconise de meilleurs contrôles et une hausse de la durée légale du travail, en particulier dans les collectivités locales, où les dérives sont les plus frappantes...

La Cour des Comptes avait déjà préconisé en 2013 et en juin 2014, d'augmenter le temps de travail effectif des fonctionnaires, épinglant plus particulièrement les régimes dérogatoires et l'absentéisme élevé dans les collectivités locales...

38 heures, voire à 40 heures par semaine

L'Institut Montaigne préconise de relever la durée légale du travail de 35 à 38 heures, voire à 40 heures dans la fonction publique. Une telle mesure, si elle était réalisée sans hausse de salaire, permettrait à elle seule de diminuer de 7 milliards d'euros les dépenses annuelles de l'Etat, en réduisant les besoins d'embauches, estime l'institut Montaigne.

L'Institut déplore le manque de transparence et le maquis de règles dans les administrations. Ainsi, les données sur la durée du travail des fonctionnaires ne sont pas "disponibles et accessibles". La seule statistique nationale est celle de l'OCDE, selon laquelle, en 2010, les fonctionnaires français travaillent 1.573 heures sur l'année, soit quelque 120 heures de moins que la moyenne européenne.

Si certains régimes dérogatoires sont justifiés (travail du dimanche et de nuit, qui ouvrent droits à des congés supplémentaires), l'Institut Montaigne appelle à un contrôle accru  du temps de travail effectif... Actuellement, le cadre trop souple conduit à un problème général de durées effectives du travail inférieures à la durée légale, notent les rapporteurs. "La durée effective du travail se trouve réduite par un manque de suivi et des pratiques laxistes", regrettent-ils.

Absentéisme très élevé

L'absentéisme dans les collectivités locales apparaît particulièrement préoccupant, avec 23,6 jours d'absence par agent pour raison de santé en 2011, et près de 30 jours pour les seuls agents des régions ! Ces chiffres sont "en nette progression" constate le rapport, qui s'étonne aussi de l'écart "assez évocateur" entre le  nombre de jours moyens d'absence pour maladie ordinaire entre les agents titulaires et les agents non titulaires sur emploi permanent, ces derniers s'absentant moins souvent... Les experts prônent "des mesures fortes et notamment l'indexation de la dotation de l'Etat aux collectivités locales sur la durée effective de travail des agents".

Par ailleurs, le rapport rappelle les abus pointés par la Cour des comptes dans la Police nationale (récupérations excessives notamment) ou les pratiques d'heures supplémentaires fictives et de dispenses dans l'Education nationale. Enfin, l'institut Montaigne s'alarme de la "bombe à retardement" que représentent les comptes épargne-temps accumulés dans les hôpitaux français...

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Published by voxpop - dans La France en résistance

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